CROIRE QUE LES CHOSES SE PRODUISENT TROP LENTEMENT OU TROP VITE EST ILLUSOIRE. LE SYNCHRONISME EST PARFAIT. CHAQUE CHOSE ARRIVE TOUJOURS EN SON TEMPS... RIEN NE NOUS ARRIVE QUI N'AIT D'ABORD ÉTÉ SENTI ET PENSÉ. POUR CRÉER LE FUTUR, IL FAUT Y CROIRE SANS RÉSERVE.


Auteur inconnu

mercredi 17 octobre 2018

Un grand voyage


Ce texte, écrit de ma main ne vient pas de moi. J'ai simplement été au service d'une force qui l'a fait à ma place. Cette expérience a eu lieu il y a 11 ans. Au beau milieu de la nuit, je me suis réveillée, éblouie. Je savais que j'avais eu le privilège de recevoir l'expérience d'une connaissance riche, profonde. Je pris un crayon, des feuilles et me laissa diriger, restant dans la pénombre, les yeux fermés, ma main griffonnant mécaniquement, comme dans un diagramme, de haut en bas. J'ai décidé de partager avec vous puisque le message porte en lui-même la certitude de la continuité de la vie.

UN GRAND VOYAGE


L'eau va monter, le tapis en est tout imprégné. Il faut que je sois avec ceux que j'aime. Je dois monter plus haut, chercher les autres...

Maman, Fafouin, toi, moi, sommes dans l'eau. Maman disparaît la première, ensuite toi...Tunnel, tempête, nous descendons au fond et sommes très très nombreux. Le voyage est long et creux... Et voilà que nous touchons le fond de l'océan.


L'eau pénètre... Sommes aspirés vers le centre... Çà ne finit plus, il n'y a plus de centre. Se créent plusieurs passages, d'autres univers. La présence de Fafouin est toujours là, je ne le vois pas mais le cherche sans cesse... Nous nous perdons...

D'autres êtres se lient à nous et nous nous transformons physiquement en conservant notre propre âme. C'est incroyable, nous demeurons nous-même.

Où est Fafouin? Je continue à le chercher, mon unique préoccupation... Je le retrouve, il se transforme constamment lui aussi mais je le reconnais toujours. Un ciel chaste et pénétrant dans cette nuit étoilée. Il est là au loin sur un grand voilier, les cheveux au vent:






- Tu ne m'aimeras pas maman, je ne suis plus le même.

Et de lui répondre:

- Je vais t'aimer toujours...

Je le crie dans l'univers, très fort mais si fort... Alors ma voix, se projetant partout à la fois engendre la continuité de la transformation éternelle et grâce à ce crie d'amour je reçois la connaissance, la mort ne m'atteindra jamais.... jamais... L'univers est de plus en plus petit et de plus en plus grand à la fois. Liberté et vent m'accompagnent. La présence de l'amour est immense.

Je vous le dis, il n'y a que çà qui compte.

Le monde matériel n'a désormais plus aucun sens. Tout est tellement loin maintenant et cela ne peut se compter en années ni même se décrire en mots. Même la souffrance, la douleur engendrée par la perte de ceux qu'on aime n'existe plus car la peine n'est pas.

Toi mon amour, tu choisis de dormir et d' être réveillé par la science. Et tu dors déjà. Il est impossible pour moi de te réveiller car c'est ton choix et la liberté de choisir est le plus grand des pouvoirs. Tu es aussi ailleurs en même temps, te transformes et te mélanges avec d'autres....

mercredi 13 juin 2018

Se faire violence

Se faire violence à soi-même,
Insidieuse, 
Déroutante  et cruelle,
La pire violence qui soit. 

Conserver au dedans de soi
Sa colère et sa rage,
Son amertume, 
Et, à la fois
Contenir de force
L'immense amour,
Des sentiments les plus doux 
De son coeur, 
Son souffle de vie 
Ses pulsions intérieures, 
Sans rien n'y faire paraître 
Au dehors

C'est comme
Se clouer les pieds au sol
À grands coups de pic 
Et faire du sur-place perpétuel 
En hurlant de douleur, 
De l'intérieur...

mercredi 14 février 2018

Petit essai sur l'isolement

Tomber, de très haut,
Une chute des plus brutales,
Le corps recouvert de bleus
Avec quelques plais invisibles
Qui se cicatriseront
En leur  temps.

Ne pas forcer,
Surtout, ne pas lutter.
La nature est bonne
Et s'occupe de tout.
Se relever, rebondir,
Avec plus de coeur au ventre,
De force et d'humilité.

Se questionner sur soi. Trop.
Puis en avoir raz-le-pompom de le faire. 

Ne me touchez pas
Vous ne me sentirez pas
Ne sonnez pas à ma porte
Je ne vous répondrai pas
Ne me contactez pas
Je n'y serai pas
Ne me parlez pas
Je serai de silence
Ne me regardez pas
Vous ne verrez
Que du vent

Marcher péniblement
Fers aux pieds
Avoir si froid
Tellement froid
Jusque dans le fond
De l'âme
Chercher de nouveau
Le sommet de son être
Péniblement
En efforts soutenus
Parce qu'elle ne peut plus
Supporter ce froid
Celui dans lequel
Elle se sent
Immensément  seule
Et inerte

Retrouver son moi
Son meilleur ami
Se blottir...
Son piqué de coton
Lui servira de pont
Entre le froid
Et la chaleur,
Entre l'enfer
Et le paradis,
Entre les ténèbres
Et la lumière


Quelle chaleur
Elle s'y engloutit
Tout doit être
De nouveau à l'abri 
De ce froid insoutenable


P.S. Ne vous en faites pas chers lecteurs, je vais très bien!