Mais oui, le lâcher-prise fait partie de ma vie de tous les jours.
Mais oui, je tâche de penser à moi, à la femme que je suis, car, il se fait que j'existe encore en tant que personne humaine qui a ses propres rêves et ambitions, la cinquante n'empêchant en rien l'évolution et, qui plus est, ouvre des portes jusque là inexplorées. Et çà c'est quelque chose que je gère très bien, lentement certe, et avec tout ce que çà implique comme changement interne, çà va, çà va...
L'autre côté de la médaille demande un peu plus d'imagination, de créativité, et fort heureusement et avec soulagement, je ne manque point. Je trouve donc à ma façon, le moyen de demeurer une maman fidèle et aimante à distance, sans que je ne sache quoi que ce soit de la vie de mon jeune de 16 ans, dont je n'ai aucune nouvelle depuis 3 semaines.
Avec intuition, je remplis avec tendresse le congélateur, des petits plats préférés de Fafouin car je tiens à ce qu'il soit toujours accueilli avec tout l'amour qu'il mérite, qu'il se sente en tout temps en sécurité ici.
Je prépare tranquillement un trousseau pour lui, afin qu'il ne manque de rien lorsqu'il partira en appartement. Je lui avais promis, mes promesses sont sacrées. Alors, je lui déniche de beaux morceaux, avec amour, dans mes cachettes aux trésors, prenant ensuite plaisir à étaler le tout sur la table, comptabilisant et notant ce qui manque, patiemment, lentement. Je me plais à imaginer tel ou tel morceau que je garderais volontier pour moi mais, dans l'invisible, les mots prononcés demeurent, immuables, je n'ai qu'une seule parole...
Et que dire de son lit. Que reste-il de sa fraîcheur, de sa senteur au bout de deux semaines? Plus rien. Alors, il faut laver les draps de nouveau, de sorte qu'il en demeure la sensation d'un bon lit douillet et invitant, peu importe l'heure, la journée, le mois, c'est extrêmement important...
Mon grand garçon que j'aime tant....
Mais oui, je tâche de penser à moi, à la femme que je suis, car, il se fait que j'existe encore en tant que personne humaine qui a ses propres rêves et ambitions, la cinquante n'empêchant en rien l'évolution et, qui plus est, ouvre des portes jusque là inexplorées. Et çà c'est quelque chose que je gère très bien, lentement certe, et avec tout ce que çà implique comme changement interne, çà va, çà va...
L'autre côté de la médaille demande un peu plus d'imagination, de créativité, et fort heureusement et avec soulagement, je ne manque point. Je trouve donc à ma façon, le moyen de demeurer une maman fidèle et aimante à distance, sans que je ne sache quoi que ce soit de la vie de mon jeune de 16 ans, dont je n'ai aucune nouvelle depuis 3 semaines.
Avec intuition, je remplis avec tendresse le congélateur, des petits plats préférés de Fafouin car je tiens à ce qu'il soit toujours accueilli avec tout l'amour qu'il mérite, qu'il se sente en tout temps en sécurité ici.
Je prépare tranquillement un trousseau pour lui, afin qu'il ne manque de rien lorsqu'il partira en appartement. Je lui avais promis, mes promesses sont sacrées. Alors, je lui déniche de beaux morceaux, avec amour, dans mes cachettes aux trésors, prenant ensuite plaisir à étaler le tout sur la table, comptabilisant et notant ce qui manque, patiemment, lentement. Je me plais à imaginer tel ou tel morceau que je garderais volontier pour moi mais, dans l'invisible, les mots prononcés demeurent, immuables, je n'ai qu'une seule parole...
Et que dire de son lit. Que reste-il de sa fraîcheur, de sa senteur au bout de deux semaines? Plus rien. Alors, il faut laver les draps de nouveau, de sorte qu'il en demeure la sensation d'un bon lit douillet et invitant, peu importe l'heure, la journée, le mois, c'est extrêmement important...
Mon grand garçon que j'aime tant....