Je suis en forme, physiquement oui, il le faut. Même si ça fait partie de mon mode de vie depuis longtemps, ça devient quand-même une nécessité. Je garde le cap. J'apprivoise tranquillement les avenues qui se présentent maintenant à moi par rapport à Fafouin; âge adulte, autres étapes, autres directions.
Voilà. Il a maintenant un dossier à l'urgence sociale, seul endroit où tout doit partir, y compris l'ordre de cour pour le faire évaluer de force s'il le faut. Je dépoussière et assimile tranquillement les nouvelles avenues possibles. Le chemin sera long, je le sais. Première étape; monter un dossier. Ai-je besoin de vous dire que je ferai tout pour que le dossier soit des plus complets...
Entre-temps, tout un exploit d'avoir la sagesse d'esprit de me recentrer sur moi, en tout temps, au travers ça. Mais j'y arrive, à ma grande satisfaction.
En même temps, une porte s'ouvre enfin. En effet, j'ai une excellente communication avec la petite amie de mon fils, une jeune fille formidable et très mature. Nous nous contactons régulièrement. Je dirais même à tous les jours. Elle est prête à aller chercher l'aide nécessaire pour elle d'abord et ensuite, comme moi, pour aider d'une façon adéquate et comprendre la dynamique de Fafouin. Souvent, ce sont par les amis que tout commence. J'ai vu et assisté à des rencontres merveilleuses dans des conférences; de jeunes amis amenaient avec eux la personne atteinte et ce dernier, finalement, se trouvait soulagé de pouvoir enfin placer un nom sur sa souffrance. Du positif à l'horizon, oui, je le veux, il en faut!
Fafouin vient régulièrement faire son tour. Pas longtemps mais, tout de même, un petit 5 minutes à l'occasion pour se changer... Il dort le jour et vit la nuit mais pas chez moi, on s'entend... Demeure avec des gens, disons-le, pas trop recommandables, mange peu et mal, ne sourit plus et n'a pas l'air du tout en santé.
Mercredi dernier, il est venu ici se baigner avec sa petite amie. En sortant, il a laissé traîner sur son lit des papiers... J'ai tout de suite appelé pour le prévenir... "Pas besoin maman, tu peux les garder." Alors, j'ai trouvé une "promesse de comparaître" en cour pour septembre; vol dans une voiture, recel et possession d'outils de cambriolage. J'ai fermé les yeux, pris de très très grandes respirations et me suis préparée tranquillement pour mon souper organisé, avec mon groupe de femmes et, je suis sortie. Une merveilleuse soirée où , soutien, amitié et entraide étaient au rendez-vous.
Cette semaine, je me suis tapé une bonne dose de courage en visionnant le film "Basketball Diaries" tiré de l'auto-biographie du poète et musicien Jim Carroll, et mettant en vedette Leonardo Di Caprio.
Lorsque ce film est sorti en 1995 j'ai été foudroyée, lourdement bouleversée par la scène que vous allez voir. Rien n'aurait pu présager que je vivrais la même chose avec mon garçon, Mis à part les insultes finales à la maman, c'est ce que nous avons vécu l'an dernier. J'ai hésité avant de placer cette scène sur mon blogue. Je le fais parce que j'ai envie de vous faire partager le vide juridique qui existe présentement. Avis aux âmes sensibles, ces images sont très dures, mais elles représentent parfaitement bien la réalité.
De la douleur à la prison... N'y a -t-il pas d'autres avenues possibles?
Voilà. Il a maintenant un dossier à l'urgence sociale, seul endroit où tout doit partir, y compris l'ordre de cour pour le faire évaluer de force s'il le faut. Je dépoussière et assimile tranquillement les nouvelles avenues possibles. Le chemin sera long, je le sais. Première étape; monter un dossier. Ai-je besoin de vous dire que je ferai tout pour que le dossier soit des plus complets...
Entre-temps, tout un exploit d'avoir la sagesse d'esprit de me recentrer sur moi, en tout temps, au travers ça. Mais j'y arrive, à ma grande satisfaction.
En même temps, une porte s'ouvre enfin. En effet, j'ai une excellente communication avec la petite amie de mon fils, une jeune fille formidable et très mature. Nous nous contactons régulièrement. Je dirais même à tous les jours. Elle est prête à aller chercher l'aide nécessaire pour elle d'abord et ensuite, comme moi, pour aider d'une façon adéquate et comprendre la dynamique de Fafouin. Souvent, ce sont par les amis que tout commence. J'ai vu et assisté à des rencontres merveilleuses dans des conférences; de jeunes amis amenaient avec eux la personne atteinte et ce dernier, finalement, se trouvait soulagé de pouvoir enfin placer un nom sur sa souffrance. Du positif à l'horizon, oui, je le veux, il en faut!
Fafouin vient régulièrement faire son tour. Pas longtemps mais, tout de même, un petit 5 minutes à l'occasion pour se changer... Il dort le jour et vit la nuit mais pas chez moi, on s'entend... Demeure avec des gens, disons-le, pas trop recommandables, mange peu et mal, ne sourit plus et n'a pas l'air du tout en santé.
Mercredi dernier, il est venu ici se baigner avec sa petite amie. En sortant, il a laissé traîner sur son lit des papiers... J'ai tout de suite appelé pour le prévenir... "Pas besoin maman, tu peux les garder." Alors, j'ai trouvé une "promesse de comparaître" en cour pour septembre; vol dans une voiture, recel et possession d'outils de cambriolage. J'ai fermé les yeux, pris de très très grandes respirations et me suis préparée tranquillement pour mon souper organisé, avec mon groupe de femmes et, je suis sortie. Une merveilleuse soirée où , soutien, amitié et entraide étaient au rendez-vous.
Cette semaine, je me suis tapé une bonne dose de courage en visionnant le film "Basketball Diaries" tiré de l'auto-biographie du poète et musicien Jim Carroll, et mettant en vedette Leonardo Di Caprio.
Lorsque ce film est sorti en 1995 j'ai été foudroyée, lourdement bouleversée par la scène que vous allez voir. Rien n'aurait pu présager que je vivrais la même chose avec mon garçon, Mis à part les insultes finales à la maman, c'est ce que nous avons vécu l'an dernier. J'ai hésité avant de placer cette scène sur mon blogue. Je le fais parce que j'ai envie de vous faire partager le vide juridique qui existe présentement. Avis aux âmes sensibles, ces images sont très dures, mais elles représentent parfaitement bien la réalité.
De la douleur à la prison... N'y a -t-il pas d'autres avenues possibles?