Tomber, de très haut,
Une chute des plus brutales,
Le corps recouvert de bleus
Avec quelques plais invisibles
Qui se cicatriseront
En leur temps.
Ne pas forcer,
Surtout, ne pas lutter.
La nature est bonne
Et s'occupe de tout.
Se relever, rebondir,
Avec plus de coeur au ventre,
De force et d'humilité.
Se questionner sur soi. Trop.
Puis en avoir raz-le-pompom de le faire.
Une chute des plus brutales,
Le corps recouvert de bleus
Avec quelques plais invisibles
Qui se cicatriseront
En leur temps.
Ne pas forcer,
Surtout, ne pas lutter.
La nature est bonne
Et s'occupe de tout.
Se relever, rebondir,
Avec plus de coeur au ventre,
De force et d'humilité.
Se questionner sur soi. Trop.
Puis en avoir raz-le-pompom de le faire.
Ne me touchez pas
Vous ne me sentirez pas
Ne sonnez pas à ma porte
Je ne vous répondrai pas
Ne me contactez pas
Je n'y serai pas
Ne me parlez pas
Je serai de silence
Ne me regardez pas
Vous ne verrez
Que du vent
Marcher péniblement
Fers aux pieds
Avoir si froidTellement froid
Jusque dans le fond
De l'âme
Chercher de nouveau
Le sommet de son être
Péniblement
En efforts soutenus
Parce qu'elle ne peut plus
Supporter ce froid
Celui dans lequel
Elle se sent
Immensément seule
Et inerte
Retrouver son moi
Son meilleur ami
Se blottir...
Son piqué de coton
Lui servira de pont
Entre le froid
Et la chaleur,
Entre l'enfer
Et le paradis,
Entre les ténèbres
Et la lumière
Quelle chaleur
Elle s'y engloutit
Tout doit être
De nouveau à l'abri
De ce froid insoutenable
P.S. Ne vous en faites pas chers lecteurs, je vais très bien!