Il la sentait
Et goûtait déjà si bien
Cette main de femme
Qui n'en finissait plus
De lisser sa peau
Du cou aux épaules
Des épaules au cou
Comme au dedans de lui
Vers lui, vers l'âme,
Vers tout
En un mouvement
Des plus attendrissants.
Il sentait bien
Que ses soirs heureux
À la brunante
Tiraient à sa fin
Sans cette moitié
Pour y mêler et partager
Tous ses éclats denses
De passion, de tendresse,
D'amour,
Lui, cette bombe de vie
De mille éclats de couleurs
Cette main de femme
Qui n'en finissait plus
De lisser sa peau
Du cou aux épaules
Des épaules au cou
Comme au dedans de lui
Vers lui, vers l'âme,
Vers tout
En un mouvement
Des plus attendrissants.
Il sentait bien
Que ses soirs heureux
À la brunante
Tiraient à sa fin
Sans cette moitié
Pour y mêler et partager
Tous ses éclats denses
De passion, de tendresse,
D'amour,
Lui, cette bombe de vie
De mille éclats de couleurs
N'en fallut pas plus
Il se leva d'un bon
Sans réfléchir
Car c'était là l'instant
Elle voyait le rocher
Derrière elle
Bien droit, haut et fier
Et, du coin de l'œil,
Invita l'ange en ces lieux.
De leurs murmures
En leurs pas sans bruit
Ils y étaient presque.
Déjà,
Son débordement de femme
Fallait le préserver
Le contenir,
Sachant
Qu'elle s'y abandonnerait
À un moment
Toute entière,
Tellement
Mais tellement
Et s'il lui faisait amoureusement
Épouser cette forme
Celle qui ne peut aller plus loin
Le rocher est droit et fort
Ils seront le rocher
Alors oui,
Que cette pierre
Galbe parfaitement
Mon corps
Se fondant au tien
Avec ton vent d'homme
Si chaud
Et amoureux
Dans mon cou
Me révélant tes yeux
En mes yeux
Comme il pouvait si peu
Retenir son souffle
Celui qui vient de l'intérieur
Et qui ne s'arrête qu'au sommet
Il s'avança,
L'épousant au rocher
Exactement comme ça
Son corps adhérant
Parfaitement au sien
En un mélange
Comme seul les passions
De la pulsion de vie
Peuvent se dire en silence
Ah, je vis, je vis
Simplement
Sans réfléchir
Retenir son souffle
Celui qui vient de l'intérieur
Et qui ne s'arrête qu'au sommet
Il s'avança,
L'épousant au rocher
Exactement comme ça
Son corps adhérant
Parfaitement au sien
En un mélange
Comme seul les passions
De la pulsion de vie
Peuvent se dire en silence
Ah, je vis, je vis
Simplement
Sans réfléchir
La terre, les eaux,
Le ciel et le sable
Sont les mêmes
Lorsque
Les peaux se confondent.
Le ciel et le sable
Sont les mêmes
Lorsque
Les peaux se confondent.
Viens, viens sans crainte
Je serai cette algue
Tout près de la rive
Celle qui s'abandonne
Au balancement de la vague
Qui la fait se mouvoir
Si doucement
Si doucement
Comme tes élans de hanches
Les Éboulements, juillet 2015
Les Éboulements, juillet 2015