
Bon. Alors voilà. C'est aujourd'hui qu'enfin je prends la parole; je n'en peux plus. Je n'en peux plus depuis bientôt 3 décennies. Mais, mais... Je suis patiente. On dit que la patience est d'or. En demeurant le plus possible fidèle à moi-même, honnête, franche, je me permets, en ces jours orageux et gris pour notre Québec, d'insérer ici une partie du texte que j'avais écrit lors de notre fête nationale.
FORCE

Force est de constater qu'une grande majorité d'entre nous avons encore et encore oublié qui nous sommes. Comme dit la chanson:"On y parle encore la langue de chez nous." Peut-être... et pour combien de temps encore, voulez-vous bien me dire? "Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs."Alors, ici je viens chanter ma peine et mes espoirs aussi.
PEINE
Ma peine de constater que le peuple québécois de souche et de langue française, soyons francs, ne jouons pas avec les mots, s'est encore noyé dans la foule comme un pauvre idiot sans visage, oui, sans visage, et se perd et se perd... Ma peine de constater, qu'on est si accommodant, si gentil, au péril de perdre notre propre identité culturelle tellement on manque de colonne et de respect envers nos propres racines et traditions, bon sens...
Ici je lève le voile,
Moi, j'insiste, je veux garder mon visage...
OUI
Je le veux
Et que ceux et celles
Qui veulent se joindre à nous
Pour venir apprendre et honorer
NOTRE langue française et NOTRE culture
Soient les bienvenus!
Voici où se trouve mon pays
