Voici un texte que j'ai déjà publié
Et que j'offre à tous ceux qui sont sensibles à l'invisible.
Message d'espoir
Car la vie
Coule et brille
Ailleurs que dans le matériel
Elle est si palpable et douce
À l'oreille et aux yeux de ceux
Qui prennent le temps de sentir, d'écouter
Ce que l'invisible a de si doux à nous livrer
Et s'il suffisait d'écouter
Simplement...
Petit Jean de l'invisible
-Maman, maman, viens voir, il y a des oiseaux qui veulent entrer dans la maison!
-Mais voyons c'est impossible!
- Je te le dis maman, viens voir!!!
Je n'arrivais pas à le croire. Ils étaient bien là, deux chardonnerets jaunes qui insistaient désespérément pour entrer dans la maison, claquant inlassablement leur bec à la fenêtre du salon...
Me revint alors en mémoire le message d'espoir que j'avais envoyé à Marijo, la fille de Petit-Jean, alors qu'elle souffrait de voir son père dépérir: "Regarde ce chardonneret, il se trouve à la croisée des chemins, signe que quelque chose de nouveau se présentera à toi."
Le matin de la visite des oiseaux, Petit-Jean était mort depuis la veille. Les chardonnerets ne m'ont pas quitté jusqu'à ce qu'il fut enterré. Ils venaient même à la fenêtre arrière de ma cuisine, insistants et déterminés à vouloir entrer. Mais que voulaient-ils bien me dire...Quelque chose de surnaturel se produisait. De les observer ainsi, ils m'apparaissaient presque humains.
Petit-Jean, le frère de papa, un soutien inespéré pour maman et nous tous lorsque papa était malade... Petit-Jean que j'ai veillé presque jusqu'à la fin, sur son lit d'hôpital. Çà me faisait plaisir de le faire pour lui et le temps s'arrêta... J'ai pu observer l'énorme courage d'un homme qui a voulu en finir avec la vie, a raté sa sortie, pour ensuite tenir tête à tout le monde. Il fallait respecter sa volonté, ce ne fut pas facile... Petit-Jean, après un suicide raté, un diabète avancé, une gangrène à la jambe lui occasionnant d'atroces souffrances, a refusé l'amputation parce qu'il voulait mourir... Cela ne pouvait plus continuer. Devant ses cris abominables, j'appelai l'infirmière:
- Écoutez, il faut augmenter la dose, çà ne fait plus d'effet, il souffre beaucoup trop!
- Mais si on lui donne une médication plus forte, çà va accélérer le processus de la fin.
Décidément, elle ne comprenait rien... Alors j'insistai.
- Écoutez, il a simplement voulu mourir, il n'a pas demandé de souffrir. S'il-vous-plaît ,augmentez la dose!!!
Il mourut dans les 24 heures. Il faisait très beau. Un 20 mai, c'était bien ciblé pour un fervent souverainiste et les cerisiers étaient en fleurs, avez-vous déjà senti? Magnifique... Et lorsque le mois de mai revient, Petit-Jean revit à travers la senteur subtile et douce des cerisiers...
Pour Jackss, en mémoire de Nicole
Pour Mazz, en mémoire de Marie-Michèle
Pour Grande-Dame, à la mémoire de Thomas
Et que j'offre à tous ceux qui sont sensibles à l'invisible.
Message d'espoir
Car la vie
Coule et brille
Ailleurs que dans le matériel
Elle est si palpable et douce
À l'oreille et aux yeux de ceux
Qui prennent le temps de sentir, d'écouter
Ce que l'invisible a de si doux à nous livrer
Et s'il suffisait d'écouter
Simplement...
Petit Jean de l'invisible
-Maman, maman, viens voir, il y a des oiseaux qui veulent entrer dans la maison!
-Mais voyons c'est impossible!
- Je te le dis maman, viens voir!!!
Je n'arrivais pas à le croire. Ils étaient bien là, deux chardonnerets jaunes qui insistaient désespérément pour entrer dans la maison, claquant inlassablement leur bec à la fenêtre du salon...
Me revint alors en mémoire le message d'espoir que j'avais envoyé à Marijo, la fille de Petit-Jean, alors qu'elle souffrait de voir son père dépérir: "Regarde ce chardonneret, il se trouve à la croisée des chemins, signe que quelque chose de nouveau se présentera à toi."
Le matin de la visite des oiseaux, Petit-Jean était mort depuis la veille. Les chardonnerets ne m'ont pas quitté jusqu'à ce qu'il fut enterré. Ils venaient même à la fenêtre arrière de ma cuisine, insistants et déterminés à vouloir entrer. Mais que voulaient-ils bien me dire...Quelque chose de surnaturel se produisait. De les observer ainsi, ils m'apparaissaient presque humains.
Petit-Jean, le frère de papa, un soutien inespéré pour maman et nous tous lorsque papa était malade... Petit-Jean que j'ai veillé presque jusqu'à la fin, sur son lit d'hôpital. Çà me faisait plaisir de le faire pour lui et le temps s'arrêta... J'ai pu observer l'énorme courage d'un homme qui a voulu en finir avec la vie, a raté sa sortie, pour ensuite tenir tête à tout le monde. Il fallait respecter sa volonté, ce ne fut pas facile... Petit-Jean, après un suicide raté, un diabète avancé, une gangrène à la jambe lui occasionnant d'atroces souffrances, a refusé l'amputation parce qu'il voulait mourir... Cela ne pouvait plus continuer. Devant ses cris abominables, j'appelai l'infirmière:
- Écoutez, il faut augmenter la dose, çà ne fait plus d'effet, il souffre beaucoup trop!
- Mais si on lui donne une médication plus forte, çà va accélérer le processus de la fin.
Décidément, elle ne comprenait rien... Alors j'insistai.
- Écoutez, il a simplement voulu mourir, il n'a pas demandé de souffrir. S'il-vous-plaît ,augmentez la dose!!!
Il mourut dans les 24 heures. Il faisait très beau. Un 20 mai, c'était bien ciblé pour un fervent souverainiste et les cerisiers étaient en fleurs, avez-vous déjà senti? Magnifique... Et lorsque le mois de mai revient, Petit-Jean revit à travers la senteur subtile et douce des cerisiers...
Pour Jackss, en mémoire de Nicole
Pour Mazz, en mémoire de Marie-Michèle
Pour Grande-Dame, à la mémoire de Thomas