OU L'ÉLAN DE VIE ET L'EXPRESSION D'UNE FEMME ENTIÈRE
CROIRE QUE LES CHOSES SE PRODUISENT TROP LENTEMENT OU TROP VITE EST ILLUSOIRE. LE SYNCHRONISME EST PARFAIT. CHAQUE CHOSE ARRIVE TOUJOURS EN SON TEMPS... RIEN NE NOUS ARRIVE QUI N'AIT D'ABORD ÉTÉ SENTI ET PENSÉ. POUR CRÉER LE FUTUR, IL FAUT Y CROIRE SANS RÉSERVE.
Dans ma vie, j'ai la chance de côtoyer Des gens remplis de coeur et d'esprit Et vous en faites partie Je souhaite à tous un agréable moment de fin de décennie Prenez bien soin de vous Et surtout, faites attention sur nos routes enneigées Et pour tous, en cette nouvelle décennie Plein de petits moments remplis d'amour De petits gestes peuvent faire toute la différence Et aussi remplir nos coeur....
Nanoulaterre xxx
Mot d'Adèle
Moi je tiens dans mes pattes un trésor Un os rose en tissu C'est mon cadeau des Fêtes Offert par Yang Entourée de mes maîtres Je n'en demande pas plus Et ça me suffit pour être heureuse...
Inspirée d'une gentille pensée envoyée par un de mes lecteurs , j'étais à la recherche de beauté et je suis tombée sur ce magnifique billet deBelles Plumes que je n'aurais su mieux écrire...
Bonjour! Je suis de retour Moi je voudrais vous dire Que je file le parfait bonheur ici Je suis la petit princesse de laine de Nanou Mais ça, vous le saviez déjà! Alors, pour vous, un gros bec de chien Rempli de vieille bave de crapeau Comme le dit toujours Nanou!
Adèle xxx
À vous tous
Au fil du temps J'ai appris à connaître et aimer Chacun et chacune d'entre de vous Vous faites de ce blogue Ce qu'il est devenu aujourd'hui Et j'aimerais que vous sachiez À quel point vous avez tous À votre façon Fait une différence
Je désire vous remercier Pour votre fidélité, votre respect Votre ouverture ainsi que votre grand coeur.
Et je souhaite à tous une nuit de Noël Remplie d'espérance, d'amour Et de tendresses
Encore une fois, merci...
Nanou la Terre xxxxxxxxx
Ici au Québec, que l'on soit croyants ou pas Difficile de se passer de ce chant Écrit par Adolphe Adam
Ici chanté par Raoul Jobin Avec l'harmonisation d'Ernest Gagnon Deux de nos québécois pure laine. De grands talents Maintenant disparus. et Adeste Fidele harmonisé aussi par Ernest Gagnon Ce soir, à minuit Je serai dans ma petite église du village...
Mon Fafouin est à présent dans un endroit stable, en sécurité, encadré, bien au chaud, pour un minimum de 4 mois, avec 3 repas par jour, un suivi et, école obligatoire puisqu'il est en garde fermée. Un long cheminement où la volonté ciblée sur la sécurité et le bien-être de mon jeune passait en priorité, balayait tout sur son passage. J'ai gueulé haut et fort, mais tellement... peu importe. Voilà. L'endroit n'est pas idéal, entre 4 murs sans fenêtres, comme il y a 2 ans, bon sens... mais, puisqu'il faut choisir le moins pire des pires, nous y voilà. Pour au moins 2 ans et la demie, avec ses probations sous conditions strictes, je le sens respirer enfin... Et parce que je sais et, qu'il sait aussi qu'il ne pourra pas s'en tirer seul. Il a repris goût aux sports, merveilleux. Depuis le 16 décembre, son éducatrice me dit qu'il a retrouvé son sourire.Tiens, un jour, je vais vous le montrer son fichu de sourire, alors, vous comprendrez... Le sourire de mon fils c'est comme des milliers d'étoiles qui scintillent dans le bleu de la nuit. Je le verrai sans doute le 25 en après-midi, mon grand garçon d'amour...
L'âme de Noël c'est Fafouin, ma famille, mon conjoint, ma petite maman d'amour, mes amis fidèles, les soupers de la veille, intimes, intenses, la messe de minuit, la neige qui tombe devant un bon feu de foyer, les chants de Noël, la musique, le piano, et le petit matin où la couleur au levé est unique et ne se retrouve en aucun autre moment de l'année. Bien sûr, parce que c'est Noël, parce que dans mes souvenirs, le Père Noël a laissé quelques miettes dans l'assiette de biscuits déposée sur la commode de Fafouin et a bu tout le verre de lait, parce que je les vois encore ces rennes, avant de m'endormir, la nuit de Noël...
Il existe ici au Québec un endroit unique au monde. Mais oui, comme dans l'histoire du Petit Prince, là où vit une fleur unique parmi des centaines d'autres . Cet endroit, c'est la Crypte de l'Oratoire, lorsque les Petits Chanteurs du Mont-Royal y offrent leur concert de Noël. Et lorsqu'ils commencent à chanter, c'est comme si le temps s'était arrêté depuis 1960. La tradition des Petits Chanteurs demeure fidèle à ce qu'elle était au tout début. C'est ça la magie, un mystère intemporelle, imprégné d'une grâce innommable, je puis vous l'assurer. Gilbert Patenaude en assure la direction depuis plus de 30 ans.
J'y serai ce Dimanche...
Dimanche, 20 décembre 2009, 14h Concert traditionnel de Noël sous la direction de Gilbert Patenaude à la Crypte de l’Oratoire Saint-Joseph. (Entrée libre)
L'âme de Noël c'est aussi pour moi l'Oratorio de Noël de Camille St-Saëns. Pourquoi? Parce qu'il y a de cela plusieurs années, un choeur dont je faisais partie a perdu sa directrice artistisque, de façon tragique, à peine 2 semaines avant la prestation de Noël. Nous devions présenter ce concert, les engagements étant déjà pris. Je me souviens de cette pratique où tout le monde pleurait. Allions-nous tenir le coup, accepter froidement un nouveau chef par intérim qui pourrait par miracle nous faire chanter cette oeuvre malgré la douleur? Et pourtant, ce fut magique, à la limite, grandiose. À ma connaissance, pas une seule faille ou erreur , nous avions chanté avec tout notre amour et notre coeur. Ce fut de beaux moments intenses et je crois que jamais un choeur n'a pu être autant réuni que cette journée-là. J'ai pris le temps de choisir et retenu pour vous cette interprétation si sensible et juste d'un choeur de jeunes.
Oratorio de Noël
Camille St-Saëns
No. 10 Tollite Hostias
Tollite hostias,
et adorate Dominum
in atrio sancto eius.
Laetentur coeli,
et exultet terra
a facie Domini,
quoniam venit.
Alleluia!
Prenez vos offrandes
et adorez le Seigneur
dans son sanctuaire.
Que les cieux se réjouissent
et qu'exulte la Terre
devant la face du Seigneur
car il vient.
Louange à Dieu!
Hier soir, j'ai été éblouie, troublée, remplie d'une paix immensément grande après avoir vu "Conte de Noël", adaptation d'un célèbre roman de Charles Dickens.Touchée par la beauté du message d'amour essentiel, éternel, toujours et toujours... Je pense à ce caractère sacré que représente pour moi le temps des Fêtes et, plus particulièrement celui de Noël.
Cette année, je ne verrai pas mon Fafouin aux Fêtes mais mon coeur est avec lui. J'ai tenu à faire mon sapin naturel, le plus beau qui soit, pour moi, ma famille, mes amis et en pensant à mon fils, avec beaucoup d'amour, le plus grand qui puisse exister sur Terre.
Ce qui me tient en tout, je ne vous le cacherai pas, c'est ma foi. Je suis profondément croyante. La communion qui existe entre celui qui est venu annoncer son message d'amour et moi demeure intense, intemporelle. À travers cette paix qui me guide et sa présence qui me supporte en tout, je crée, chante, écris et me garde dans la meilleure des formes. Ce soir, je sors avec Yang, doux, tendre et fidèle compagnon de mon coeur. Demain, nous apportons tous deux nos partitions pour aller au "sing-along" annuel du Messie d'Haendel. C'est une rencontre qui me comble toujours. Pour ceux qui ne connaissent pas, voici comment ça se passe: des choristes de tous les milieux sont invités à venir faire une petite pratique sur des extraits du Messie que le directeur artiste aura préalablement choisis de travailler. Puis ensuite, on chante tous ensemble.
L'entrée est libre. Voici les coordonnées pour ceux et celles qui auront envie de chanter ou simplement écouter:
Cathédrale Christ Church
635, rue Ste-Catherine Ouest
Montréal, Qué.
Je suis une amoureuse de musique et chants traditionnels de Noël. Je les aime tous mais puisqu'il faut ici choisir, voici mon air traditionnel anglais préféré. Cette rencontre musicale émouvante a été enregistrée à la magnifique Abbaye de Westminster à Londres que j'ai eu la chance et le bonheur de visiter lors d'un de mes voyages. Charles Dickens y a d'ailleurs été inhumé dans le coin des poètes.
Alors, voici pour vous tous, ma prière vibrante et remplie d'espérance.
Il faut se rappeler qu'on ne doit jamais, au grand jamais être découragé de l'homme...
Hark! The Herald angels sing
Félix Mendelssohn
Hark! The herald angels sing
Glory to the new born King
Peace on earth and mercy mild
God and sinners reconciled
Joyful all ye nations rise
Join the triumph of the skies
With angelic host proclaim
Christ is born in Bethlehem
Hark! The herald angels sing
Glory to the new born King!
Traduction française
Ecoute! Les anges divins chantent
Gloire au nouveau-né Roi
Paix sur Terre et douce grâce
Dieu et les pêcheurs se sont réconciliés
Plein de joie à toutes les nations
Joignez le triomphe des cieux
Avec l'angélique proclamation
Le Christ est né à Bethlehem
Ecoute ! Les anges divins chantent
Gloire au nouveau-né Roi!
Photos et images: -tirée de "Conte de Noël" -Cathédrale Christ Church de Montréal -Georg Friedrich haendel Félix Mendelssohn
Je me rappelle très bien ce que je faisais cette journée-là.
Pourquoi en parler aujourd'hui?
Parce que la simple résonance du mot m'était si familière. Mon papa, aujourd'hui décédé, y avait gradué en 1958. Çà sonnait sécurisant puisque çà faisait partie de la vie de mon père. Parce que ce lieu, si stable à mes yeux, est devenu une gigantesque scène d'horreur.
Parce que maman, ma tit' mimi d'amour, a une très grande amie qui, le soir du 6 décembre, a perdu sa fille. Elle s'appelait Maryse... Son père, policier de formation, a fait un point de presse devant les caméras avant d'entrer à l'intérieur et n'est jamais revenu parler aux journalistes, découvrant sa propre fille, dans le dernier local, à côté de Marc Lépine.
Parce que j'ai été témoin auditive d'un meurtre en 2001, qu'un simple plafond me séparait de l'assassin. Parce que j'aurais pu y passer moi aussi cette journée-là si j'avais eu l'idée de monter en haut. Parce que cet homme a tué quelqu'un que j'aimais et que Fafouin adorait pour ensuite foutre le feu. Parce que mes points de repère ce sont écroulés totalement cette journée-là et que le choc fut à ce point puissant, qu'encore aujourd'hui, j'ai de la difficulté à voir devant moi un long couteau de cuisine et que l'infime odeur d'un feu potentiel me fait battre le coeur.
Parce que Fafouin a été victime de violence, que cette violence m'a touché de près, qu'elle me touche encore profondément.
Parce qu'un film est sorti et que je me suis torturée l'esprit à savoir si je devais y aller ou pas et pour quelle raison je devrais y être. J'ai vu “Polytechnique” en février dernier et j’y ai trouvé ma réponse... Je ne pense pas qu'il faille des dialogues bien recherchés pour en comprendre le sens profond. La fragilité de la vie, la surprise, l'amour, la détresse, l'impuissance, l'horreur, l'immense chagrin, l'incompréhension... Ceux qui ont vécu un choc post-traumatique savent... Et les autres pourront comprendre avec compassion.
Il neigeait cette journée-là, une belle neige... Mais la neige, çà peut devenir noir et rester noir longtemps dans le coeur de ceux et celles qui ont vécu ce drame de près, à froid, en direct...
Polytechnique, dure réalité d'une partie de l'histoire du Québec à ne jamais oublier.
Une immense pensée d'amour pour la maman de Marc Lépine, forte et courageuse. Je l'admire beaucoup...
Ainsi qu'en mémoire des 919 femmes et enfants tués depuis le 6 décembre 1989