Se priver de douceur
Et de la tendresse
La plus sincère
C’est comme
Administrer une gifle
Au visage de la vie
Qui, elle,
Est toujours
Infiniment bonne
Pour nous.
Eh, toi,
Vent d’amour,
Écoute…
Elle n’a nul besoin
De s'assurer
Qu’elle peut posséder.
Où reposent-ils
Ces temps anciens,
Si lointains,
Où l'envie de charmer
À tout prix
À tout prix
S'exposait en première?
Simplement être,
Ah là, c'est bon,
La vie,
La pulsion de vie
Au naturel
Au naturel
Femme-fille
Et femme-enfant
Se confondent,
Ne formant
Qu'une seule
Et même femme.
Et même femme.
Cheveux poivre et sel
Allez,
Allez,
Vaguez au vent
Goûter son désir à lui,
Avec ses yeux à elle.
Le respirer,
Au même instant que lui
Ce désir.
Le souffle coupé
Du trop plein,
S'arrêter
Et recommencer...
Le souffle coupé
Du trop plein,
S'arrêter
Et recommencer...
Humer l'effluve
Si sécurisante
De son cou,
Effleurer avec finesse
Sa tempe,
Du geste lent
Et authentique.
Patiemment,
Elle dérobe le silence
Qui s'invite
En minutes, en heures.
Et là,
Oh, magie...
L'homme s'endort
Sans résister,
Sur sa poitrine.
Et ses yeux de femme
Savourent encore
La beauté du tout,
La beauté du tout,
Émue.
Le voici, l'abandon...
Elle t'offrira
Un tout autre langage,
Bien au delà
De la sexualité
À l'état brute,
Plaisir des sens,
Tendre, tendre le désir.
Parce que la sexualité
Devient l'unique canal
Servant de pont
À la jonction
Des âmes.
Il n'y a que ça...
Elle te parle
Comme elle le sent.
Changement de cap,
Elle est ailleurs…
Pénétrer d'amour
La jambe,
Par une caresse
Des plus divines
Elle te raconte
De sa main chaude,
Serrant autrement
L’entre-cuisse,
Celle qui
Murmure à l’oreille:
J'y suis cher
Oui, j’y suis,
T'écoute, te respecte
Et te serre en mon coeur
Ma main t'aime,
Totalement.
Prends, prends,
Cher amour...
Ouvre ta bouche
Et accueille
Le vent de silence
Avant de t'y fondre