Je n'écris pas souvent et pourtant j'en ai irrésistiblement envie, toujours. C'est que, ce qui se passe dans ma tête dépasse souvent le texte que je pourrais être en mesure d'écrire. Les mots, tendresses, bonheurs et joie de vivre se bousculent, excusez-moi si je suis heureuse, parfaitement heureuse mais je le suis.
Présentement, les cigales et criquets me procurent une paix immense. J'apprécie tellement leur chant lorsque les draps souples et doux caressent mon corps de ces nuits d'été à n'en plus finir.
Bien, je suis en vacance depuis le 22 juin dernier mais j'ose à peine le dire car, bien franchement je suis en vacance l'année durant.
Maman s'inquiète de voir que je n'aurai pas de rentes de retraite d'un bon emploi rémunéré. Je tente de lui expliquer du mieux que je peux que...Y'en a pas de problèmes et que la retraite pour moi, ça n'existe pas. Je sais, je suis hors norme. La retraite c'est quoi au juste? Le repos après le travail de toute une vie? Une vie bien remplie? Remplie de quoi au juste? Et pourquoi pas la vivre pleinement cette vie, du début à la fin en faisant uniquement ce qu'on aime?
"Reposez-vous, vous méritez de vous reposez. "
Et se reposer de quoi au juste? Le travail ne devrait pas être une tâche à accomplir, simplement pour gagner sa vie. Absurde... Le travail ne devrait pas être un travail, non, cela doit être obligatoirement un état de bonheur quotidien de partage, en chaque instant, un partage de nos aptitudes les meilleures envers celui ou celle qui vient vers nous. En cette personne, du fait qu'elle me fait confiance, j'ai le devoir de ne donner que le meilleur de moi-même en m'efforçant de demeurer sensible à ce qu'elle est, à ses besoins et, à partir de là, de m'assurer que cette personne sera, de semaine en semaine, de plus en plus heureuse.
Je pense que ce sera tout pour ce soir....
9 commentaires:
je sens un message suite à hier soir :-)
je ris encore de tes expressions, j'étais apaisée j'ai eu du mal à m'endormir car je me refaisais notre conversation
tendresse ma Nanoubis
nanou,
peut-être un peu, ce fut un si beau partage xxx
Quand on va se voir, on va se garocher dans les bras l'une de l'autre...
C'est tellement vrai ce que tu dis Nanou La Terre... Il faut savourer le bonheur ici et maintenant. Ne pas attendre avant d'être heureux. Il faut simplement l'être!
Bonne journée! xx
La musique est présente dans toutes les cultures et toutes les générations, alors tu auras toujours quelque chose à enseigner quand tu en auras envie. Ce sont des connaissances qui ne se démodent pas.
Ce billet me fait aussi penser, que l'on reste toujours parents, même quand nos enfants sont grands et on continue à se préoccuper pour leur bien-être.
Il ne faut surtout pas s'excuser d'être heureuse. Surtout pas. C'est un bel état quand on y touche.
C'est exactement ce que je voulais te dire : « Ne t'excuse pas d'être heureuse! ». Comme les fleurs laissent toujours un peu de leur parfum dans les mains qui les offrent, ton bonheur, il est contagieux. À te lire, on en reçoit tous un peu...
C'est une magnifique façon d'envisager le travail comme n'étant pas du travail! Tu imagines si tout le monde vivait comme ça? Le médecin serait toujours ravi de nous recevoir et le pâtissier ferait le pain avec joie et amour et le facteur nous livrerait le courrier en chantant. C'est comme ça que ça devrait se passer pour tout le monde.
Fleur d'âme,
oui, attendre d'être heureux c'est perdre un temps précieux...
Pierre Forest,
oui, j'ai de la chance d'avoir ma musique et c'est tout un monde de créativité dont je ne me lasse jamais.
Tu soulève aussi un point important; c'est pourtant vrai qu'on demeure parent pour toute la vie.Pas un matin et pas un soir ne se passe sans que j'aie de belles pensée pour mon enfant, même s'il est devenu adulte.
Impulsive montréalaise,
bien sûr et je t'en donne un peu et le partage avec toi xxx
Zoreille,
ton petit mot est bien intéressant. Contagieux, et bien tant mieux si çà peut se transmettre un peu, j'en serais vraiment ravie!
Femme Libre,
effectivement, je n'ai jamais envisager de travailler simplement pour gagner ma vie. Il faut obligatoirement que ça vaille la peine car une vie, on n'en a qu'une. Tiens, j'ai appris qu'il y avait encore un professeur de piano qui enseignait dans mon coin et avec encore une dizaine d'élèves! Elle songe à prendre sa retrait en septembre à 82 ans! Je trouve ça très honorable et encourageant. C'est ce que j'ai l'intention de faire aussi...
Bien sûr que ça devrait se passer comme ça pour tout le monde. Mais bien des gens mettent en priorité la sécurité financière avant le bonheur.
Je n'ai jamais vu le travail comme un état de chose plaisant, mais comme une nécessité. Je dois travailler pour survive point.
Mais cela ne m'a jamais dérangée. Pourtant, je me suis déjà surprise à me demander ce que ça serait d'aimer aller travailler... d'être heureuse et de m'amuser à mon boulot ! Ça semble bien utopique !
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