Le petit vent
À peine perceptible
En son début
Elle, elle sort de nul part
Revenant d'un songe
Dans la nuit achevée
Le matin, le matin là
La nuit parlait
Et cherchait en sa voix
La manière de dire
Exprimer comment
Elle se sentait
Au réveil
Ah...
Ouvrir un peu les yeux
Réveillée
Par le filet de vent
Un filet
Qui vient lui dire
Je t'aime
Regarder le voile flotter
En vagues fluides
Elle sent,
Referme les yeux
Et laisse entrer
Vie de vent
Dans son corps
De matin
Le petit vent
N'est-ce pas
Tout à fait...
Elle enfouit généreusement
Une de ses mains
Dans sa chevelure
Posée pêle-mêle
Devant son oreiller
Va et vient la main,
Lentement
Rien n'est aussi heureux
Que le réveil
Pure jouissance
De dans sa main
Sa chevelure devient satin
L'autre main se réjouit
Des caresses lentes
Dans le drap frais
Ne laissant
Aucun endroit
Non exploré
Le drap tout entier
Devient chaud
Bifurquer
Vers ces lieux
Où seules
Les mains habiles
Savent
Mieux que quiconque
Voyager de bonheur
8 commentaires:
Vent coquin !
Manouche,
assez coquin oui!
Ah ce jeu de mains!
Le Factotum,
elles ont beaucoup d'imagination!
Divin....exprimer une belle sensualité avec finesse et poésie .....
On ne peut pas dire là, jeu de mains, jeu de vilain.
Une bien belle coquinerie.
Bises
Un réveil tout en douceur avec cette brise matinale, c'est joli!
Geostar,
merci beaucoup...
Claude,
mais que vas-tu t"imaginer là...
Solange,
c'est le tout qui fait ce bonheur
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