Celui qui se heurte
Contre lui-même
Quelque part,
S'observant là,
Flotter à la dérive,
Meurt à petit feu
Emportant avec lui
Son désir d'amour
Totalement inassouvi
Où se cache-t-il,
L'homme,
Qu'elle puisse
Le humer à souhait
Et se remplir
Démesurément
De son odeur
Qu'il lisse ses hanches
Tendrement
Ou s'y agrippe
Férocement
Qu'il puisse,
Tout, tout...
Contempler
De nouveau
L'homme mûr,
Si présent...
S'émouvoir
Devant son abandon
Le plus total,
Laissant mourir en elle
Sa source de vie
Elle en jouit
Dans son âme
De l'éclat du spectacle
T'es beau l'homme...
11 commentaires:
Bon, le vent est de retour! Fait du bien, ça brasse des choses, le vent, ça caresse, ça emporte. "Le vent du nord. Le vent qui mord. Le vent qui défait tes cheveux." Tu connais cette chanson de Georges Dor?
Femme Libre,
le vent est toujours là mais il semble que l’homme ne veuille le saisir au vol! Pas grave... Je me sens si bien, seule avec moi-même en ce silence que personne ne peut détruire.
Mais oui, je connais cette chanson... Mes cheveux sont toujours défaits le soir, étalés sur l'oreiller et, j'y plonge allègrement mes mains…
Je souris et me sens à la fois si émue et sensible, parce que toi, malgré ta peine innommable, tu souris là. Mon amie, ta force me remplit, t'as pas idée. Je me sens si honorée de t’avoir dans ma vie chère Michèle. Je t’aime xxx
Ah ce vent fripon
qui soulève les jupons !
"Où se cache-t-il,
Qu'elle puisse
Le humer à souhait,"
On a tous un petit boisé intérieur où l'on peut se réfugier.
Bonne journée!
Manouche,
t'es donc bien drôle toi!
Le factotum,
et il est immensément bon ce boisé intérieur...
Vent vent joli vent, mais qui annonce que l'automne n'est pas loin.
On trouve ce qu'on veut dans un poème, le tien m'arrive comme un espoir tout neuf, tu es toujours juste à point pour moi!
Solange,
oui et je veux cet automne absolument magnifique.
Zoreilles,
j'ai beau chercher dans ce poème ce qui semble te rejoindre, c'est un mystère pour moi! Mais je suis heureuse qu'il te plaise et arrive à point pour toi chère amie xxx
Ne cherche plus, je vais te le dire : « T'es beau l'homme » à la fin avec tout ce joli préambule où on l'a cherché, où il s'est peut-être perdu, ou l'on aurait bien voulu qu'il s'abandonne dès le départ là où il est le plus heureux...
C'est qui m'a rejoint!
J'aime l'homme, les hommes en général et le mien en particulier. Peut-être parce que j'ai eu le père idéal pour moi, un grand-père maternel extraordinaire, deux frères que j'adore et mon meilleur ami de l'adolescence qui est devenu mon amoureux... il y a 40 ans. J'ai eu des collègues de travail que j'adorais et j'en ai eu plusieurs, des clients attachants quand j'étais à mon compte, des patrons très humains quand j'étais employée et aujourd'hui encore, j'ai des amis merveilleux.
« T'es beau l'homme » pis t'es pas mal fin aussi!
Bravo Nanou ! c'est joliment dit et assez réaliste car si se heurte à lui même part d'un coup pour flotter à la dérive et mourir à petit feu , hélas. La conclusion, comme le dit Zoreilles , est l'ouverture d'un possible optimiste qui , je l'avoue me conviendrait tant le monde a besoin de bonnes ondes !
Ox Jerry,
bienvenu dans mon petit monde! Merci beaucoup... Les ondes sont douces, tendres et positives, toujours. Elle est comme ça et compte bien le demeurer! Bon week-end!
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