CROIRE QUE LES CHOSES SE PRODUISENT TROP LENTEMENT OU TROP VITE EST ILLUSOIRE. LE SYNCHRONISME EST PARFAIT. CHAQUE CHOSE ARRIVE TOUJOURS EN SON TEMPS... RIEN NE NOUS ARRIVE QUI N'AIT D'ABORD ÉTÉ SENTI ET PENSÉ. POUR CRÉER LE FUTUR, IL FAUT Y CROIRE SANS RÉSERVE.


Auteur inconnu

samedi 12 juillet 2008

Évoluer...

Évoluer...

Avoir le privilège de sentir et d'apprécier ce qu'il y a de meilleur en chaque personne, et à un moment s'approprier ce "quelque chose de meilleur," que je ne possédais pas, afin qu'il demeure pour toujours partie intégrante de mon être.

Çà permet aussi d'honorer ce qu'il y a de mieux en chacun afin que ce quelque chose de bien soit préservé et ne meurt jamais.

Suis-je devenue meilleure pour autant? Je ne sais pas. car je ne serai jamais tout à fait à la hauteur de ce qu'il y a de plus noble en chaque personne que je connais, que j'aime, que j'ai aimé, qu'ils soient vivants ou disparues. Tous ces gens ont contribué à leur façon et sans s'en rendre compte, à faire de moi une personne plus complète.

Évoluer...

Avoir aussi le privilège d'apprendre, encore et encore...

Je trouve çà fantastique et passionnant de me rendre compte qu'en 8 ans, j'ai appris le violon, la danse trad, rencontré mon Jimminou, fait une fausse-couche, été témoin auditive d'un meurtre, assisté et vu mon père mourir, perdu mon Père Laramée, mon mentor , eut un gros accident de voiture, fait l'acquisition d'une maison, placé mon fils en Centre d'accueil, porté plainte pour voies de fait, développé la passion des fleurs et plantes d'extérieur, assisté et respecté Petit-Jean dans son désir de mourir, été bouleversée par la mort de l'enfant d'une personne que j'apprécie beaucoup, rempli ma maison d'animaux et, j'en passe.

Notre vie est remplie de joies, de drames, d'expériences, d'échecs, d'erreurs, de renoncements,
c'est çà aussi évoluer....

Évoluer...

Accepter que je puisse me tromper mille et une fois et qu'il est en mon pouvoir d'avoir la possibilité de me reprendre aussi mille et une fois...

Savoir qu'en toute circonstance, je peux toujours revenir à moi-même et m'en sortir.

Que rien n'est aussi grave que je ne le crois dans la mesure où je cesse d'accorder du pouvoir aux événements et aux choses.






mercredi 9 juillet 2008

La passion d'écrire

La passion, telle une petite flamme constante, patiente et fidèle, là... tout au creux de mon âme, n'aspire qu'à éclater au grand jour, en son temps...Et je me suis résignée à accepter ce fait, dans toutes les sphères de ma vie.

Dévorante...la voici enfin...de retour, l'écriture.

On peut dire aussi avec tout ce qu'il y a de plus déchirant et prenant, car, fidèle à l'éclosion de l'oeuf, une fois le point de non-retour atteint, je sais pertinemment que je suis faite à l'os, avec des heures de plaisirs, visions, souvenirs, questionnements et... épuisements.

Ceux qui ont vécu des moments de grâce avec l'écriture savent sans doute de quoi je parle.

Comment peut-on ne pas être littéralement vidé et crevé après ce flot envahissant d'inspiration nous obligeant sur le champs à écrire.

Et puisque tout le monde sait qu'il y a toujours un côté sombre à toute chose, l'inspiration possède ce curieux désavantage de s'imposer à l'improviste, à toute heure du jour ou...de la nuit, catastrophe. Allez, à genoux, au travail! J'oublie de manger, de boire, de dormir, de donner à manger au chien car je n'existe plus... L'enfer et le paradis réunis.

Et lorsque çà arrive la veille d'une journée qui s'annonce passablement remplie et qu'il serait souhaitable de mettre fin sur le champs à cette jouissance, qu'est-ce que je fais? Je suis incapable de raisonnement... impossible car c'est ici et maintenant qu'il faut que j'écrive. Alors, je dérape et deviens la plus déraisonnable des femmes, m'allongeant aux petites heures, épuisée, mais comblée, assouvie...

Vive l'écriture!

samedi 5 juillet 2008

Il est un temps où...

Il est un temps où, ce qu'on a accepté depuis des années ne passe plus.

Il est un temps où, on se retrouve soi-même en train de changer les choses, parce que personne d'autre ne le fera à notre place. Mais surtout, parce qu'on a essayé tant et tant de fois, encouragé, espéré, fait confiance, en recevant le pire coup de massue sur la tête parce qu'on est tombé encore une fois du 10e étages et qu'alors, on a versé toutes les larmes de notre corps.

Je n'ai pas la prétention d'être une mère parfaite. Pourtant, j'ai la ferme conviction d'avoir donné et transmis à mon fils le meilleur de moi-même, mes valeurs les plus nobles, afin qu'il devienne une personne sensible, respectueuse, ouverte aux autres et autonome dans tous les sens du mot.

Il a fallu dernièrement que je me détache entièrement de lui afin qu'il fasse ses propres choix et ce détachement nécessaire est difficile aussi pour Fafouin parce qu'il implique le fait qu'en choisissant son propre mode de vie, le mien ne doit en aucun cas être perturbé comme il a déjà été des centaines de fois.

On s'entend que lorsque je te fais confiance et que tu la sapes, désolée mais, ce lien de confiance ne peut revenir comme çà, du jour au lendemain? Çà me prend du temps merde!

Rien de bien grave ne s'est produit et pourtant, j'avais la ferme intention d'aller reconduire mon garçon ce soir au centre d'accueil, le coeur déchiré et rempli de larmes, simplement parce qu'il n'a pas compris que, moi, sa mère, j'existe et vis aussi des choses en tant que personne humaine!

Parce que je l'aime profondément et qu'il y a certaines choses dans la vie qu'il doit apprendre de toute urgence, parce qu'il n'a pas encore saisi que chacun doit mettre de l'eau dans son vin et que si quelqu'un veut continuer à faire à sa tête sans prendre en considération les sentiments et émotions de l'autre, inévitablement, çà conduit à l'échec.

Bon sens que je trouve çà difficile...