CROIRE QUE LES CHOSES SE PRODUISENT TROP LENTEMENT OU TROP VITE EST ILLUSOIRE. LE SYNCHRONISME EST PARFAIT. CHAQUE CHOSE ARRIVE TOUJOURS EN SON TEMPS... RIEN NE NOUS ARRIVE QUI N'AIT D'ABORD ÉTÉ SENTI ET PENSÉ. POUR CRÉER LE FUTUR, IL FAUT Y CROIRE SANS RÉSERVE.


Auteur inconnu

jeudi 30 juillet 2015

Le charme de la galanterie

Qu'y a-t-il de plus irrésistible et charmant qu'une belle galanterie d'homme au passage, alors qu'on ne s'y attend tout simplement pas, laissant un flot de belles émotions.

Il passe souvent avec son petit tracteur lorsque je prends mes marches sur le sentier. Il est si souriant et me fait toujours un beau bonjour. Mais cette fois-ci il me surprit en levant un peu sa casquette et baissant légèrement la tête.

Je suis totalement séduite et conquise par ce genre de galanterie rarissime. Un cadeau des plus sublimes, wow... Cà vient me chercher, vraiment. Il ne se doute pas de tout le bien qu'il me fait. En secret, je souhaite qu'il repasse et me fasse de nouveau  cet honneur, ce présent. J'en redemanderais volontiers une autre fois, peut-être deux, peut-être même trois. Je carbure, quelle gourmande je suis. Bon sens que çà procure un bien fou sur le coeur d'une femme cette galanterie, j'adore...

Tiens, cela fera désormais partie de mes petits souvenirs heureux qu'il me plait de me remémorer à l'occasion et toujours avec le plus grand des sourires...

Les Éboulements, juillet 2015

dimanche 26 juillet 2015

La messe du Dimanche aux Éboulements

Cette année, je me suis dit qu'il ne fallait pas manquer cette messe du Dimanche dans la petite paroisse des Éboulements . J'ai été grassement servie.

La messe était à dix heures trente et j'étais encore dans ma petite maisonnette lorsque j'entendis sonner les cloches à 10 heures 10. Étant donné que je ne suis qu'à cinq minutes à pieds, je me disais que je devrais peut-être m'y rendre maintenant.

Les clochent sonnent toujours lorsque j'y entre par la porte donnant sur le côté . Quelle surprise, je n'avais encore jamais entendu autant de vacarme avant une messe! Cà jase, rit, placote à tue-tête, sans ménagement. Quel party! Mais de quoi ça a l'air au Jour de l'An... C'est animé, jovial, sans prétention, un pur délice. Le tout mêlé à la chorale du Dimanche avec la bonne soeur qui dirige des voix mixtes, pures et justes avec l'acoustique parfaite. de la vieille église. Le marguillier hausse un peu le ton au micro, tentant de contenir la foule, mais il semble bien habitué celui-là et tout le monde réduit tranquillement le bruit. Y 'a tellement pas de presse, tout est relaxe ici!

Une fois l'assistance presque calmée, le curé arrive par la porte à l'avant.

-Ouf, j'arrive juste à temps, la messe n'est pas encore commencée!

Rires de la petite assemblée.

Bon, passons aux choses sérieuses...

- Je vous souhaite la bienvenue en ce Dimanche 26 juillet, fête de notre chère grand-mère, la bonne Sainte-Anne.

Bon, c'est bien, ça m'interpelle. Ma grand-mère adorait la bonne Sainte-Anne et avait toujours un lampion d'allumé près de sa petite statue sur le bureau de sa chambre. Puis, Bouda, ma grande amie, la prie beaucoup,. Alors,bingo, j'arrive dans un bon moment.

Puis, il enchaîne:

- Nous avons aussi l'honneur d'accueillir un couple qui vient fêter 70 ans de mariage, un jubilé de Platine. Ils viennent de nouveau s'unir devant Dieu. Accueillons-les chaleureusement!

Un petit couple avance d'un pas solide dans l'allée centrale. Ils sont si beaux et dignes. J'admire ces gens qui réussissent à passer toutes ces années ensembles, quel bel héritage, quelle histoire! Puis, ils viennent s'asseoir à l'avant sur les bancs d'honneur.

Une courte cérémonie vient renouveler leurs vœux, ils s'embrassent. Elle est belle avec sa petite
broche brillante qui tient son chignon soigneusement relevé. Il est beau avec ces cheveux tout blancs. Ils doivent bien avoir 90 ans mais ne les paraissent pas.

La messe du Dimanche se poursuit. Puis, vient le temps de l'aumône . Bon, comment çà se fait que quand vient le temps de la quête, je n'ai jamais une maudite cent dans mon porte-feuille! Ceux qui passent dans les allées sont habillés de bleu royal, un costume magnifique qui ressemble à ceux des soldats dans leurs habits d'apparat , la casquette et tout. J'essaie de lire ce qui est écrit sur leur belle insigne: " Garde Paroissiale, paroisse des Éboulements". Assez digne merci, je n'avais jamais vu ce genre de chose auparavant.

Puis, vient la communion. j'observe, curieuse, tout ce beau monde qui vient se rasseoir. Puis, je vois le sosie de ma grand-mère; mêmes yeux perçants, même démarche! Je suis sidérée. Ce doit assurément être de la même famille, pas de doutes possibles. J'avais l'intention d'aller la voir après la messe, mais, elle s'était  volatilisée. Dommage...

Lorsque je suis sortie, ça jasait encore sur le parvis de l'église et aussi à l'intérieur pendant que les cloches sonnaient de plus belle.

Belle découverte en ce beau coin de pays que j'aime tant, et déjà, un petit souvenir heureux...

Les Éboulements, juillet 2015


mercredi 15 juillet 2015

Les adieux à Pat


La veille des adieux à Pat , Fafouin fait un rêve vraiment pas comme les autres...
Il me raconte....

" J'étais dans le désert avec des gens que je ne connaissais pas. Nous devions aller au salon funéraire qui se trouve quelque part plus loin dans le désert. Puis, le téléphone sonne. Je réponds:

-Oui?

- Allo c'est moi...

-Hein, c'est toi Pat???

-Oui. Je voulais juste te dire de ne pas t'inquiéter, je vais bien. Je te donne rendez-vous avec moi au bar dans le désert.

-Ok!

Arrivé au bar, Pat était là qui m'attendait d'un air si relaxe, décontracté. Alors, je m'assoie à côté de lui et il commence à me parler...

-Fafouin, surtout, ne t'inquiète pas pour moi. Je veux que tu saches que je vais vraiment bien, je suis parfaitement heureux et je ne suis pas mort pour vrai, je ne suis pas mort...

- Mais t'es donc bin cave d'avoir fait ça là Pat! Qu'est-ce qui t'a pris????

-Bin, commence pas à m'insulter là!

Puis je me suis réveillé... "

_______________

Samedi matin, 4 juillet, il fait si beau, et ce sera les adieux à Pat.


Je communique avec mon fils en messagerie privée.

-Comment te sens-tu ce matin?

-Nerveux... En plus, hier soir, j'étais au centre-ville et 8 gars m'ont sauté dessus et battu, sans raison...

Bon, du calme ma fille, ne vire pas ça trop tragique en mettant l'emphase sur ce qui est arrivé. Ne dis rien. Laisse-le réfléchir par lui-même. Puis, il m'envoie une photo... Il a un œil au beurre noir et une bonne fente sur la tête. Qu'attend-il de moi là? Il m'arrive de penser que ça doit le stimuler de me voir m'inquiéter. Alors je n'embarque pas dans le jeu.

-Bon... Je vais apporter du maquillage pour camoufler ça. Avant d'entrer dans le salon funéraire, viens avec moi dans la salle de bain. Je t'arrangerai çà...

- Merci mom...

Lorsque je suis entrée au salon, accompagnée du père de mon fils, Fafouin n'était pas encore arrivé. Il y avait peu de monde. Dans un coin était assis, seul, Toxon. Pour vous situer, il y avait le trio Pat, Fafouin et Yann . Toxon c'est le petit frère de Yann qui suivait toujours la troupe. Il a 17 ans et des yeux bleus comme la mer. Je me suis approchée de lui doucement. Lorsqu'il m'a vu, il m'a littéralement sauté dans les bras, en larmes. Il me serrait si fort... Alors, je le serrai tout aussi fort aussi, pris sa tête tout contre moi et l'embrassa tendrement.


Il arrive quelques fois
Que le temps s'arrête
Et qu'il se produise 
Des choses inattendues...


Un jeune homme vient nous dire
Dans un élan de tendresse 
Tout son désarroi, sa grande peine
Parce que
Son monde vient de s'écrouler
Et c'est dans mes bras
Qu'il vient le dire...


Est-ce possible que la mort
Rapproche les âmes
A tel point 
Qu'elles ne pourront jamais
Se dissocier, se quitter?



Rappelle-toi mon beau garçon

De toute cette belle tendresse
Sensibilité, émotivité
Pureté et spontanéité
Qui existe en toi
Et qui fait ta force
Sers-toi 
De toutes ces belles qualités
Pour te projeter
Dans ce qu'il y a de meilleur en toi
La vie t'attend....

Puis, je me suis dirigée vers Caroline, la maman de Pat. Silence, amour, compassion, tout nous rassemble, des souvenirs de jeunesse de nos enfants jusqu'à la mort du sien. Sur le petit hôtel se trouve la casquette, les petits soldats et des dessins de Pat. Ça pourrait être la casquette, les petites autos et les dessins de Fafouin. Bon sens...

Je ne peux pas te consoler
Quelle atrocité...
Je ne peux qu'être avec toi, en toi
Coeur contre coeur
Tu me permets?
D'entrer dans tes yeux
Jusque dans le fond de ton âme
Vers ton silence immense,
Trop, que trop...


Nous sommes descendus, son père et moi pour attendre Fafouin dehors. Il arriva avec Yann, tous deux vêtus de noir. D'autres amis se joignent à eux. Ils parlent de tout et de rien, si heureux de se retrouver. Puis, dans un élan tout discret, mon fils s'approche de moi et me murmure à l'oreille:

-Tu viens m'man?


C'était le moment pour lui, d'un pas décidé, comme le jour où il a marché pour la première fois...

Bon bien là 
C'est le temps ou jamais
Vas-y mon gars,  fonce!
Il le faut
Courage!


Comme il me surprendra toujours mon Fafouin. Tous ses amis étaient là et son père aussi mais, c'est en compagnie de sa mère qu'il voulait vivre cette première  grande épreuve; entrer dans un salon funéraire pour faire face à la moitié de lui-même, son grand ami...


-Viens, je vais te cacher ton oeil au beurre noir...

-Mais non m'man, c'est pas nécessaire...

Des photos de Pat défilaient, à tous les âges et, quelques-unes en compagnie de Fafouin et Yann aussi. Attendrissant, tellement... Et je me rappelais, en même temps que lui.

Nous sommes restés jusqu'à la toute fin. Quand arriva le moments des adieux, j'observai tendrement mon fils, assis, en larmes, tellement démoli. J'avais si mal dans mon coeur de mère, avec tout mon vécu me revenant en mémoire. Tellement irréel et si proche à la fois, moi qui avait perdu mon grand ami, le double de moi-même lorsque j'avais 21 ans.

Puis, Fafouin s'approcha de nous .

-Merci papa, maman d'avoir été là...

Et il fondit en larmes dans nos bras. On est restés tous les trois enlacés dans le plus grand des silences...


Quelle perte, quelle tristesse cette mort inutile. Mais, à la fois, ça en prend toujours un pour faire réfléchir les autres et les ramener  les deux pieds sur terre.  C'est Pat qui aura sacrifié sa vie pour les faire réfléchir et grandir. Fafouin est déjà en changement depuis qu'il est sorti de détention et je me plais à penser que Pat était déjà avec lui, puisqu'il était déjà parti, depuis le 20 octobre dernier... À présent, Fafouin réfléchi sur le sens de la vie, de sa vie. Excellent...


J'ai tant appris en cette journée du 4 juillet. Tous ces jeunes hommes qui font les fiers à bras se retrouvant dans la fragilité la plus totale, la tête enfoncée dans le creux de l'épaule de leur blonde, les yeux bouffis. Tous, sans exception, de jeunes coeurs si sensibles et vrais...

J'ai vu tellement de beauté à les observer que je ne peux m'empêcher d'imaginer que tous ces beaux jeunes hommes vont faire quelque chose de bien, de grand, de très grand...






vendredi 3 juillet 2015

Fafouin, la vie, l'amour

En cette belle journée du 10 mars dernier, Fafouin sortait de détention. Je me dirigeais, fébrile, vers la salle d'attente, il m'y attendait. Vingt mois sans pouvoir serrer, embrasser mon fils.. Il prit ma main, la serra fort, sans la quitter,  jusqu'à ce que nous arrivions à la voiture...

- Mais qu'est-ce qui se passe Fafouin?

-Je suis si heureux maman!!!

Marlena, la petite amie de mon fils lui fut fidèle pendant tout ce temps, allant chaque semaine le visiter. Elle travaillait ce jour-là mais avait pris soin de préparer avec amour un bon souper dans la mijoteuse. Lorsque nous sommes entrés dans l'appartement, une odeur sécurisante embaumait divinement les lieux. Tout était si proprette, si accueillant. Fafouin fit le tour de la maisonnée, lentement et en silence,  à la fois ébahi et admiratif puis, vint s'asseoir à la table de cuisine. Il observait chaque recoin de l'appartement, du plafond au plancher, et répétait sans cesse:

- Je suis content, je suis tellement content...

Depuis ce temps, il a trouvé un bon travail qu'il aime, un patron qui semble vraiment l'apprécier et la mère que je suis se fait un devoir de continuer sa belle vie, avec sa musique, ses animaux, ses marches, sans toujours appréhender une catastrophe nucléaire lorsqu'il l'appelle ou s'imaginer les pires situations qui n'existent que dans son esprit. Fini, terminé. Et ça fonctionne!

Ce qui empêche d'avancer
C'est la peur de l'inconnu
Mais l'inconnu
Peut nous dévoiler
De bien belles surprises...

_____________

Fafouin vit un grand deuil depuis le 17 juin dernier. Les restes de son meilleur ami, Pat, ont été retrouvés dans la Rivière du Nord, à St-Jérôme. Une mauvaise décision de sa part, un accident qui aurait pu facilement être évité mais qui lui a malheureusement coûté la vie. Le soir du 20 octobre 2014, Pat et 3 compagnons ont été surpris à tenter de voler de l'argent dans une machine à liqueur. Ils se sont alors éclypsés en voiture. Les policiers les ont interceptés. Les 3 compagnons n'ont pas opposé de résistance mais Pat s'est enfui à vive allure. Il avait bu, il faisait noir, il est entré dans la forêt, un endroit qu'il ne connaissait pas. Certaines falaises sont très abruptes et mènent directement à la rivière. On croit qu'il a chuté, s'est assommé et inconscient, serait tombé dans la rivière. Cela se serait fait très rapidement ce soir du 20 octobre dernier.

Il y a deux mois,  avant la découverte du corps, je reçois un coup de téléphone de Fafouin.

-Maman, je ne vais pas bien. J'ai pas dormi de la nuit. Ça fait 2 fois que je fais le même cauchemar. Je suis dans un genre de party à l'extérieur. Je me retourne et, de l'autre côté de la rue, il y a Pat, accoté contre un gros arbre et qui me fixe les yeux exorbités et effrayé!

Et vous savez où ils ont retrouvé Pat? Accroché aux racines d'un gros arbre qui poussait dans l'eau...

Donc, le soir du 17 juin, je reçois un appel de Fafouin:

-Bonjour Fafouin, comment vas-tu?

-Ça ne va pas bien du tout maman, ils ont retrouvé Pat...

...

-Et tu es où là?

-Je suis chez moi. Ça ne fait pas longtemps que je le sais. Je viens de tout renvoyer mon souper. Puis là, je ne sais pas quoi faire. Je suis complètement perdu là...

- Dis-moi, est-ce que tu veux que j'aille te chercher?

-Je ne sais pas... Je... Oui maman, viens me chercher.

Je l'ai déposé chez son autre grand ami Yannick. Il avait besoin d'être avec lui. Lui, Pat et Yannick formait un trio tissé serré...

_________________

J'ai passé la journée du 18 juin chez Caroline, la maman de Patrick. Elle et moi, on en a vu des vertes et des pas mûres avec nos fils respectifs. On s'est entraidées, inquiétées souvent à leurs propos. Ce que j'appréhendais le plus pour mon fils, bien c'est elle qui le vit. Et la mort, bien c'est irréversible... Ce que nous avons vécu toutes les deux ce jour-là ne s'explique pas, ne se décrit pas.

Elles restaient là
À se serrer les mains
Si fort, mais si fort
L'une se sentant si petite et impuissante
L'autre venant de perdre l'amour de sa vie
Son enfant...
Il y avait dans ses yeux une si grande douleur
La  dévastation  la plus totale
Son monde venait de s'écrouler
L'autre le voyait dans son regard
Et dans le plus pur des silences 
S'engagea entre elles un discours des yeux
Celui qui vient de l'âme
Pendant qu'une s'accrochait si désespérément
L'autre s'appliquait
À ramasser délicatement 
Les briques qui tombaient 
Une à une
Ton enfant, ton bébé...


Mon fils  vint nous rejoindre dans l'après-midi en compagnie de Yannick. mais il manquait le 3e mousquetaire... Ils vinrent s'asseoir dans le salon, les yeux bouffis par trop de pleurs et demeurèrent assis, le regard inanimé, aguard.

-Ça se peut pas, c'est pas vrai...

disait Fafouin, la tête entre les mains. Yannick demeurait immobile et en souffrance. Je regardais tristement ses deux jeunes  âmes qui vivaient pour la première fois de leur vie, leur premier  grand coup dur, perdre leur meilleur ami.

C'est donc ça la souffrance
Mais ça fait donc bien mal
On était donc pas préparé
On se croyait invincible
Et puis...
Qu'est-ce qu'on va faire
Comment on va faire
De quelle façon
On va passer au travers
C'est trop souffrant, trop...

Je comprends tellement sa souffrance à  Fafouin... J'ai perdu aussi mon grand ami Luc, ma moitié, à 21 ans, par suicide. Je voulais mourir. Ça m'a pris 2 ans avant de pouvoir en parler sans m'effondrer. Mais du calme la mère, il va le vivre d'une façon différente de la tienne, il va souffrir, affreusement, mais, il va s'en sortir, plus grandi que jamais, avec un coeur  et une force de plus. C'est ça qui est bien dans la vie, acquérir l'expérience,  des tonnes d'expériences, celles qui nous rend plus solide, plus aimant envers les autres et nous fait déplacer des montagnes.

Pour Pat, c'est demain que ça se passe au salon. Ce sera douloureux, très, mais, à la fois une journée remplie de tendresse et d'amour. Parce qu'il n'y a que ça qui compte vraiment dans la vie... l'amour.

En attendant, je jongle un peu dans ma tête. Je n'ai pas le manuel d'instruction qui dit comment on fait pour soutenir son fils qui vit assurément l'une des plus grandes peines de sa vie.

Bien là, je prendrais bien une bonne bouffée d'amour tendre, enveloppée simplement dans des bras d'homme aimant.