CROIRE QUE LES CHOSES SE PRODUISENT TROP LENTEMENT OU TROP VITE EST ILLUSOIRE. LE SYNCHRONISME EST PARFAIT. CHAQUE CHOSE ARRIVE TOUJOURS EN SON TEMPS... RIEN NE NOUS ARRIVE QUI N'AIT D'ABORD ÉTÉ SENTI ET PENSÉ. POUR CRÉER LE FUTUR, IL FAUT Y CROIRE SANS RÉSERVE.


Auteur inconnu

vendredi 24 juin 2011

Mon Québec, mon pays...



Bonne fête mon pays mes amours
Mon vent du fleuve
Ma neige et mes feux de joie
Mes gigues et reels
Au son du violon endiablé
Mes éclats de rires
À n'en plus finir
Mes petites gorgées de caribou
Mes fêtes et légendes
Et surtout merci
À ces ancêtres, mes racines
Qui ont fait de moi
Ce que je suis maintenant
Mon Québec, mon pays, mes amours ...

Nanoulaterre xxx



Mais, mais, écoute encore...

Imagine....

Cher Félix...


"Le tour le L'île"
Félix leclerc
arrangements de François Dompierre






vendredi 17 juin 2011

Deux femmes libres

En ce vendredi midi, nous nous sommes permis une petite escapade dans le cente-ville de Montréal, si courte, trop à mon goût. Il faudra y revenir.

Un bon diner tout près de la Place des Arts, au grand air, par un midi torride, chaud et humide. Ouf... Je n'aime pas le centre-ville avec cette tornade de monde mais, parce que c'est elle, j'y vais, sans broncher, pour la simple et bonne raison que je l'aime et qu'elle réussi à me faire oublier ce tourbillon dans lequel je ne suis pas habituée, ou, plutôt, dans lequel je me suis déshabituée.

En fait, il n'y a qu'en la compagnie de Femme Libre que je peux allégrement me retrouver en ces endroits. Elle est "centre-ville", je suis "champs de maïs", et pourtant, nous nous rejoignons, et, de plus en plus je crois, c'est aussi ça le bonheur...

Femme Libre, une personne que je respecte énormément et apprécie, de plus en plus. Elle est, comment dire, gentille, authentique, si belle comme femme et unique, oui, unique, je la mets dans mon petit livre.

De plus, nous avons eu la chance d'écrire notre petit mot d'amour dans le livre d'Or de Claude Léveillée, sur la même page en plus. Une parole qui demeurera dans l'éternité...








samedi 11 juin 2011

Léveillée et Piaf

Alors voilà
Quoi de plus à rajouter...
Poignant...
Ça me rentre dedans comme le vent du fleuve
Quelle poignée de bonheur
La musique, la créativité, la passion, c'est ça
On n'est plus là, on est, c'est tout...
Pour ceux et celles qui connaissent leur histoire
Pour mes amis de France
Pour mes amis du Québec

Nanoulaterre xxx







vendredi 10 juin 2011

Mon premier billet

Dans mon paradis

Dans mon paradis
Un jour tu viendras
Il n'y aura ni dieux ni diables ni anges
Qu'une source claire avec du lilas

Et un lit de paille au fond d'une grange


Claude Léveillée, 1964







C'était un 4 janvier 2008. J'ouvrais mon blogue pour la première fois et parlais de ma passion pour mon sapin et de lui...

Lors d'une émission radiophonique, en octobre de l'année précédente, un hommage lui était rendu pour son anniversaire. J'écoutais religieusement l'émission tissée de brides de vie, interviews, chansons, douces poésies et passions. Vautrée dans mon fauteuil, jetant un regard bienveillant sur mes arbres, savourant le vent venant danser au travers les branches, j'étais particulièrement heureuse. On pouvait lui écrire un petit mot. Il m'avait inspiré, je l'ai fait.

Comme la plupart de vous tous ici au Québec, je suis bouleversée.

M. Léveillée...
Une partie de nos racines
De notre âme
De notre culture
Disparait avec vous
Si vous saviez...
Nous vous avons tant et tant aimés
Pour vous aujourd'hui
Je dédie de nouveau mon premier billet...
___________________


Billet du 4 janvier 2008



Hommage à Claude Léveillée


Par un doux après-midi d'automne
Savourant du visage le rayon de soleil
Traversant la fenêtre de mon salon
Je me laisse bercer de cette voix,
Chaude, à la fois enveloppante,
Sécurisante, tellement sécurisante
Quel bonheur, encore, toujours,
Et je m'endors de sa paix...

Il m'est arrivé souvent, très souvent
De penser à vous
Comment se porte-t-il, que devient-il...

Et imaginer vous visiter
Simplement être près de vous
Me demandant...
Qu'est-ce qui lui ferait bien plaisir
Que pourrais-je bien faire
Pour lui rendre une parcelle du bonheur
Que j'ai eu à l'écouter.

Je me surprends à vous chanter ma préférée
Le navire de l'enfance
Afin de vous faire boire et goûter
À votre tour
Mais peut-être l'avez-vous déjà entendue...
Oui, je sais, c'est fou
Mais c'est à cause de vous.

Monsieur Léveillée,
Merci d'avoir été là en chansons,
En paroles, en tendresse,
Merci d'être encore là...

Nanoulaterre, octobre 2007

____________

Quel dommage, je n'ai pas trouvé en video "Le navire de l'enfance" Je me contenterai donc d'écrire le texte de cette merveilleuse chanson...


Le navire de l'enfance



Quand on entre dans la vie
On est seul
Seul sur son navire
Beau navire effarouché
Qui se lance en pleine mer
À l'assaut des soleils
Des bouts du monde
De celui, de celle qu'on aimera
Et qui sera pour toujours
Notre compagnon de bord

Viens ma mie je t'emmène
Je te prends
Je te fais mon lit d'amour
Viens ma mie depuis le temps
Depuis le temps que moi je t'attends
Belle amour attendue
Je t'emmène en cette mer
En notre mer
En cette nuit
En notre nuit
Moi qui t'aime tant

Quand on entre dans la vie
Bah... on est seul
Seul sur son navire
Beau navire effarouché
Qui se lance en pleine mer
À l'assaut des soleils
Des bouts du monde
De celui, de celle qu'on aimera
Et qui sera pour toujours
Notre compagnon de bord

Il arrive parfois
Que le ciel et la mer
Font tempête
Ne sont plus qu'un trou noir
Et on se tient à la barre
Et ça craque de partout, ça chavire
Ce navire, mon amour
Cette mer mon amour
Toi qui m'aime tant

Quand se calme la mer
Le ciel et la tempête
On se retrouve seul
Sur son navire
Désert, désert
Est le navire
On ne sait trop que faire
On ne sait trop que dire


Mais parce qu'en nous bat un coeur
Et sommeille l'espoir

On remet de nouveau les voiles
Et on reprends quoi?
La mer!
À l'assaut des soleils
Des bouts du monde
De celui, de celle qu'on aimera
Et qui sera tout à la fois
La vie, la mer, la vie!


Claude Léveillée

(extrait du disque "L'étoile d'Amérique", 1970)


Ne dis rien...





Le temps d'une chanson




...

samedi 4 juin 2011

Et le bonheur

Mais qu'en est-il du bonheur?

Tout simple au fond,
En mon âme est sa résidence
Chaque jour, en paix et libre
il y inspire profondément et lentement
Tout ce dont il aspire à l'intérieur
Et ces aspirations ignorent la fin
Puisqu'il en a fait une habitude solidement encrée
Si bien que le bonheur ne sent et ne peut souhaiter
Ni accepter rien d'autre

Mon âme désire, rêve, bouillonne ardemment,
passionnément,
Toujours, inlassablement,
Puis, en chaque instant, doit sélectionner...
Elle en a si peu à faire cette âme, de 24 heures,
Les jours sont ainsi faits.

Je souhaiterais vivre 150 ans au moins
Cela me donnerait le temps et la possibilité
De faire tout, vraiment tout ,
Expérimenter au centuple
Toutes les passions qui m'habitent
Encore plus, afin de vivre, goûter une seconde fois,
Et peut-être, une 3e fois si j'en ai la chance
Ce bonheur intense

Mais voilà que je n'ai d'autre choix...
Que de sélectionner, trier, privilégier
Un instant de bonheur plutôt qu'un autre
Afin d' y accorder toute la place...

Chaque jour, consacrer un temps précieux
À laisser le souffle du bien-être
Pénétrer en moi
Tout comme une drogue enivrante
J'y ai pris goût

Le temps, ce temps qui défile
Si lentement je le veux
En un silence bienfaisant
Et sécurisant
Tel l'histoire de toute une vie
Au ralenti...



P
our Herbert, Arabesque de Schumann Op.18