Mon bonheur ne peut m'échapper bien bien longtemps, vous pensez bien.
De samedi dernier jusqu'à mardi, je ne m'appartenais plus. Mais qu'est-ce, 4 jours de lutte pour le bien-être de son jeune dans la vie d'une femme? Rien du tout. Je savais que, malgré l'épuisement que cela pouvait engendrer, je saurais passer au travers et me remettre sur pieds.
La décision, je l'ai prise lorsque j'ai vu, de mes yeux vu, l'endroit où mon fils a été retrouvé et arrêté le matin du 21 août dernier. On l'a retrouvé couché dans le bac de recyclage de vêtements de l'église de mon quartier, très amoché par l'alcool et la drogue, en compagnie d'un autre jeune avec lequel il n'avait pas le droit d'être. Il fut amené au poste de police puis, emprisonné.
Téléphone...
"Maman, ça va pas bien..."
"Qu'est-ce qui se passe Fafouin?"
"Je suis en prison..."
Après m'avoir expliqué ce qui est arrivé, qu'il était en bris de condition, je lui dis:
"Comment te sens-tu??"
"Très mal..."
"Et où es-tu présentement?"
"Dans une cellule."
" Et à quoi ça ressemble?"
" Il y a des barreaux, c'est une prison maman!"
Pourtant, hier matin, j'ai senti le bonheur et l'équilibre revenir avec les outardes, traversant d'une rive à l'autre au vent frais du matin . Il n'y a qu'ici, au bout de l'île, qu'on peut avoir le privilège de les admirer, volant si bas, nous effleurant presque, de leur crie rassurant emporté par le vent. Et les outardes, je les savoure depuis des années, jusqu'aux froids des fins d'automne où ils repartent vers le sud.
Il y a 5 ans, lorsque je revins à la maison avec l'urne de papa, que tout fut terminé, j'ai senti mon corps se faire lourd, suppliant le ciel de s'arrêter. Ce mardi, l'appel de mon corps fut si foudroyant qu'il n'en fut pas autrement que de m'y soumettre à sa volonté. Je n'ai, je crois, jamais été aussi fière d'avoir persisté avec foi et fermeté dans ma volonté de vouloir des soins pour mon fils car je savais qu'au plus profond de moi, sa place n'était pas en cellule. Bon sens, si je n'avais pas été là, présente et insistante, mon fils prenait directement le chemin de la prison.
Deux jours à courir après le procureur de mon fils et celui de la couronne. Tassant même un grand fainéant de 6 pieds en toge qui voulait passer devant moi lorsqu'on attendait tous en rang pour voir le procureur de la couronne, des dizaines d'avocats et... moi.
"Est-ce que vous avez déjà vu un parent attendre en ligne parmi les avocats?"
lui dis-je.
"Non" me dit-il.
"Et bien ce sera la première fois!!!!"
J'étais un lionne, rien ne pouvait me détourner de mes objectifs de venir en aide à mon garçon. Tassez-vous, je grogne... J'ai argumenté, expliqué, insisté, pleuré à chaudes larmes dans le bureau du procureur de la couronne et je me foutais bien de ce qu'il pouvait penser de moi. J'étais moi, point!
Finalement, nous nous sommes retrouvés, l'avocat de mon garçon, le procureur de la couronne et moi-même à trouver ENSEMBLE la meilleure solution pour mon garçon. Puis, à la cour, en entrant, le procureur de la couronne est venu me voir et a pris ma main dans les siennes avant d'aller prendre sa place à l'avant.
Une cure fermée de 15 jours c'est bien peu mais, c'est un début. La cure plus longue lui faisait peur, il n'y était pas prêt. On va faire avec... Il avait le choix, c'est lui qui décidait, mis au pied du mur quand-même, mais il a choisi la cure. L'endroit a très bonne réputation. Aucun client n'en sort insatisfait, ce qui n'est pas mauvais en soi. Il pourra toujours y revenir...
Le premier soir, je sorti de la voiture et, traînant la valise remplie de linge, je vis mon fil courir vers moi et me sauter dans les bras. Il était en pause avec d'autres résidents.
"C'est ma mère, c'est ma mère!" disait-il aux autres...
Voilà...
Aujourd'hui, je suis allée payer la balance de son séjour et lui ai fait cadeau d'un petit chapelet, un petit goéland et de mes mots d'encouragement de maman. Puis, je suis allée me recueillir devant l'urne de mon grand-père pour le remercier d'être un ange-gardien du tonnerre.
Ce soir, Yang a préparé un bon souper et m'a fait la surprise d'une bonne bouteille de vin. Puis, j'écoute des vieux airs de chanson française, j'adore, merci grand-papa.. Que puis-je demander de mieux, mission accomplie. On repart à l'aventure avec un corps neuf et reposé.
Demain est un autre jour.
Du bonheur? En voici, trois de mes faiblesses...
Pour Nanou et Catherine...
De samedi dernier jusqu'à mardi, je ne m'appartenais plus. Mais qu'est-ce, 4 jours de lutte pour le bien-être de son jeune dans la vie d'une femme? Rien du tout. Je savais que, malgré l'épuisement que cela pouvait engendrer, je saurais passer au travers et me remettre sur pieds.
La décision, je l'ai prise lorsque j'ai vu, de mes yeux vu, l'endroit où mon fils a été retrouvé et arrêté le matin du 21 août dernier. On l'a retrouvé couché dans le bac de recyclage de vêtements de l'église de mon quartier, très amoché par l'alcool et la drogue, en compagnie d'un autre jeune avec lequel il n'avait pas le droit d'être. Il fut amené au poste de police puis, emprisonné.
Téléphone...
"Maman, ça va pas bien..."
"Qu'est-ce qui se passe Fafouin?"
"Je suis en prison..."
Après m'avoir expliqué ce qui est arrivé, qu'il était en bris de condition, je lui dis:
"Comment te sens-tu??"
"Très mal..."
"Et où es-tu présentement?"
"Dans une cellule."
" Et à quoi ça ressemble?"
" Il y a des barreaux, c'est une prison maman!"
Pourtant, hier matin, j'ai senti le bonheur et l'équilibre revenir avec les outardes, traversant d'une rive à l'autre au vent frais du matin . Il n'y a qu'ici, au bout de l'île, qu'on peut avoir le privilège de les admirer, volant si bas, nous effleurant presque, de leur crie rassurant emporté par le vent. Et les outardes, je les savoure depuis des années, jusqu'aux froids des fins d'automne où ils repartent vers le sud.
Il y a 5 ans, lorsque je revins à la maison avec l'urne de papa, que tout fut terminé, j'ai senti mon corps se faire lourd, suppliant le ciel de s'arrêter. Ce mardi, l'appel de mon corps fut si foudroyant qu'il n'en fut pas autrement que de m'y soumettre à sa volonté. Je n'ai, je crois, jamais été aussi fière d'avoir persisté avec foi et fermeté dans ma volonté de vouloir des soins pour mon fils car je savais qu'au plus profond de moi, sa place n'était pas en cellule. Bon sens, si je n'avais pas été là, présente et insistante, mon fils prenait directement le chemin de la prison.
Deux jours à courir après le procureur de mon fils et celui de la couronne. Tassant même un grand fainéant de 6 pieds en toge qui voulait passer devant moi lorsqu'on attendait tous en rang pour voir le procureur de la couronne, des dizaines d'avocats et... moi.
"Est-ce que vous avez déjà vu un parent attendre en ligne parmi les avocats?"
lui dis-je.
"Non" me dit-il.
"Et bien ce sera la première fois!!!!"
J'étais un lionne, rien ne pouvait me détourner de mes objectifs de venir en aide à mon garçon. Tassez-vous, je grogne... J'ai argumenté, expliqué, insisté, pleuré à chaudes larmes dans le bureau du procureur de la couronne et je me foutais bien de ce qu'il pouvait penser de moi. J'étais moi, point!
Finalement, nous nous sommes retrouvés, l'avocat de mon garçon, le procureur de la couronne et moi-même à trouver ENSEMBLE la meilleure solution pour mon garçon. Puis, à la cour, en entrant, le procureur de la couronne est venu me voir et a pris ma main dans les siennes avant d'aller prendre sa place à l'avant.
Une cure fermée de 15 jours c'est bien peu mais, c'est un début. La cure plus longue lui faisait peur, il n'y était pas prêt. On va faire avec... Il avait le choix, c'est lui qui décidait, mis au pied du mur quand-même, mais il a choisi la cure. L'endroit a très bonne réputation. Aucun client n'en sort insatisfait, ce qui n'est pas mauvais en soi. Il pourra toujours y revenir...
Le premier soir, je sorti de la voiture et, traînant la valise remplie de linge, je vis mon fil courir vers moi et me sauter dans les bras. Il était en pause avec d'autres résidents.
"C'est ma mère, c'est ma mère!" disait-il aux autres...
Voilà...
Aujourd'hui, je suis allée payer la balance de son séjour et lui ai fait cadeau d'un petit chapelet, un petit goéland et de mes mots d'encouragement de maman. Puis, je suis allée me recueillir devant l'urne de mon grand-père pour le remercier d'être un ange-gardien du tonnerre.
Ce soir, Yang a préparé un bon souper et m'a fait la surprise d'une bonne bouteille de vin. Puis, j'écoute des vieux airs de chanson française, j'adore, merci grand-papa.. Que puis-je demander de mieux, mission accomplie. On repart à l'aventure avec un corps neuf et reposé.
Demain est un autre jour.
Du bonheur? En voici, trois de mes faiblesses...
Pour Nanou et Catherine...
24 commentaires:
Heureux de ton retour chère Nanou,j'espère que le bonheur ne te quittera plus jamais,bon weekend.
Chère Nanou,
Le bonheur te glisse parfois des doigts mais tu sais toujours le rattraper au vol.
Fafouin savait qui appeler... Il est en sécurité, bien entouré, grâce à ta persistance et ton amour.
Luis Mariano, un souvenir heureux de ma jeunesse... À écouter sans modération.
Amitiés, tendresse et becs chinois.
Sue
« C'est ma mère, c'est ma mère! »
...c'est pas magnifique, ça, d'un grand gars de 18 ans à ses compagnons, des jeunes que l'on serait souvent tentés juste de punir, tous dans le même panier.
Garde en toi cette victoire c'est une réserve, un trésor, pour toi, pour des jours moins faciles, que personne et certainement pas moi ne te souhaite, la maladie n'étant pas trop prévisible. Il y a de quoi, en effet, être fière au-delà de tous les mots.
Merci pour ce partage de joie, Nanou contagieuse. Elle fait du bien à tes lecteurs et lectrices.
Zed xxx
*** Tu es une vraie battante Nanou !!!! Tu fais face, tu te bats pour ton fils et tu trouves des moments de bonheurs parmi tout cela c'est FORMIDABLE Nanou ! Bravo ! ton fils peut être fier de sa maman !!!!!
GROS BISOUS !!!! ***
Boujour, Nanou.
Quelle belle démarche, Nanou.
Ton amour pour ton fils a été écouté et entendu. Ce qui te lie à ton fils est plus fort que tout et c'est réciproque.
J'ai des larmes de bonheur, ce matin.
Et puis, en dehors de ta foi, il y a ta lucidité...
Tu sais qu'une rechute est possible.
Mais tu sais aussi, avec les "décideurs" quel chemin emprunter maintenant.
Un grand pas est franchi...
Je suis heureux.
Bon dimanche.
Je t'embrasse bien fort.
P.S. Les chansons donnent le ton...
On peut sentir ta satisfaction à travers ton message. Quand on a le sentiment d'avoir posé le bon geste, il y a cette sérénité qui nous envahi et qui recharge les batteries. La réaction de ton fils, lorsque tu es allé le voir est aussi très significative. L'amour que vous vous portez l'un à l'autre est inconditionnel, très fort et çà, çà n'a pas de prix.
Bravo! Pour les actions concrètes, pour le résultat, pour la musique intemporelle, pour la vie qui continue, pour les combats où il y a des victoires et des défaites mais surtout, bravo pour ne pas lâcher tout en lâchant-prise (équilibre délicat s'il en est)et bravo de savoir parler de bonheur envers et contre tout.
Bravo pour ta force et ta détermination Nanou la Terre... Dans ce genre de situation, je me rappelle toujours une phrase qui m'a été répétée maintes et maintes fois, il y a de cela quelques années:
"Garde espoir, dis toi que le "fond" est bon..." Bonne journée!
Simo,
le bonheur ne me quitte jamais mais l'énergie oui, quelques fois! Merci Simo!
Grimimi,
mais oui. Son papa est encore une fois parti sans laisser d'adresse et de téléphone. Il ne demande pas non plus de nouvelles. Longue histoire et un autre déchirement pour mon Fafouin car ce n'est pas la première fois que ça arrive.
Alors j'ai frappé dans le mille pour Mariano. Sans modération, mais oui je comprends. Mariano, c'est un soleil, comme Trenet d'ailleurs...
Zed,
je fus aussi surprise qu'émue, si tu savais... Je ne m'attendais tellement pas. Tout ce qui comptait pour moi c'était qu'il se retrouve dans un endroit positif pour son évolution personnel.Là où il est, il y a de tous les âges et du personnel avec une grande expérience et vécu surtout, ce qui est très rassurant et aidant.
Cela fait déjà partie de mes moments heureux et il y en a tant..
N'espérons pas une autre bataille trop tôt. Je prie afin qu'elle soit espacé le plus loin possible. Et je demande à la vie un moment de tranquillité afin de refaire mes forces pour pouvoir affronter le reste.
La bataille n'est pas gagnée. Des années de souffrance exigent des pansements plus longs afin de calmer les blessures de son coeur.
Nancy,
merci Nancy. Vois-tu, je ne peux faire autrement. Je ne suis pas faite pour être malheureuse. e contraire ne serait pas aidant pour Fafouin, alors ai-je le choix finalement!
Herbert,
cher Herbert... Et tu le sais aussi. Plusieurs rechutes sont possibles. On ne guéri pas en 15 jours des blessures d'une vie de jeune adulte.
Et dire que t'as aussi passé par là. Il faudra raconter Herbert, c'est si important...
Personne ne décide à la place de autres à moins que qu'on en le veuille aussi. J'ai compris bien des choses dans le système adulte et assez vite merci!
Les chansons donnent le ton, oui, entre autre "Boum":
"Car mon amour est plus vif que l'Éclair
Plus léger qu'un oiseau, qu'une abeille
Et s'il fait boum
S'il se met en colère
Il entraîne avec lui
Des merveilles."
Pierre F.,
comme je suis contente de te voir ici!
Oui, je me sens le coeur libre et joyeux. J'ai tellement déplacé d'air, ouf... Quel démon s'est emparé de moi...Faudra pas m'en demander tant dans une semaine ni même dans deux...
Le lien, toujours garder le lien, peu importe ce qui arrive, c'est si important Pierre... merci de ton passage, merci...
Femme Libre,
je t'assure que la femme zen a pris une débarque en cour pour faire place à un mur de brique indestructible...Tu dis si bien le sentiment qui m,habite: "Ne pas lâcher tout en lâchant prise. T'as tout compris. Mais quel défi. Le bonheur me court après, peut-être à cause de mes souffrances de la vie?
Fitsou, l'ange-gardien,
ce soir je prends le temps de te lire, tes billets sont si profonds... Désolée d'avoir négligé, je n,avais pas assez de mains ni de têtes pour tout faire..."Garde espoir, dis-toi que le fond est bon." Je soupçonne que tu aies vécu quelque chose de semblable toi...
merci pour tout...
C'est une belle victoire bien méritée. Tous tes efforts n'auront pas été vains. On voit que ton fils t'aime et qu'il a confiance en toi. C'est une nouvelle qui me réjouit pour toi.
Tu as raison de te battre. Fafouin est chanceux. Tu as tellement raison. Ça paye d'être vrai, d'être soi, de se battre pour ce en quoi on croit.
Wow.
La force faite mère, faite femme !
à toutes les fois que je viens ici, je me rassure en me disant que ça se peut !
On peut vivre avec un enfant comme ça et retrouver sa dignité, son sourire et la confiance.
Merci !
Si fière!... je suis si fière de toi mon amie. Admirative aussi pour toute ta force, ta ténacité, ta persévérance. Ce qu'il y a d'Amour dans un coeur de mère n'est-ce pas? Et des antennes aussi, des radars, des sonars même! Il contient tout ce qu'il faut pour capter les besoins et les états d'âme de nos enfants, même devenus grands. On puise dans ce coeur à une source inépuisable de foi, de confiance, de bons mots et de courage. Je suis si heureuse que tes efforts et ta lutte soient pour une fois récompensés. Enfin! une victoire notable. Oh! la bataille n'est pas gagnée encore, il faut être lucide, mais quelle satisfaisante victoire. Il ne peut en découler que du bien, et des semences de bonheur pour l'avenir.
Je t'aime très fort.
Désolée de ne pas t'avoir recontactée ce weekend, j'ai été très prise moi aussi...
Caresses et gros bisous
courageuse et exemplaire Nanou qui se bat contre vent et marée, pour son fils, contre lui-même s'il le faut.
je suis convaincu que cela lui fera le plus grand bien d'être en cure fermée.
mon neveu, dont je t'ai parlé en privé, va beaucoup mieux avec les années qui passent même si le chemin est encore ardu, mais il travaille dans une usine et il aime son travail, il a son permis de conduire depuis peu, etc.
"C'est ma mère, c'est ma mère!" disait-il aux autres... il ya beaucoup d'amour dans ces simples mots. Tu es son phare dans la tempête...
Voilà qui est formidable, Nanou! J'ignore pourquoi, c'est aussi un langage maritime qui me vient à l'esprit :
Le phare dans la nuit, cette lumière qui ne s'éteint jamais, l'ancrage sur ton roc solide, l'île aperçue dans la tourmente, à l'abri des récifs, la force d'amour que tu incarnes pour lui a pu te transformer en lionne rugissante au bon moment et faire de toi un instrument eficace, un tremplin pour son mieux-être à lui et par le fait même, le tien.
Qu'importe s'il rencontre encore des déferlantes dans son voyage au long cours... Son bateau est fait pour naviguer et tu en es la capitaine qui n'a jamais abandonné le navire.
Cette victoire, savoure-là pleinement, elle est le résultat de beaucoup d'amour, de patience et de persévérance.
***
De ces trois chansons, celle de Tino Rossi, Rossignol de mes amours, m'a rappelé de doux souvenirs d'enfance. Ma mère chantait ça en faisant son « ordinaire » le matin, avant d'aller travailler. Moi, je la suivais partout et je l'admirais, j'aurais voulu étirer le temps, ne jamais aller me faire garder. Rossignol de mes amours...
Quel texte! Ouf!
Je te découvre et je reviendrai, en me permettant de te lever mon chapeau pour être cette maman que tu dépeins... On en voudrais tous une comme cela! :)
xXx
Solange,
ce qui est aidant c'est que le papa n'est plus là pour me couper l'herbe sous le pied, ce qui a nui à l'aide, pendant des années.
Ce n'est que le début pourtant, le chemin sera long et oui, le plus important c'est de garder ce lien précieux avec Fafouin.
Joan Durand,
si je me bats Joan c'est parce que je suis convaincue qu'il est souffrant et que sa place n'est pas en prison. Dans les prisons provinciales, rien de concret n'est offert aux détenus. C'est une perte de temps mais surtout, sa situation émotionnelle risque de se détériorer davantage s'il est emprisonné.
Laluna,
on peut retrouver tout ça Laluna, mais, il faut avoir atteint le fond du baril pour ne plus jamais retomber dans les souffrances, car, comme tu le sais, c'est extrêmement souffrant pour le parent. Alors, viens plus souvent ici, on va s'aider d'accord!
Bouda,
chère amie de toujours, mon amie, ma grande amie...Mais cette force, tu l'as aussi. Il faut te rappeler les dernières semaines de secondaire de ton fils, tous tes questionnements, ta présence auprès de lui,ton dépassement, ta douleur de maman dans ton coeur et ta persévérance à demeurer un parent présent et aimant.
Nous livrons en quelque sorte un combat fort semblable et beaucoup de belles choses arrivent présentement, autant de ton côté que du mien, ne trouves-tu pas? Faut pas lâcher et continuer de les les aimer, envers et contre tout.
Le moins que l'on puisse dire c'est que mes antennes étaient allumées pas à peu près ces lundis et mardis de la cour. Et comme j'expliquais à Solange, c'est bête à dire mais le père, n'étant plus dans le décors, je peux enfin avancer sans me faire mettre des bâtons dans les roues, pour la première fois depuis des années.
Non, la bataille est loin d'être gagnée mais, Fafouin m'a dit qu'il était tanné de souffrir et ne monte plus sur ses grands cheveux lorsque je lui parle d'évaluation... C'est un grand pas en avant...
On se reparle alors ce week-end?
Je t'embrasse tendrement mon amie xxxx
Éléonore,
je suis bien heureuse de retrouver le petit renard ici! Il faut savoir choisir ses batailles et celle-ci était nécessaire oui.
L'endroit où il est a très bonne réputation et peu importe ce qu'il en fera dans l,avenir, il va en garder de très bons souvenirs, cela ne peut qu'être une corde à son arc.
le plus difficile c'est que je en peux pas lui parler lorsque je vais lui porter ses choses et, oui, à chaque fois, je L'entends dire aux autres fièrement: "C'est ma mère!"
Ça me fait du bien de penser simplement que je peux lui être enfin utile...Merci pour ton soutien...
Zoreilles,
comme c'est bien dit Zoreille... Alors, cette force d'amour était terriblement grande, lionne j'étais, inébranlable, rien ne pouvait me faire chavirer. J'ai dû être guidé par une force autre que la mienne...
De la patience surtout, car j'ai été, pendant des années, bloquée par le papa. Savais-tu qu'un père qui n'a pas la garde, qui ne paie aucune pension alimentaire, a le droit d'interdire des services pour son enfant et que personne ne peut rien faire?C'est pourtant la réalité!
Merci de ton passage et de ton soutien...
Rossignol de mes amours a fait une autre heureuse...
La silencieuse,
bienvenue dans mon univers pas toujours rose et merci de tes bons mots...
Nous sommes maman jusqu'à la fin de notre vie n'est-ce pas! Et tu fais du bon boulot.
Je suis contente de lire ça ce matin !
C'est une belle victoire !
T'as jamais lâché...
Bravo à toi !
xoxox
bonjour nanou... J'admire tant ta sérénité... Cette grande force qui jaillit de toi. Ce courage et l'humilité. le pouvoir de résillience. Tu as une ame si belle, je t'envie. Mon coeur est avec toi, mes prieres sont tournées vers toi et ton garcon. Je t'aime, je te fais un gros calin de nounours. xx
Pur Bonheur,
oui, et quel beau rôle que celui d'apprendre à aimer vraiment...Merci
à toi...
Dominique,
c'est une belle victoire que je garde précieusement dans mon coeur car tout change si rapidement, son équilibre est si fragile...
Mel Alpa,
la résilience tu l'as aussi et même plus, plus, plus... Un gros merci pour tes prières. Moi ça va, lui en aura grand besoin présentement.De plus, son père est gravement malade...
je te lis avec beaucoup d'emotion
super ta perseverance,
il faut avancer et tu le fais avec beaucoup de courage
affectueuses pensees
OiseauBird,
merci beaucoup. Parfois, il faut par contre savoir se retirer momentanément...
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