Il s'appelait Paul. Mais non, pas St-Paul comme l'apôtre mais, c'était tout comme. Paul était mon grand-papa d'amour, ma lumière, mon rayon de soleil, ma sécurité. Comme il était bon, gentil, patient, tout ce qu'une petite-fille pouvait rêver d'un grand-papa. Lorsque ma grand-mère partait pour l'hôpital, je me précipitais vers le téléphone:
-Grand-papa, est-ce que je peux venir coucher chez toi?
-Mais oui ma petite fille!
-Est-ce que je pourrai jouer sur le piano?
-Tu pourras jouer tant que tu veux ma petite fille!!!
C'était le bonheur total. Grand-papa sifflait toujours en se levant le matin. J'étais heureuse, il me transmettait sa joie de vivre. Je passais des journées sur le vieux gramophone à écouter les 78 tours. Il m'arrivait de me piquer le doigt sur l'aiguille qu'il fallait changer plusieurs fois. Je composais de petits airs accompagnés, sur les notes noires du piano.
-C'est beau ma petite fille continue!
Cette photo représente beaucoup pour moi. C'était un Dimanche de Pâques. Grand-papa et moi sortions de l'église puis, au milieu des marches extérieures il me dit:
-Ne bouge pas Nanou, grand-papa va prendre une belle photo de toi.
Une photo de moi... Comme j'étais fière. Surtout avec mon beau chapeau de paille et mon petit sac à main assorti. Je l'aimais mon sac à main décorée d'une belle marguerite teintée de rose, bleu et vert pâle, toute en paille elle aussi. Je me rappelle avoir prise cette pose, tout naturellement, la main posée sur la hanche. Il faisait beau, c'était Pâques, j'étais heureuse avec mon grand-papa...
-Grand-papa, est-ce que je peux venir coucher chez toi?
-Mais oui ma petite fille!
-Est-ce que je pourrai jouer sur le piano?
-Tu pourras jouer tant que tu veux ma petite fille!!!
C'était le bonheur total. Grand-papa sifflait toujours en se levant le matin. J'étais heureuse, il me transmettait sa joie de vivre. Je passais des journées sur le vieux gramophone à écouter les 78 tours. Il m'arrivait de me piquer le doigt sur l'aiguille qu'il fallait changer plusieurs fois. Je composais de petits airs accompagnés, sur les notes noires du piano.
-C'est beau ma petite fille continue!
Cette photo représente beaucoup pour moi. C'était un Dimanche de Pâques. Grand-papa et moi sortions de l'église puis, au milieu des marches extérieures il me dit:
-Ne bouge pas Nanou, grand-papa va prendre une belle photo de toi.
Une photo de moi... Comme j'étais fière. Surtout avec mon beau chapeau de paille et mon petit sac à main assorti. Je l'aimais mon sac à main décorée d'une belle marguerite teintée de rose, bleu et vert pâle, toute en paille elle aussi. Je me rappelle avoir prise cette pose, tout naturellement, la main posée sur la hanche. Il faisait beau, c'était Pâques, j'étais heureuse avec mon grand-papa...
13 commentaires:
Bonjour, Nanou.
Ton beau chapeau...et tu étais mignonne comme tout...
Ton grand-papa devait être très gentil...
Tu en parles avec tant d'amour.
Et bonnes fêtes de Pâques à toi et à ceux que tu aimes.
Je t'embrasse.
Bon coco, chère Nanou. Ton grand-papa d'amour, le piano... Tiens, tiens...
Rien d'« extranc » dans la suite, alors!
Bises, Zed
Bonjour Nanou,
Nous ne nous connaissons pas mais nous avons plusieurs amis communs où l'on se croise parfois.
C'est chez l'une d'entre elles que j'ai aperçu cette photo avec le titre de ce billet. J'ai été attirée, j'ai cliqué et me voilà!
La photo est émouvante. Le texte aussi. J'ai beaucoup aimé. Comme tout ce qui vient de l'enfance, la mienne ou celle des autres.
Ah les beaux chapeaux de pailles.
Que de beaux souvenirs.
Comme nous aimions étrenner pour Pâques.
Ça sent bon le printemps!
Merci pour ce sourire qui s'est formé sur mes lèvres ce matin.
Joyeuses Pâques à toi!
Tu me rappelles des souvenirs à moi aussi. Dans le temps à Pâques on étrennait chapeau de paille et gants. Tu étais bien mignonne.
salut Nanou,c'est beau le chapeau
bonnes fêtes de Pâques à toi et à ceux que tu aimes.
oh oui quelle belle petite fille ! Mais quelle mémoire tu as, les décorations sur le sac à main ! Je suis éblouie...et puis à Pâques c'était souvent le début du printemps, de marcher en souliers était un tel bonheur !
Bonnes Pâques à toi !
xx
Je te souhaite de bien commencer cette semaine avec de joyeuses Pâques ! Pascal.
Bonsoir Nanou,
Ce sont tes souvenirs et ils me rappellent tellement ma relation avec mon père qui m'achetait mon chapeau de paille.
Un enfant aimé a beaucoup de chance...
Becs sue-crés xx sur sorbet glacé.
Un grand bonjour à la etite fille qui a grandi...dans la musique...
Peux-tu me raconter un peu ?
Seulement si tu le veux.
Bonne journée.
Bisous
Herbert,
merci. Mon grand-père c'était de l'or en barre, la bonté, la gentillesse même.Il m'a beaucoup encouragé dans tout ce que j'entreprenais, comme mon père et ma mère aussi.
La musique tient une grande place Herbert dans ma vie et dans celle de ceux qui m'ont précédée.Un jour...
À bientôt!
Zed,
j,ai mangé 2 petites poules en chocolat(vilaine fille).Pour le reste, hum...oui.
Zoreille,
bienvenue dans mon petit univers!
Je te croise aussi un peu partout dans les blogues que je fréquente. Merci de ton commentaire. Il y a certains moments dans la vie qu'on n'oublie jamais, comme ce petit Dimanche de Pâques. Par chance, la photo vient fixer dans le temps cette mémorable journée!
Freda,
ça t'a fait sourire, alors j,en suis ravie. Bon sens qu'on les aimait ces chapeaux, oui! mais j'y pense, tiens, je n'avais pas mes petits gants blancs...
Solange,
alors, pour toi aussi de beaux souvenirs? Je n,ai pas mes petits gants sur la photo... snifff...
Simo,
merci! J'espère que tu as passé un beau week-end de Pâques...
Rainette,
merci! je suis certaine que toi aussi tu as conservé dans ta mémoire certains souvenirs de ton enfance!J'avais oublié les souliers! Mais oui, c'est important. Ce n,est qu'à Pâques qu'on avait le droit d'enlever nos bottes pour la première fois de puis l'hiver! Je me rappelle la sensation du " plus dure sur le sol" à l'extérieur,avec nos souliers lors de cett première journée. Des souliers ça claque, pas les bottes, n'est-ce pas?
Grimmimi,
alors ça revenait à ton père cet achat, mais c'est super!
Oui, lorsqu'on a la chance d'être aimé... J'ai eu ce privilège d'avoir été aimée de mes grands-parents et de mes parents. Tes petits-enfants aussi ont ce grand privilège d'être aimés par leur Grimimi...
Quel beau souvenir, ton grand père était un homme merveilleux et j'ai ressenti beaucoup d'amour dans ce billet, j'en ai des larmes aux yeux. Merci de le partager avec nous.
Bises
Gélisa,
mon grand-papa était une personne remplie d'amour. J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir le connaître!
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