Il y avait les suites pour violoncelle de Bach
Ma petite chaise du dehors
Et le noir de la nuit
Perceptible bien au-delà de la brume
Que j’aspirais de tout mon Être
Tels ces papillons
D'un corps éperdument épris
D'amour et de désir.
Ces gouttes imperceptibles
Retenant à la fois la vie, la mort,
L'amour, la terre, le foin,
L'herbe mouillée,
Des histoires de vies à n'en plus finir
Je les savoure
Je savoure tout
Totalement éhontée
Comme on apprécie la chair lisse
D'un seul et même respire langoureux.
Puis cet arbre obscur au loin
Me laisse entrevoir
Ses contour parfaitement définis
Que l'on ne peut percevoir
Que lorsqu'on est parfaitement à l'écoute
Alors seulement là
M'est donné d'admirer
Toute la beauté des choses.Les Éboulements, juillet 2015
4 commentaires:
C'est beau.
Dans un beau décor les paroles viennent facilement, très joli.
c est beau...
Femme Libre,
merci... La presque finale de l'Ange s'en vient bientôt...
Solange,
merci beaucoup! Oui, c'est si inspirant, un lieu de rêve pour celle qui adore écrire!
Audrey,
merci beaucoup! Et bonne semaine à toi xxx
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