Bon. Alors voilà. C'est aujourd'hui qu'enfin je prends la parole; je n'en peux plus. Je n'en peux plus depuis bientôt 3 décennies. Mais, mais... Je suis patiente. On dit que la patience est d'or. En demeurant le plus possible fidèle à moi-même, honnête, franche, je me permets, en ces jours orageux et gris pour notre Québec, d'insérer ici une partie du texte que j'avais écrit lors de notre fête nationale.
FORCE
Force est de constater qu'une grande majorité d'entre nous avons encore et encore oublié qui nous sommes. Comme dit la chanson:"On y parle encore la langue de chez nous." Peut-être... et pour combien de temps encore, voulez-vous bien me dire? "Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs."Alors, ici je viens chanter ma peine et mes espoirs aussi.
PEINE
Ma peine de constater que le peuple québécois de souche et de langue française, soyons francs, ne jouons pas avec les mots, s'est encore noyé dans la foule comme un pauvre idiot sans visage, oui, sans visage, et se perd et se perd... Ma peine de constater, qu'on est si accommodant, si gentil, au péril de perdre notre propre identité culturelle tellement on manque de colonne et de respect envers nos propres racines et traditions, bon sens...
Ici je lève le voile,
Moi, j'insiste, je veux garder mon visage...
OUI
Je le veux
Et que ceux et celles
Qui veulent se joindre à nous
Pour venir apprendre et honorer
NOTRE langue française et NOTRE culture
Soient les bienvenus!
Voici où se trouve mon pays
22 commentaires:
Il se passe des choses bien choquantes, à être trop accomodant on va finir comme en Europe avec de sérieux troubles.
Chère, chère Nanou
D'abord, merci d'en parler.
Hélas, point de pays nous n'avons et la Charte du Canada peut être invoquée à tout moment pour contredire celle du Québec, même si celle-ci était changée comme il le faudrait.
Point de pays, car la soumission FAIT hélas partie de notre culture. Comme la pédophilie et l'inceste, comme la soumission d ela femme, comme les cérémonies vaudou de baptème pour exorciser le démon des bébés, comme la demande de la « main » d ela fille par le gars, puis à son père avec preuve d'achats et de crédit, le paiement du mariage par le père de la fille, qui passe d'un propriétaire tuteur à un autre, comme... Et tous ces stéréotypes entretenus.
Es-tu d'accord avec moi qu'il ne faut certainement pas garder tout et à notre tour revenir en arrière? Je suis contente d'être rendue au moins là, même si c'est trop peu, toujours trop peu, dans notre lutte pour la reconnaissance de l'égalité des sexes. Pas question de retourner en arrière pour aucune raison que ce soit, pour moi, mais de s'affirmer dans nos gains et de fermer bien carré les issues au reste.
La dernière « blague » de Charest : interdire le hidjab, ce serait discriminer les religieuses québécoises qui portent le voile.
Go, Ti-Jo le mou, go! Je ne les appellerais pas « ma sœur » non plus. mes sœurs vont de l'avant, POINT. De une. Et on en voit tellement souvent, de nos jours, des religieuses voilées!!! Coudons, au moins trois cents dans mon petit quartier (je ne parle pas de tout l,arrondissement, là...)! Ah non... Ça se sont des femmes qui contrairement à nous, ne sont pas des putes, bien que représentant « satan » et ses tentations (me demande même comment je fais pour ne pas devenir gaie, à force d'en voir, des irrésistibles...), se font respecter, ELLES.
Es-tu allée lire chez Sisyphe? commentaire? De quoi avoir honte de se faire mettre les pendules à l'heure par nos anciens/nes immigrants/es et les réfugiées ou allumées personne arabophones.
As-tu remarqué, comme moi, le retour en force du talon sot?
Table des secrètes.
Parlons-en, cela repose sur NOUS dorénavant QUE SUR NOUS!
endione (endionne pas, point)
xxx Zed
J'avoue que dans mon fond de campagne, le problème de la langue et du hidjab ne se pose pas trop... C'est plutôt l'inverse ici : un touriste anglophone a bien du mal à se faire servir, personne ne le comprends !
Disons qu'il est bien difficile d'ameuter les masses en-dehors de Montréal sur les problèmes de la langue et de la religion... Ça ne les concerne tout simplement pas, parce que le problème ne se pose pas...
Il se pose en Abitibi affirme Zoreilles qui y habite et ailleurs aussi, il semble bien.
Zed
Parlons-en à l'hunitun (unisson en nouveau latin :D)
Oui, pas facile, et les jeunes, trop souvent préoccupés pas leurs nombrils, et je ne les blâme pas, ils ne connaissent pas mieux... Alors eux le Québec... ?
J'sais pas comment ça va finir tout ça...
Mon loup est un patriotique, il lit tout, il est même très obsédé pas l'histoire du Québec... Et son sort...
Les deux autres aussi...
Mais comme ils le disent, ils se cherchent un parti et un leader... Un vrai, avec des couilles...
On lâche pas, faut continuer d'espérer que les jeunes se réveillent...
ESPOIR !
Comme dit Zed, Merci d'en avoir parlé.
Ici, au nom des libertés civiles, il faut tout cacher, même qui ont est. Cacher nos crucifix, cacher nos visages, cacher les scandales politiques, cacher les débats, cacher la vérité. Faut pas d'enquêtes publics. Laissons faire la police, laissons-là tout regarder dans des salles fermées et baricadées.
Ce ne sont pas les policiers qui sont à blàmer, mais les politiciens qui les exploitent quand ça fait leur affaire et de la façon qui fait leur affaire.
La police de Montréal a voulu interdire aux manifestants de se couvrir la face avec des cagoules, surtout celles qui ont l'habitude de tourner à la violence. Cette loi existe à New-York depuis 1857, elle existe en France et dans plusieurs pays civilisés.
Ici, la policde de Montréal a dû baisser les bras. Les défenseurs des droits civils disent que ce serait contre les libertés civiles que de défendre de se cacher le visage pour maniferster.
???!!!
Nous sommes un peu les victimes de notre principale qualité... En arrivant en Amérique, nos ancêtres ont dû cohabiter avec les Amérindiens et avec les Anglais... Cela demandait de la tolérance et de l'ouverture...
Maintenant, nous avons de la difficulté à affirmer des règles de base de notre société...
J'ai vécu un événement à l'université où des étudiants d'immigration récente ont très mal interprété les propos de deux conférencières, deux jeunes femmes très articulées qui étaient venues nous parler de leur expérience d'enseignement au Togo...
L'humour servait à dédramatiser des situations vécues et susceptibles d'être vécues par des étudiants qui pourraient décider d'aller là-bas...
Pour moi, ce qui en est ressorti, c'est que nous, les Québécois, avons davantage pris la peine de les comprendre qu'eux... Une de mes amies (Marocaine) m'a dit: je suis chez moi ici...
Ouin... Moi je considère que je suis chez les Amérindiens, mais que par la force des choses, nous cohabitons et devons nous comprendre...
Lors de la crise d'Oka... j'étais sensible à la cause des Mohawks..Leur façon de faire m'a heurtée, mais je peux comprendre que génétiquement c'est un peuple de guerriers...
Bon je suis partie... lol...
Nous ne faisons pas partie de la constitution et il semble que ce soit une confération qui ait été signée au départ (des états indépendants unis...)... compliqué la politique...
Chose certaine, en attendant le référendum qui fera du Québec une nation, je ne peux que remercier les États-Unis d'avoir voulu annexer le Québec lorsque nous avos été abandonnés par la France et conquis par l'Angleterre... Au moins, ils nous ont laissé la "chance" de parler notre langue et pratiquer notre religion... (ce ne sont pas tous les conquis qui ont cette chance... prosternons-nous!! - je blague là...)
Juste une petite mise au Point, si tu permets, chère Nanou...
Caro et cie
Avec sourire...
Même le Canada a été forcé d'admettre, de reconnaitre officiellement que le Québec est une nation. Il y avait comme un problème majeur à reconnaitre les Premières Nations, en tout petit nombre, à négocier l'indépendance des Inuits (Nunavut) sans reoonnaitre le peuple fondateur de l'actuel territoire du canada, notre encore pays, en fait un territoire.
Amérindiens est le terme colonisateur donné par ceux qui (loin d'être les premiers, d'ailleurs) étaient venus d'Europe (Amerigo Vespucci (rôle controversé, pensait que de notre côté était un nouveau continent; pour Amérique, croit-on et Indiens pour là où allait et croyait être Monsieur Colombus, à la recherche d'épices et se croyant en Asie, en Inde).
Je suis chez moi, ici, sinon, il faut que tous, y compris les Premières Nations, retournent en Afrique, berceau, à ce jour de l'humanité.
Il ne faut pas mettre tous les Mohawks dans le même panier. Des gens en provenance des Premières Nations ont su s'intégrer à la société moderne très discrètement, d'autres en protégeant aussi certains aspects de leur culture respective. Ils ne sont pas à déifier ni les uns ni les autres, pas plus que nous. En arrivant ici, des Français, non plus à mettre dans le même panier, ont voulu « civiliser » les sauvages. En les tuant, les arrachant à leur famille, les habillant comme les Européens, changeant leur nom et surtout, surtout, en les « convertissant » (comme on convertit des devises à la « V »érité de la foi catholique. Au Nunavut, on a fait la même chose, agressant aussi sexuellement, entre autre, les enfants arrachés à leur famille pour aller les éduquer dans des écoles. Peu peuvent encore s'adresser à leurs grands-parents dans leur langue, il semble. Beaucoup de suicides, drogue, alcool, problèmes sociaux.
Désolé d'avoir pris toute cette place, Nanou... Tu m'en veux-tu si je t'offre une belle reollose pour m'excuser? Je suis tannante, je sais. Je vais être plus tranquille de retour au travail, dans plus d'une semaine, youpi, encore ce temps pour dormir.
Merci pour cette belle réflexion, ce cri du coeur.
Je crois que sans le savoir nous avons encore et toujours des réflexes de colonisés. En effet, nous avons été vaincus et dominés par les Anglais et nous savons appris à nous faire petit.
Ce n'est que par la force du nombre que nous sommes encore là, car la volonté des Anglais si ils en avaient eu le pouvoir aurait été notre assimilation complète.
Cependant, ceux qui proposent des solutions trop simples et trop tranchantes se leurrent, l'éternel combat entre liberté individuelle et liberté collective, entre intégration et assimilation, entre respect de l'identité du peuple qui acceuille et l'extrème nécessité dans laquelle nous nous trouvons d'avoir recours à l'immigration fera toujours de cette question un tango dificile à danser.
Car il ne faut pas se leurrer, nous avons besoin des immigrants pour combler notre démographie déficitaire...
Je voudrais aussi réagir à ce passage qui me semble un peu confus:
"je ne peux que remercier les États-Unis d'avoir voulu annexer le Québec lorsque nous avos été abandonnés par la France et conquis par l'Angleterre... Au moins, ils nous ont laissé la "chance" de parler notre langue et pratiquer notre religion... (ce ne sont pas tous les conquis qui ont cette chance... prosternons-nous!! - je blague là...)
C'est parce que lorsque nous avons été conquis par l'Angleterre les États-Unis n'existaient pas encore comme pays indépendant, mais à titre de colonies britanniques...
C'est au printemps de 1756 que débuta en Europe la guerre de Sept Ans (1756-1763). La guerre de la Conquète (en Amérique) se termine par la cession de la Nouvelle-France à l'Angletre en 1760.
La guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique opposa les colons britanniques d'Amérique du Nord, à leur métropole, la Grande-Bretagne, de 1775 à 1783 (date du traité de Paris qui officialise la création du nouveau pays)
je ne crois pas que les dites colonies anglaises avaient pour projet d'annexer la Nouvelle-France alors que'elles se préparaient bien plutôt à se séparer de l,empire britannique... mais on s'éloigne du sujet qui est le Québec face à la diversité et à l,affrimation de son identité culturelle propre.
Et bien,
y'a de l'action ici!
Je vous reviens...
Nanoulaterre
»Éléonore
Là, tu a mis le doigt sur l'une des date ancrées dans ma mémoire d'enfance. ¦D Et je suis allée vérifier. 1763, le Traité de Paris, mettant fin officiellement à la guerre de Sept Ans (1756-1763) entre la France et la Grande-Bretagne.
Pour compléter, il faut rappeler que les États-Unis possèdent l'Alaska (champs pétrolifères, gaz, richesses naturelles), possèdent pas mal de morceaux du Québec, si je ne m'abuse, en particulier de la ville de Québec. Sans parler de la main-mise commerciale. Il faudrait vérifier si ceci est vrai : des soldats prêts à envahir le Québec s'il avait voté en faveur de l'indépendance lors du fameurx dernier référendum. Les États-Unis aimeraient beaucoup mettre la main sur le Québec qui, en plus de son petit côté exotique, possède des richesses naturelles qui lui manquent... Pensons à l'électricité, les minerais et probablement ce qu'il nous reste de forêt.
Zed ¦)
asifyi (quand même, faut se fier à touskadi, Zed! :D)
Solange,
on est déjà dans le trouble!
Zed,
faut pas me remercier, c'est un élan incontournable pour moi.
Heureusement, un pays j'ai dans mon coeur. Du plus loin que je me rappelle, et même dans mes voyages à l'étranger, j'ai toujours dit que je venais du Québec et lorsqu'on me disait: "Ah, vous venez du Canada?", je rectifiais le tir en disant: "Non, je viens du Québec, mon pays c'est le Québec." On ne comprenais pas toujours mais j'expliquais.
Soumise, point je ne suis et jamais je n'ai été. En 1980 (j'étais quand-même dans la vingtaine), je demeurais avec une amie à Notre-Dame-de-Grâces et je me plaisais à entrer dans l'autobus avec mon macaron du "OUI", alors que l'autobus étais passablement rouge.
Ça me procurait beaucoup de satisfaction, j'étais fière de mes convictions... Je suis un peu plus sage depuis mais je résiste toujours à l'assimilation. Tiens, hier, j'ai reçu encore un appel uniquement en anglais pour mes services et je n'ai répondu qu'en français. Poliment, je leur demande s'ils parlent français. Sinon, je leur dit que mes services se donnent uniquement en français. Voilà.
Pour l'égalité des sexes, je suis entièrement d'accord. Pour moi, aucun compromis. Et ça veut dire que turbants, voiles, burquas et compagnie devraient obligatoirement demeurer dans le pays d'origine avant d'entrer ici au pays.
Pour les religieuses, je dois avouer bien franchement que ça ne me dérange pas du tout. Et de un, pour moi ça fait partie, qu'on le veuille ou non de notre culture, de NOS traditions, et de deux, personne ne les a soumis, obligé à leur choix. Elles ne marchent pas derrière un homme.
J'avoue cependant que ça pourra éventuellement être source de débat au niveau du choix du Québec de demeurer une province laïque.
Lorsque je fais des petites retraites d'un week-end, dans le silence, j'aime bien manger avec les "bonnes soeurs." Je me sens chez moi. Peut-être que dans une vie passée j'en étais une? J'aime tellement la solitude...
Qui est Sisyphe? Et le talon sot?
Le problème se pose partout, même ici dans mon petit secteur reculé.
Merci, oui, ce petit bout d'histoire je le connais bien!
Bien sûr que non, il ne faut pas mettre tous les Mohawks dans le même panier, à commencer par... ma grand-mère paternelle. (Mon arrière grand-mère était Mohawk).
Et dire que les"amérindiens" étaient si recevants avec les étrangers, à commencer par les amérindiennes... Mais ça c'est autre chose... Passons...
Quand on pense qu'on nous présentait les pères colonisateurs comme de grands martyres...
États-Unis... Mettre la main sur le Québec... J'y pense aussi depuis un certain temps. Notre eau, notre eau...
Merci Zed...
Touchatou,
et pourtant, le problème va se poser bien assez vite, tôt ou tard Touchatou.Raison de plus pour conserver vos positions!
Dominique,
ils se cherchent un parti et un leader vrai et ils ont raison. Ça prend du neuf, un petit vent de nouveauté... patriotique. J'attends aussi avec eux. Mon Fafouin est bien impliqué aussi. Peut-être à cause de mes propres convictions. Je lui ai tellement répété qu'il était important de garder notre culture, notre langue, nos traditions et de se faire respecter.
Ils se réveilleront les jeunes, j'ai confiance.
Ce mouvement des Jeunes Patriotes, ça m'allume...
Jackss,
comme j'ai dit à Zed, faut pas me remercier, c'est un élan incontournable pour moi...
Tu touches là un point vraiment important, source de problèmes perpétuels: la m... charte des droits et libertés qui brime et empêche tout le monde d'avancer. Et ça va tellement loin cette charte. Ici, ça m'a atteint dans ma propre vie avec le père de mon fils qui avait le droit à son opinion en allant jusqu'à interdire tout service de soutien à mon garçon lorsqu'il était plus jeune. Police,juge, avocat ne pouvaient faire quoi que ce soit. Seules les menaces de le dénoncer à la protection de la jeunesse, venant d'une intervenante éclairée a pu faire bouger les choses. On parle ici d'un acte de violence psychologique dont le but était de contrôler encore la maman de son fils. Ça c'est extrêmement grave Jackss...
Grave aussi le fait d'acquitter un homme qui a usé de violence physique sur le simple fait que le jeune ne veut pas porter plainte, que c'est son droit de le faire, malgré les preuves accablantes et le fait qu'ils aient avouer tous les deux...
Ah Jackss, tellement d'injustices, de lois désuettes à modifier...
Caro,
je retiens dans tes propos le sort des amérindiens. J'avoue y penser aussi très souvent. je me sens redevante envers eux, peut-être à cause de mes origines Mohwaks du côté de ma grand-maman paternelle. Je dois sans doute avoir ce sang guerrier dont tu parles, ça c'est certain.Je n,aime pas non plus la façon dont les français ont traité le peuple amérindien lors de leur venue ici. Ça me fait honte...
Éléonore,
combler notre démographie déficitaire oui, mais pas au détriment de s'effacer complètement comme société distingue? Alors, quelle serait LA solution pour toi?
En passant, je te remercie pour cette belle page d'histoire! Je sais que tu as les connaissances appropriées en tant qu'historienne.
Au contraire, chère Nanou, les religieuses étaient autant au service des messieurs que les autres voilées... leurs esclaves. Faut lire le commentaire d'Accent chez nous, qui en parle parfaitement.
Sisyphe, omniprésent chez moi,les talons sots sont la version critiques des talons hauts.
Notre culture a aussi ses vicissitudes, ses aberrations et il faut y faire aussi le ménage, ce que nous avions mis tant d'efforts à faire, réussissant partiellement, dans les écoles cathos, qui au mépris des enfants, servant d'otages, se battaient pour rester en arrière. Excellent billet chez Caboche à ce sujet, relatant les grandes lignes de sa propre expérience.
Toi, sliter, moi, slyment... :D :D :D
Zed xxx
@Zed,
faut pas mettre tous les Mohawks dans le même panier. Heureusement! Laure s'y trouve en partie. Sa grand mère était Mohawk.
@nanou
C'est dommage que je passe comme un coup de vent. Le temps me presse. Je trouve la discussion très passionnante. J'ai le goût de revenir pour revoir le tout sans sauter de ligne.
Je dois aller voir le Docteur. Le docteur House.Je veux voir s'il va retrouver la raison.
Zed,
bien sûr que je ne suis pas sans savoir ce qui se passait pour les religieuses. Et il ne reste presque plus de religieuses voilées, presque plus de prêtres non plus... Même du temps de mes études au collège, au sain de la congrégation Notre-Dame, il n'y avait qu'une seule religieuse qui portait encore l'uniforme et c'était dans les années 1970! Présentement, telle qu'elle est, la communauté religieuse féminine ne représente aucune espèce de menace pour moi Zed.
Jackss,
mais oui, lire en entier et... tu seras surpris d'y découvrir un autre hasard... Et moi qui ne suis pas venue encore commenter tes billets. C'est une honte...
"Éléonore,
combler notre démographie déficitaire oui, mais pas au détriment de s'effacer complètement comme société distingue? Alors, quelle serait LA solution pour toi?"
LA solution avec un grand LA je ne la connais pas sauf pour dire que nous aurions du collectivement faire quelques enfants de plus et la vie serait plus simple aujourd'hui. Mais on ne l'a pas fait.
Je ne tiens pas plus que toi à ce que notre culture disparaisse et comme historienne j'y suis peut-être plus attaché encore que d'autres.
Sauf que bien souvent on lit l'opinion des gens qui s'imaginent que nous recevons des immigrants que par bonté d'âme, mais c'est faux.
La vérité est que nous recevons des immigrants parce que nous avons besoin d'eux.
Nous avons besoin d'eux maintenant, mais encore plus dans l'avenir.
"Le Québec a un des taux de natalité les plus faibles au Canada, dit-elle. Pour le moment, ç'a moins d'impact que dans les Maritimes, où on trouve de petites populations. Nous sommes quand même sept millions!» La décroissance est néanmoins prévue pour 2025, selon l'Institut de la statistique du Québec." -le devoir
2025 c'est la date ou nous risquons de voir notre population diminuer,se diriger vers sa disparition. ça non plus on ne le veut pas.
Dans ma maitrise j'ai justement étudier l'intégration des étrangers, elle passait par l'assimilation totale, c'est à dire la perte de l'identité culturelle, religieuse et lingusitique del'immigrant. C'était au 16-18ième s., aujourd'hui ça ne passerait pas.
Donc je dirais de mettre des limites claires et de faire respecter clairement le gouvernement laïc et les coutumes de voter a visage découvert, de demander des services à visage découvert, d'être traité indifférement par un homme ou une femme, etc.
Mais également de respecter notre passé qui est un passé catholique: on fête Noël et Paques ici, ceux qui aiment mieux dire les solstices d'hiver le dirons mais je vois pas pourquoi on gommerait notre histoire et notre héritage culturel.
La mode est à l'athéisme et au mépris du catholicisme, accusé de tous les péchés du monde, mais ça j'embarque pas, désolé mais l'historienne en moi sait bien que tous les torts, tous les maux, ect, ne sont pas toujours du même bord... Les religieuses et les religieux catholiques ont batit ce pays à la sueur de leur front, comme les colons, ils ont instruits, soignés et recueillis. Et n'eut été de l'église catholique il est fort possible que nous serions tous aujourd'hui des anglophones qui iraient dans les musées pour se rappeler "le bon vieux temps" ou ça parlait francais au Québec... comme en Louisianne !
N'oublions pas notre bon ami Lord Durham qui au lendemain de la Conquète écrivait au roi d'Angleterre en 1839 pour préconiser l'assimilation totale des francophones du Canda...
« On ne peut concevoir nationalité plus dépourvue de tout ce qui peut vivifier et élever un peuple. C’est un peuple sans histoire et sans littérature....C'est pour les tirer de cette infériorité que je veux donner aux Canadiens notre caractère anglais. »
Tout ça pour dire que la voie entre les libertés et obligations individuelles et les libertés et obligations collectives n'est pas toujours facile à tracer.
Éléonore,
merci pour ces propos si pertinents. Je n'ai pas le temps là de commenter, je dois partir. Alors je t'y reviens, d'accord?
Éléonore,
alors enfin, me voici!
Faire quelques enfants de plus, oui, mais on ne l'a pas fait et moi la première, prise dans le Peace and Love et "la maîtrise de mon propre corps."
Comme historienne, effectivement, tu dois avoir une vision autre et c'est justement pour cette raison que ta réponse m'intéresse.
2025, date charnière... J'en ai aucun doute, cela me semble tout à fait plausible...
Et là, je te site:
"Mais également de respecter notre passé qui est un passé catholique: on fête Noël et Pâques ici, ceux qui aiment mieux dire les solstices d'hiver le dirons mais je vois pas pourquoi on gommerait notre histoire et notre héritage culturel. "
Voilà!!!
Pour moi, le malaise vient effectivement de là. Pourquoi devrait-on renier notre héritage culturel??? Dans plusieurs CPE, on ne doit pas dire la fête de Pâques (sacrilège). C'est la fête des lapins...Pour qui nous prend-on? Des idiots quoi???
Respecter notre passé oui! Ça veut dire que je garde mon sapin de Noël et si par malheur on tente de l'enlever dans un CPE ou dans quel qu'autre endroit, et bien, non seulement je conserverai mon sapin de Noël chez moi mais je mettrai une crèche dans la neige, éclairée en plus, même si je ne suis plus catholique! J'ai le droit d'être croyante sans être catholique, on peux-tu s'entendre?
Alors, pour moi, c'est ça conserver mon identité culturel.
Et des limites claires, oui, très claires. Ici, on ne s'est pas battues pour rien bon sens... À commencer par la place de la femme. J'accepterai jamais de m'éclipser, à commencer par l'ombre d'un voile. Désolée, je ne peux pas accepter.
"La mode est à l'athéisme et au mépris du catholicisme, accusé de tous les péchés du monde."
Ah bon? Je n'étais pas au courant que c'était une mode?
Il y eu de bonnes et de mauvaises choses. Les saints pauvres martyrs, je sais que tu n'y crois pas, pas plus que le contraire, n'est-ce pas? Je pense aussi à Marguerite-Bourgeois, aux Ursulines...
Lord Durham, hum...Oui, j'ai déjà lu ses textes immondes...
Encore une fois, merci Éléonore...
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