" Imaginez que vous êtes confrontés à un stress mineur, un pneu plat, un évier bouché, un désaccord avec votre amie, votre époux. Au lieu de rechercher une solution simple, votre esprit semble paniquer. Un sentiment de malaise se développe, causant une gêne au niveau de l'estomac ou de la poitrine. Des sentiments d'angoisse viennent alourdir ce sentiment croissant de malaise et d'inquiétude. Ceci est suivi d'une colère qui augmente rapidement et finit dans une rage si forte qu'elle vous submerge, alors même que vous vous rendez compte que cette réaction est exagérée. Dans les minutes ou les heures qui suivent, d'autres sentiments négatifs se font jour, y compris des souvenirs de peines passées, jusqu'à ce que vous reviviez virtuellement toutes les émotions négatives qu'un être humain peut ressentir. Vos défenses psychologiques sont dominées par une douleur émotionnelle insupportable. Vous vous sentez incapable de réagir tandis que votre esprit et votre corps sont en désarroi total dans vos efforts de réaliser ce qui vous arrive. Et comme la douleur continue de s'intensifier, le système nerveux développe des sensations bizarres de vide, d'engourdissement et d'irréalité.
Votre esprit cherche désespérément une issue et les solutions à cette douleur. Il fait revenir à la mémoire le souvenir de moments où vous vous sentiez mieux. Dès qu'un de ces moments réapparaît, votre esprit vous force avec frénésie à poursuivre cette activité jusqu'à un niveau excessif, autodestructeur, résultant finalement dans une délivrance biochimique. Les substances chimiques du cerveau sont libérées et stoppent la douleur jusqu'à ce que vous vous sentiez de nouveau mieux(normal).
Mais comment se sentir de nouveau " normal" lorsqu'on sait qu'un phénomène aussi horrible peut se reproduire à tout instant."
Références: Leland Heller
Et c'est ce que vit probablement mon fils. Sorti de la protection de la jeunesse, il est actuellement en LSJPA. (Loi sur le système de justice pénale pour adolescents).
Quelle est la différence, me direz-vous?
Protection de la jeunesse: le jeune doit être protégé de son environnement... Expérience passée? Flop total. De la pure foutaise. On discrédite le parent équilibré au détriment du parent qui n'est pas en mesure de s'occuper adéquatement de son jeune: ce parent, il faut le guider, l'aider. Et surtout respecter le jeune dans ses choix de vouloir revenir un parent qui a utilisé la violence physique, verbale et psychologique à maintes reprises, au risque de le perturber davantage dans ses difficultés qui sont, déjà en soi, pas facile sà gérer.Horreur, inacceptable.
LSJPA: la société doit être protégée du jeune...Bien sûr, après une année passée à courir de gîte en gîte et même dormir dans les abris d'autobus parce que le parent aux prises avec des problèmes de violence, qui a pourtant demandé la garde, ne s'en occupe pas et le laisse dépérir... Idem. Pas de changement. Statu quo.
Dès la fin mars, mon fils pourra sortir. Il sera en probation très surveillée pour une période de 2 mois. Son père a accepté de le reprendre et c'est aussi le choix de mon fils. Vive les droits de la personne... Il faut respecter le choix du jeune, même si ce dernier décide de retourner chez son père... Mon opinion ne compte pas, comme si mon passé, mon expérience de parent n'avait jamais existé. Je vous assure, il faut être fait très fort pour survivre à une telle aberration.
J'ai failli m'enfoncer encore. Juste un petit peu. Mais, je remonte en grand, comme l'oeil de l'indien qui, dirigeant sa flèche, vise la cible et a une confiance absolue en ses pouvoirs. Ils n'auront pas ma peau. J'ai à coeur l'équilibre, le bonheur de mon jeune, je tente de trouver le moyen de comprendre comment il fonctionne vraiment en l'acceptant tel qu'il est, et l'aider l'aider d'une autre façon. Ils ne savent pas quoi faire, comment agir avec moi.
"Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font"
À suivre...
17 commentaires:
Ce doit être très douloureux cet était d'esprit limite...
Puis là ils le retournent chez son père qui lui-même n'est pas en pleine forme psychologique !
Pas surprise que fiston ait choisi cette option, il est libre chez papa. Il sait que chez maman, il y aura un encadrement, ce qui lui serait bénéfique !
Courage Nanou, continue à te battre, c'est toi qui a raison ! Ce sont des incompétents. Demander de choisir à quelqu'un en détresse, pas fort. Maudit système de marde.
Je lisais la description du malaise que vit ton fils et je sentais monter mon propre malaise :(
Ouf pas facile !
Il est bien chanceux ton fils de t'avoir, sinon qui sait ou il serait aujourd'hui.
Oui il fait être fait fort pour tenir le fort comme tu le fait malgré les attaques répétées. Je te félicite.
Bon courage et prend soin de toi aussi ♥
C'est sur qu'il ne sont pas habitués à un parent qui prend son jeune à coeur : c'est une denrée de plus en plus rare !
J'ai bien lu ton texte sur la personnalité limite... j'avoue que ça me ressemble beaucoup, quand je suis en crise... Merci la belle, je vais pousser la recherche plus loin.
Nasnou,
J'ai déjà été sur le Conseil d'administration de l'APPAMME (Association des Proches des Personnes Atteintes de Maladies Mentales de l'Estrie).
Le directeur de l'organisME, un psychologue en poste depuis 25 ans, a déjà dit que les situations les plus difficiles à gérer étaient celles touchant les personnes atteintes de personnalité limite (border line).
Il n'y a pas de solution et d'attitude miracle, sinon d'aimer, être persévérant et confiant en l'avenir.
Les personnes qui en sont atteintes souffrent beaucoup, sont très sensibles, ont des pertes de contrôle. Elles se voient comme des victimes.
Elles sont toujours à la fois trop près et trop loins de leurs proches. Avec le temps, elle deviennent plus fonctionnelles et sont en mesure de reconnaître tous les gestes d'amour qui ont été portés à leur égard.
Il est difficile de trouver des intervenants bien formés pour aider ces personnes qui peuvent manipuler avec un art consommé. On les fuit pendant les mauvaises périodes. Mais leur sensibilité les rendent attachants.
Le temps est notre meilleur allié. Il faut se donner une chance et simplement accepter pendant un bon bout de temps ce que l'on ne peut changer. C'est plus difficile à dire qu'à faire. Mais il faut reconnaître que pendant la période la plus critique il n'y a rien à faire et ce, jusqu'à ce que la personne réalise qu'elle a un problème et veuille se faire aider.
Le pire piège est celui de la culpabilité. La meilleur façon de l'éviter, ce sont les groupes d'entr'aide en attendant la fin de la tempête.
Tu es une personne courageuse, positive, pro-active. Le temps devrait jouer en ta faveur.
Nanou,
J'ai parfois tellement de çolère que je pense que je suis limite...
Lâche pas Nanou parce que c'est ce qu'ils veulent. On dirait que le système est fait pour que le monde qui a du bon sens lâche-prise. Comme ça, ils sont tranquilles et la voie est libre pour faire ce qu'ils veulent.
J'ai vécu le même problème avec ma mère dans un CHLSD. Taisez-vous, laissez-nous faire, on connaît notre affaire... Ils ne veulent pas avoir les enfants dans leurs jambes qui posent trop de questions...
Becs chinois xx Sue
Bonjour Nanou,
Je crois que Jackss est très sage dans son commentaire, quand il dit que l'éloignement est pour le jeune un moyen de défense... Mais il est très conscient je crois, de l'amour, que tu lui portes, mais sa décision prouve qu'il n'est pas prêt, il n'a pas encore comprit qu'il est malade et a besoin d'aide... Il croit pouvoir faire à sa façon...
Ne te décourage pas, ça viendra, s'il pouvait rencontrer d'autres amis, retourner à l'école, c'est à souhaiter... Mais ce sera pour plus tard, quand il réalisera... Quand... quand... Le jour viendra...
Je l'ai vu avec certains amis de Mist, il n'y a rien de pire pour un jeune de cet âge de réaliser et d'accepter la maladie mentale aussi minime soit-elle...
Un de ces jeunes étudit maintenant pour travailler en institution justement avec ces jeunes !
Patience, il reviendra... Espoir !
Je pense à toi xoxo
Nanou???
Est-ce qu'il est de retour chez son père? Ne devait-il pas aller en appartement protégé et ce, à partir de mars, non février? Je ne suis pas sure de comprendre.
Ton texte est très explicite. Merci!
Souffrance pour toi et misère, pour lui!!!
Sarcasme? Au contraire... Patience et force incroyables. Le commentaire de Jackss me semble vraiment bien approprié.
Des personnes sensées vouloir le bien des jeunes et avoir étudiées dans ce sens et être aussi incompétentes.Je comprend ton désarroi, je te souhaite bonne chance dans tes démarches et pense aussi à toi.
»Nanou
Je réalise que j'ai l'air de me contredire... Je ne comprends pas la situation actuelle, mais le texte que tu as inclus dans ton billet, je le trouve clair et explicite. J'ai hâte que tu éclaircisses ne serait-ce que pour moi, si je suis la seule à ne pas avoir bien saisi, peut-être parce qu'un tel revirement de situation me paraitrait trop invraisemblable et ne pas respecter les directives du tribunal dont tu nous avais parlé.
Bisous, Zed
Rainette,
ils vivent de très grandes souffrances intérieures.
Le choix de Fafouin? Il sait aussi qu'en retournant là-bas, s'il ne respecte pas sa probation, il sera couvert par son père, ce dernier ayant toujours habilement déjoué le système.
Lorsque je parle d'incompétents, c'est la colère qui parle. C'est la mentalité et les lois du système qu'il faudrait changer au complet. Démystifier la maladie mentale et offrir une formation adéquate aux éducateurs,et déjà, on serait vers la bonne voie.
Mais surtout, être plus ferme; vous avez choisi de prendre la garde de votre jeune, il a été prouvé que vous l'avez négligé durant toute cette année? Out! Vous n'êtes plus en mesure d'assumer, point à la ligne.
Éléonore,
non Éléonore et tu n'as rien lu encore. Je continuerai dans un prochain billet car il y a une suite à ce texte décrivant si bien le malaise de la personne aux prises avec ce trouble.
Je ne sais pas où il serait rendu aujourd'hui, mais, chose certaine, beaucoup plus au fond qu'il ne l'est à présent.J'ai dû faire des choix difficiles par le passé: porter plainte contre son père pour voies de faits, placer mon jeune en centre fermé et, cette année, insister auprès des policiers afin qu'ils ne le laissent pas en liberté...
La résilience Éléonore, la résilience...
Touchatou,
ils sont habitués de fonctionner avec des parents, la plupart du temps dysfonctionnels. Ils osnt aussi habitués d'attribuer entièrement la fautes aux parents. Ils ne connaissent pas assez les problèmes de santé mentale. Il y a un énorme manque à ce niveau.
Fais attention Touchatou, la problématique de la personnalité limite est beaucoup plus grave et complexe que ce que tu crois.Ces personnes ne peuvent fonctionner normalement et cela atteint toutes les sphères de leur vie, toutes, sans exception. J'en parlerai encore dans un autre billet afin de sensibiliser les gens.
Jackss,
je fais aussi partie d'une association semblable depuis novembre dernier...
Et,oui, je sais aussi que le trouble de personnalité limite est l'un des troubles les plus difficiles à gérer.Je suis présentement dans l'acceptation de la maladie, dans le deuil de ce que j'aurais souhaité et ne sera probablement jamais et dans un réajustement total de la vision que j'ai de mon jeune. Le prendre dans sa globalité, comprendre plus à fond comment il se sent, me donner les moyens d'agir d'une façon différente avec lui afin de l'aider davantage, m'arrêter aussi et me demander: "Qu'est-ce que je vais faire du reste de ma vie."Ça va loin, comme vous le savez Jackss...
Trop près, trop loin, tout noir, tout blanc, je comprends tellement mieux à présent.
Dans ma colère, je parle d'incompétence, je tranche, mais au fond, le coeur du problème va bien au delà, comme j'expliquais à Rainette.
Je retiens tes derniers paragraphes, empreints d'une grande sagesse... Mon grand garçon est si attachant, tellement beau, c'est vraiment une bonne personne, vous n'avez pas idée. Il est bourré de talent, son sourire est magnifique, c'est sa marque de commerce...
Accepter ce qu'on ne peut changer, oui. Rien d'autre n'a été aussi difficile à accepter pour moi et bien au delà du mal bipolaire dont souffrait mon père. Là, c'est mon fils... Je ne sais pas ce qui va arriver lorsqu'il va sortir, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu'il n'a pas encore réalisé qu'il avait une difficulté.
Lâcher prise, le mot d'aura jamais porter autant de poids et de signification pour moi.Et il aura 18 ans bientôt.
La culpabilité, piège malheureusement incontournable mais, oui, piège à éviter.
Merci Jackss de ton soutient constant...
Grimmimi Sue,
j'ai lu dernièrement votre témoignage au sujet de votre maman, de son mal, sans avoir pu y répondre pour l'instant par manque de temps, sachez que ça m'a beaucoup touchée. Attention de ne pas te poser un diagnostique trop prématuré, le trouble est beaucoup plus grave que tu le crois, sois-en rassurée! Et merci de ton soutien...
Dominique,
en effet, Jackss est véritablement très très sage.
Tu sais, je suis très menaçante pour lui car je me suis toujours tenue, j'ai toujours été franche, honnête avec lui, mais surtout consistante toujours, en tout. Il connaît mes couleurs et pour l'instant, m'évite. Il n'est pas prêt. Il va sortir le 24 mars et retournera dans un milieu peu sécurisant, se brisera de nouveau, tant et aussi longtemps qu'il n'aura pas connu le vrai fond de la chaudière.
La maladie mentale a besoin d'être démystifiée. Ça restera mon plus grand défi avec mon fils tu sais. Maladie mentale = folie. Lorsqu'on sait que c'est si peu ça. Démystifier, éduquer, en parler.Je sens que c'est de plus en plus ma voie...
Je te remercie de tes encouragements sincères, ça fait du bien d'entendre tout ça!
Tendresse Dominique...
Chère Zed,
ma fidèle, toujours là...
Fafouin n'est pas de retour chez son père pour l'instant, mais lors de sa libération, il y retournera, son père ayant choisi de le reprendre et mon fils ayant aussi fait ce choix. Dur, dur, c'est la réalité.
L'an dernier, mon fils ne voulait retourner ni chez papa, ni chez maman et je sais qu'au fond de lui, c'est sans doute son premier choix. Pour des raisons x, il y retourne. J'ai donné mon opinion claire: je privilégie un appartement supervisé, un endroit neutre pour mon garçon, puisque c'était son choix premier l'an dernier. Je leur ai dit: "Vous travaillez fort avec mon fils au niveau de la délinquance, mais soyez assurés que s'il retourne là-bas, tout devra être recommencé à zéro, car ni l'un ni l'autre ne respectera jamais aucune loi, aucune probation, voilà."
J'ai certaines choses à vérifier avec l'ordre du tribunal car l'éducatrice me dit qu'il est obligé d'aller chez l'un de ses deux parents pour les deux prochains mois et il ne semble pas que ce soit ce que j'ai entendu de la part du juge. C'est à vérifier.
Je compte continuer mes explications sur la personnalité limite car le texte que j,ai mis dans mon billet n'est pas complet.
Misère pour lui, oui. Mais, je tâcherai de contenir ma propre souffrance. Je devrai intervenir dans le futur, d'une manière différente, j'apprends actuellement tellement de choses.
Résilience Zed, résilience, je remercie le ciel de m'avoir donné...
Jackss va remporter un trophée bien mérité bientôt!
Solange,
ils ne savent pas ce qu'ils font Solange car ils ignorent tout simplement. Tout un monde à éduquer... merci de tes encouragements...
Tellement difficile. Je comprends très bien ta peine, je n'ai pas de réponse, peut-être qu'il n'y en a pas. Courage
Bonsoir écoute je suis bien désolée tu sais car je ne trouve pas le temps pour tout lire donc il me faudra evenir j'espére que tu ne diras rien
je t'embrase
Pour mon frère aussi ce fut très difficile d'accepter sa maladie, soit la schizophrénie. Il refusait les traitements ou arrêtait de les prendre à cause des effets secondaires. Un jour où j'allais le porter à son centre de jour qui avait pour nom 'Le vaisseau d'or',je lui ai expliqué qu'Émile Nelligan avait été atteint du même mal que lui et ça ne l'avait pas empêcher d'être créatif dans sa vie, au contraire.
Je vous sens entrain de rebondir chère Nanou. Vous renaissez de vos cendres on dirait! J'espère que vous serez prêtes pour sa sortie et que lui de son coté sera prêt à collaborer. Car il va bien finir par arriver, ce jour.
Il y a aussi les médocs qui sont importants, comme en avait témoigné Jean-Marc Chaput à LCN ! Sa fille est beaucoup mieux depuis qu'elle les prend !
Je suppose que même si Fafoin en avait (je ne sais pas si c'est le cas), ce n'est pas en vivant avec son père qu'il les prendra ! Hen ?
Moukmouk,
oui, en effet. Je dirais, douloureux à vivre comme parent. Je m'endors avec lui en pensée et au lever le matin. Je prie...18 ans bientôt, que va-t-il devenir. merci de ta générosité Moukmouk... Des réponses, il n'y en a pas. Il a une route à suivre, des choses à comprendre. Mais je sais qu'il souffre énormément à l'intérieur de lui et c'est, je crois, ce qui est le plus difficile à accepter et à vivre pour moi. Ce qu'on désire le plus au monde, c'est que nos enfants soient heureux.
France,
ne t'en fais pas pour ça, allons...
Pur Bonheur,
comme tu m'avais souvent parlé de ton frère et les traitements qu'il arrêtait de prendre. Quelle dommage et j'ai aussi connu ça avec mon papa bipolaire. Je suis allée lire ton dernier témoignage sur lui, j'y reviendrai. Tu l'aimais tendrement...Je rebondis à peine, de petits bonds dans la fragilité de mon coeur de mère. De deuils constants, des lâcher-prise hebdomadaires, des rechutes, des remonte-pente. Des émotions en dents de scie. Mon fils refuse de me voir. Il retourne chez son père. Non, je ne suis prête à rien lorsqu'il est lâché "lousse", tu comprends, parce que je ne sais jamais à quoi m'attendre. En centre fermé, il est très stable car encadré vraiment très serré. En société il ne fonctionne pas, il ne peut pas pour le moment et les éducateurs ne sont pas conscients de la problématique réelle de mon garçon. Lorsque j,en parle, on ne m'accorde aucun crédit. Pas grave, je m'outille de mon côté et va chercher l'aide nécessaire pour le futur.
Rainette,
oui, dans son cas, il peut prendre des anti-dépresseurs qui stabilise le niveau de sérotonine et du coup, le rendrait moins vulnérable à ses impulsions excessives.Ça et une thérapie comportementale.Il n'est pas rendu là Rainette et, le papa, encore bien moins malheureusement.
Rainette,
thérapie comportementale égale=évaluation psychologique. Médicaments = évaluation psychiâtrique. Tu sais, en décembre, j'ai joué franc-jeu avec lui, par respect et honnêteté. Je lui ai parlé de ce que je pensais. Je sens mon fils fort au dedans mais j'ai sous-estimé sa capacité d'absorber tout ça. Et moi, je sentais le temps presser, ses 18 ans avancer. C'était ma dernière chance et j'ai voulu lui faire part des outils que je croyais nécessaires pour lui.Ça m'a pris tout un courage, t'as pas idée.
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