À mon fils
Que pourrais-je te dire
En ce jour mémorable de tes 18 ans
Que le secret du bonheur
Réside en chacun de nous
Et j’ai envie aujourd’hui de te donner le mien
Prendre soin de sa santé
Bouger, marcher, rire
Prendre le temps de respirer le vent dans les arbres
Accepter mes faiblesses
Mais par dessus tout mes grandes forces
Me réajuster, apprendre
Laisser derrière, les dérapages, les erreurs
Et continuer avec force et courage
Pleurer, danser, sourire, me rappeler
De tous mes tendres moments
Parce que je m’en donne le droit
M’efforcer de ne jamais
faire de mal à personne
Et si je le fais
M’en excuser, bien sincèrement
Mais surtout, tâcher d’aimer
De tout mon coeur
Me servir des plus belles valeurs que j’ai reçues
Demeurer sincère envers moi-même
Et envers les autres
Prendre les journées une à la fois
En me disant que demain
N’existe pas encore
Aller mon chemin
Et faire ce que j’aime dans la vie
Le bonheur peut être si simple
Il réside dans de toutes petites choses
Ne jamais avoir peur et foncer
Tomber et me relever
Savourer chaque instant de bonheur
Que la vie m’offre
Me servir de ce qu’il y a de meilleur en moi
Et l’offrir aux autres
Mon garçon
Je ne perdrai jamais la foi en toi
Je te trouve magnifique et unique
Tu iras ton chemin
Et
Rappelle-toi
“Quand demain tu mettras les voiles
Prends tout ce que je t’ai appris
Et fonce devant la vie...
Souviens-toi toujours
Tout naît de l’amour."
Je t'aime tant...
Un gros merci à Johanne pour la référence du dernier paragraphe xxx
23 commentaires:
C'est touchant tout ça,tu as un grand cœur.Bon week-end
C'est une belle recette de bonheur,je lui souhaite de tout coeur de la mettre en application. Je lui souhaite plein de bonnes choses pour cette année de majorité.
Cet hymne au bonheur me donne envie de le partager avec tous mes amis.
Parce qu'un tel secret ne doit plus être aussi bien gardé.
Bonne Vie à toi, aux tiens et particulièrement à ton fils.
Wow! Bravo pour ce magnifique cadeau laissé à votre fils...
Vous n'aviez pas vraiment besoin de la référence du dernier paragraphe. Ce que vous aviez écrit vous-même était excellent, vrai, authentique. Pas vrai que "tout naît de l'amour." Pas vrai que les problèmes de nos enfants-problèmes aient quelque chose à voir avec l'amour. Nous avons eu beau les aimer de tout notre coeur, ils en ont quand même des problèmes. À un moment donné, faut arrêter de se flageller. Il est adulte, votre job est faite, Nanou et vous l'avez faite au meilleur de vos connaissances. J'ai été heureuse quand ma fille-problème, qui est une merveilleuse personne avec de multiples talents,tout comme votre fils, quand elle a eu enfin dix-huit ans. Je pouvais véritablement lâcher-prise, j'avais tout donné. Il ne me restait plus de jus. Curieusement, mais pas si curieusement que ça, notre relation, épisodique tout de même, est devenue bonne, voire cordiale.
Simo,
mon coeur est celui d'une maman, comme toutes les autres. Merci Simo...
Solange,
il décidera ou pas de la mettre en pratique. Il n'en tient qu'à lui et il le sait.
Contes de fées,
merci... Si tu savais. Je l'ai écrit en 15 minutes. Je me suis dit: "Dis-lui simplement ce qui t'aide à être heureuse toi."Je l'entoure de ma protection magique, chaque soir, et je prie."
Fitzsou,
je te souhaite la bienvenue chez moi. Il l'a lu en prenant son temps et je sais qu'il va le conserver. Il m'a dit qu'il l'encadrerait.Va-t-il l'appliquer, je n'ai pas t'attente, mais je continuerai de lui donner ce que je peux comme amour.
Femme Libre,
j'avoue bien honnêtement que je ne comprends pas trop bien votre réaction. J'ai de la difficulté à vous suivre. La sitation que j'ai rajouté viens du texte d'une chanson dont je ne connais pas l'auteur. J'ai dû écourté la fin car on n'y aurait pas compris le sens. Donc, la dernière phrase complète était la suivante: "les météores naissent de l'amour."
Vous le comprenez d'une façon et moi d'une autre. Pour moi, oui, tout naît de l'amour, les efforts, les peines, les rires, les joies. Lorsque mon fils se relève malgré ses immenses difficultés, je crois que c'est la force de l'amour intérieure qu'il porte en lui qui le guide.
Se flageller? Je ne comprends pas. Expliquez-moi.
Hier, je me suis sentie comme vous le dites, libérée, oui, d'une responsabilité qui ne m'appartient plus. Je ne serai jamais libérée de ma peine de maman car je sais que sa souffrance intérieure est immensément grande. Mais, malgré tout, je suis heureuse et ça, vous devez le comprendre.
Il faut savoir que contrairement au trouble bipolaire, le trouble de personnalité limite est très difficile à traiter. En fait, c'est l'un des pires. Auto-mutilation et tentatives de suicides répétées et quelques fois réussies sont souvent le lot portée par leur souffrance.
Il y a une intéressant pièce de théâtre qui se donne la semaine prochaine à la Cité de santé de Laval sur le trouble de personnalité borderline. Si cela vous intéresse, je vous donnerez les coordonnées.
Je peux encore donner, dans la limite de ce qu'il est capable de recevoir bien sûr. Pour le moment, nous essayons de rétablir le lien qui a été brisé depuis 6 mois.
Fafouin est mon seul enfant.
Zoreille avait écrit quelque chose de bien: "Garder espoir sans toutefois trop en garder."
Ma réaction vient de mon vécu. On m'avait beaucoup dit qu'à force d'amour, ma fille irait mieux. L'amour ne peut pas tout, je le sais maintenant.
Tu sais ma belle Nanou, j'ai lu quelque part deux phrases, je ne me souviens plus, je te les cite:
Il y a deux choses qu'on peut léguer à ses enfants:
des racines et des ailes...
La seule chose que les enfants usent plus vite que leurs souliers, c'est leurs parents ! ( C'est ma préférée )
Je lui souhaite à Fafouin, une année révélatrice, une année de prise de conscience, une année d'amour, de santé, une belle et bonne année !
Tu seras là pour lui, et je serai là pour toi !
xoxox
Femme Libre,
et vous y avez cru et vous avez donné, et, vous vous êtes épuisée, puis ensuite la déception et la désillusion. Et j'ai aussi passée par tout ça, comme je comprends. Je ne me sens pas invincible et à l'abris des peines futures, pourtant, je pense que lorsqu'on a compris que notre amour y sera toujours, qu'on sera là au besoin,qu'on les aime, je crois que c'est tout ce qui compte. On ne les abandonne jamais, on les laisse voler.
Quelle belle lettre à ton fils Nanou. Lui as-tu donnée?
Tu es une personne magnifique.
Dominique,
comme c'est bien dit... des racines et des ailes... Bien c'est en plein ça!
Je ne sais pas ce que cette année lui réserve, mais il doit se trouver un autre travail et un appartement pour le 1er juillet.
Je me prépare à faire des petits plats congelés, une épicerie de temps en temps, l'aider à se trouver un endroit où loger et plus et plus. Il a pratiquement tout ce qu'il lui faut. Ça fait depuis l'an dernier que je ramasse. Faut bien donner un petit coup de pouce pour le partir!
Merci de penser à lui, j'apprécie énormément...
Grande Dame,
je te remercie, c'est trop, ça me gêne là... Oui, je lui ai donné lors de son dîner de fête au resto, seule à seule avec lui. Il l'a lu attentivement et m'a dit qu'il l'encadrerait...
Nanou
L'amour est tout sauf automatique, ne crois-tu pas? Pour moi, il vient lui-même du respect de soi, de l'autre, de l'intolérance à l'intolérance et à l'intolérable, une guerre déchainée et sans fin pour améliorer sa distribution, même contre les forces en soi qui arrivent à nous convaincre qu'on n'en mérite pas...et de ces plus qu'à l'occasion le respect engendre, une certaine chimie, une bonne entente et une compréhension difficiles à expliquer. En cela, tu l'as si bien outillé, ton grand.
Mais l'amour ne peut pas tout car les hormones et la biochimie s'en mêlent, et tant de choses dans la vie.
Même Fafouin ne pourra pas prendre soin lui-même de son bonheur quand son corps en décidera autrement et que le découragement le prendra. S'en sentir totalement responsable, de ce bonheur, comme s'il s'agissait d'un devoir, n'est-ce pas lourd? Je ne veux pas dire qu'on peut rendre une autre personne heureuse. Je veux simplement dire que c'est correct aussi d'être malheureux, sans s'y repaitre non plus. Fafouin a cependant de bons outils, dont l'aide extérieure professionnelle, pour l'accompagner dans un meilleur contrôle de soi, au maximum qu'il sera possible dans son cas précis.
Le bonheur : on aimerait bien en prendre possession, mais il apparait dans des moments souvent inattendus. Comme cette lecture de ton poème, sans doute. En en accumulant des tonnes, peut-être que, mais je l'ignore, il arrivera à se faire de petites réserves pour quand le bateau coule plus vite qu'il n'arrive à le vider.
Tu as bien outillé ton fils et vous vous aimez. Je comprends ton tiraillement. Et non, Nanou, pas comme toutes les autres. Tellement pas. Ni tous les autres, dans le cas des pères.
TU es exceptionnelle, avec cette force que tu as, avec les limites de celles-ci aussi, je n'imagine pas pas comment tu pourrais donner plus, en plus de te rendre heureuse aussi, selon la recette qui fonctionne quand la biochimie le permet aussi...
Bon anniversaire à vous deux, à toi qui lui a donné naissance, à lui qui se bat si fort pour garder cette vie et ne pas la saboter.
Bises, ma chère Nanou, Zed ¦)
« orypent »
Déjà 18 ans!
L'encadrer c'est bien la preuve qu'il a aimé ton texte et qu'il sera précieux pour lui. Tout n'est pas perdu, faut continuer d'avancer.
Nanou... je viens d'écrire un texte qui s'intitule tristesse incomprise... quand j'ai eut terminé, j'ai visité ta page et je suis tombée sur ton texte de bonheur.... J'ai tant de larmes que j'ai peine a voir le cvlavier.. La vie nous parle et ce soir, j'en prends note... Merci, tu m'as fais du bien ce soir...
Melanie
Chère Zed,
c'est vrai qu'il ne pourra pas prendre soin de son bonheur tant et aussi longtemps que son corps et son esprit en décidera autrement. Pourtant, je ne crois pas que dans mes écrits, il le voit comme un devoir et là n'était pas le but non plus.
Par contre, il faut savoir que mon fils est brillant, sensible, intelligent, comme tous ceux qui sont atteints du TPL. Lors d'une évaluation lorsque'il était jeune, la professionnelle de cette époque m'a dit qu'il avait possiblement un quotient intellectuel supérieur à la normale. Il a le droit de rire, pleurer, et être imparfait comme tous les êtres humains.Il le sait.
Je ne me sens pas tiraillée Zed, je me sens simplement consciente de ce qui est, sans trop d'attente mais en gardant quand-même une confiance et un espoir. Cette prise de conscience ne s'est pas fait facilement mais à coups de déchirements et d'effondrements intérieur.
Il arrivera à se faire des réserves, il a d'ailleurs commencé à sa façon à lui.
Zed, je ne suis pas meilleure qu'une autre, je me suis donnée les outils, à force d'en avoir ras-le-bol de souffrir, tu comprends? Ce bonheur, je me le permets et le vis, chaque jour de ma vie, la plupart du temps, un jour à la fois. D'autres fois une heure ou 5 minutes à la fois et, ça fonctionne.
Merci de ta présence et soutien fidèle...
Mel Alpa,
je te souhaite la bienvenue dans mon univers. Quel bonheur si mon texte a pu te réconforter. La vie nous parle, comme tu le dis si bien et moi, j'ai eu une merveilleuse surprise qui m'a rempli le coeur; le bonheur de pouvoir te lire sur ton blog. Chère Mel,je te souhaite le plus beau des voyages à travers cet univers rempli de richesses insoupçonnées.
Je t'embrasse fort fort xxx
Tu sais je te souhaite aussi tout ce que tu peux désirer et à ton fils aussi.
Pour le coeur c'est des pétales d'eglatier je sors vite je suis si en retard
Bisou
Bonjour Nanou,
Je suis retourné relire ton poème sachant que tu l'avais donné à ton fils devenu homme.
J'y ai vu beaucoup de sensibilité et d'amour. Les mots et le moment choisi sont touchants. L'effet ne sera peut-être pas instantané, mais il y en aura un. C'est clair.
Le souvenir de cet instant ne s'effacera pas et son effet se fera sentir. Ce que tu es, ce que tu as fait et donné avec tant de générosité ne pourra que fleurir lorsque le temps sera propice.
Tu mérites amitié et admiration!
France, merci beaucoup...
Jackss,
j'ai écrit dans un élan de simplicité en me disant simplement: qu'est-ce qui est vraiment important?
J'aimerais rajouter autre chose. Mais ce sers en temps et lieu. Il a lu avec beaucoup d'attention, m,a dit qu'il l'encadrerait...
Et lorsque nous sommes sortis du resto, nous étions sur la route lorsque mon fils s'est soudain rappelé qu'il avait laissé sa carte sur la table: En panique, il me dit: "Maman, ma carte, elle est restée sur la table!"
Je l'ai rassuré en lui montrant que je l'avais pris au passage et qu'elle était dans ma sacoche.Chose certaine, il avait l'air à y tenir.
Je sème, sans savoir ce qu'il adviendra, sans attentes particulières. L'important c'est de l'avoir fait avec tout mon coeur pour lui.
Bonsoir Nanou,
Je reviens tel que promis...
J'avais lu ta lettre à ton fils pour ses dix-huit ans et j'étais repartie en te laissant un petit mot...
Ce soir, je peux écrire ce que mon coeur ressent en te lisant.
On ne choisit pas nos parents, ni nos enfants... mais ton fils a eu beaucoup de chance et je crois que tu en as eu autant car tes mots pour lui le prouvent.
Le plus précieux des cadeaux, il l'a reçu dès sa naissance. Sa maman lui a tendu les bras, l'a serré sur son coeur et à cet instant, tu as vécu ton plus grand moment de bonheur et vous étiez soudé pour l'éternité.
Tu as sûrement été une maman très maternante, affectueuse et dévouée, ce qui n'est pas toujours facile. Tu as dû répondre à ses besoins sans te sentir trop frustrée ou même oubliée.
Maintenant, ton petit bonhomme est un jeune homme... et dans quelques années il sera vraiment un homme.
Mais donner la vie est une grande responsabilité et ne s'arrête pas parce notre enfant à 18 ans.
Tu t'inquiètes sûrement depuis sa première journée, tu continues, et tu continueras de le faire, car c'est ainsi quand on aime...
Il t'a donné depuis qu'il est né, de petits et grands moments de bonheur et tu sais qu'il y en aura encore plusieurs.
Tu sais qu'il n'y a rien ni personne de parfait. On essaie seulement d'être un peu meilleur chaque jour et on aimerait bien apporter un peu de bonheur, autour de nous, durant notre court passage. Malheureusement, ce n'est pas tout le monde qui réalise qu'on à tous besoin les uns des autres dans ce monde souvent indifférent.
Nanou, tu es une grande fenmme. Généreuse, sensible, tu sais aimer, prendre soin de toi et des autres.
Tu es la femme que tout le monde aimerait avoir pour fille, pour soeur ou pour amie.
Affectueusement,
Sue xxx
Je voudrais avoir écrit ça... pour mon propre fils.
Joan Durand,
merci...Je suis toujours heureuse de ton passage ici...
Grimmimi,
un merci sincère pour ton beau témoignage et bons mots à mon égard.
Combien ce n'est pas facile ce que tu vis. J'espère que tu retrouves en ce moment un peu de paix et te réappropries un peu chaque jour de ta vie, pour toi.
Oui, j'ai donné sans compter et sans me sentir frustrée car j'ai fait ce choix d'élever mon enfant en essayant de donner le meilleur de moi-même et en considérant toujours que je suis loin d'être parfaite.
Présentement, je l'aide comme je peux. Il est en appartement avec un ami.Il a tout ce qui lui faut. Je lui ai fait une première commande pour l'aider. Par contre, il doit aussi s'aider et présentement,je crois qu'il consomme beaucoup. Je dois rester là au besoin, aimante et ferme à la fois. Pas facile avec un jeune en difficulté. Mais, surtout, je prends énormément soin de moi et c'est ce qui me sauve de tout. J'ai un équilibre à toute épreuve.Quelle chance, je remercie Dieu chaque jour...
Alors, je me permets de te donner un peu de ma force afin que ta douleur soit moins lourde.
Merci encore, je suis touchée par tes mots du coeur...
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