J'en ai parlé à peine depuis février. J'avais surtout besoin de me remettre sur pieds, m'adapter au changement intérieur que je vivais, par rapport à la situation de mon garçon, m'assurer une constance dans la préservation de mes énergies, ne plus tomber en chute libre et faire cesser la souffrance que me dictait mon impuissance. J'ai pris une formation, me suis outillée afin de pouvoir prévoir l'imprévisible et de mieux comprendre les douleurs qui l'habitent, être alerte et en forme lors de ses moments de détresse afin de le supporter adéquatement, avec tout l'amour dont je dispose dans mon coeur de mère. Est-ce que je pourrai un jour accepter sereinement la destruction intérieure et physique qu'il s'impose et la douleur intérieure et perpétuelle qu'il vit chaque jour et chaque minute? Non, non, jamais. Mais alors, pourrais-je accepter mon immense impuissante à pouvoir changer quoi que ce soit sans que lui n'y soit prêt? Oui.
Après 5 mois de garde fermée, il est sorti le 25 mars dernier et a choisi de retourner chez son père. Je privilégiais un endroit neutre, l'appartement supervisé. Étant donné qu'on n'a le contrôle sur à peu près rien... Depuis ce temps, il est retourné 2 fois au centre; son père a été ferme cette fois.
J'ai revu mon fils pour la première fois il y a à peine deux semaines. Il a demandé cette rencontre avec sa mère, avec qui, il était important de conserver une relation. Comme je l'avais soupçonné, des erreurs graves ont été commises par l'éducatrice de mon garçon, ce qui m'a privé de sa présence pendant 3 longs mois. Je prépare une plainte que je remettrai au commissaire aux plaintes, mais ça c'est autre chose...
Lorsqu'il est entré dans la pièce où je me trouvais, il était resplendissant, beau comme un coeur avec sa nouvelle coiffure. Quel charisme... Puis j'ai retrouvé ce sourire que j'aime tant. À la limite, pendant un instant, j'ai douté de moi-même, oubliant qu'il avait de grandes difficultés. Puis, je me suis parlée, m'imposant le retour immédiat à la réalité, dans "sa" réalité à lui.
Nous avons passé de merveilleux instants, ri aux éclats, nous remémorant de doux moments passés ensembles. Puis, je me suis rappelée en ces mêmes instants à quel point le présent était le plus beau des cadeaux que je puisse recevoir du ciel, que là se trouvait le bonheur et qu'en jouissant pleinement de ses heureux moments, j'avais la certitude qu'ils demeureraient imprégnés à tout jamais, quelque part dans le temps, dans un lieu qui s'appelle l'amour. Préserver tous ce beaux instants avec lui pendant qu'ils passent... Là est le plus important.
Ça s'est passé il y a deux semaines. Depuis, il s'était trouvé du travail, avait décidé de lui-même d'assisté aux réunions de narcotiques anonymes. Et, ce week-end, tout a basculé, de nouveau. L'impulsivité destructrice du moment a repris le dessus, contrôlant entièrement sa vie et détruisant en rafale tout ce qu'il avait entrepris de constructif pour lui. Il se retrouve donc en centre pour une dizaine de jours encore, jusqu'à ses 18 ans, plus de travail, plus de petite amie et, seul avec sa détresse intérieure.
Je reste debout, les illusions n'étant plus ce qu'elles étaient auparavant me font demeurer en zone neutre, tout étant prévisible. N'empêche, me voilà confrontée de nouveau à cette dure réalité. Je tiendrai le coup, je le sais. Et pourtant le chagrin m'envahit . En cet instant même, je me permets de le vivre, comment pourrait-il en être autrement...
Ma lumière et ma force seront toujours là pour toi. Mon grand garçon, je t'aime tant...
Après 5 mois de garde fermée, il est sorti le 25 mars dernier et a choisi de retourner chez son père. Je privilégiais un endroit neutre, l'appartement supervisé. Étant donné qu'on n'a le contrôle sur à peu près rien... Depuis ce temps, il est retourné 2 fois au centre; son père a été ferme cette fois.
J'ai revu mon fils pour la première fois il y a à peine deux semaines. Il a demandé cette rencontre avec sa mère, avec qui, il était important de conserver une relation. Comme je l'avais soupçonné, des erreurs graves ont été commises par l'éducatrice de mon garçon, ce qui m'a privé de sa présence pendant 3 longs mois. Je prépare une plainte que je remettrai au commissaire aux plaintes, mais ça c'est autre chose...
Lorsqu'il est entré dans la pièce où je me trouvais, il était resplendissant, beau comme un coeur avec sa nouvelle coiffure. Quel charisme... Puis j'ai retrouvé ce sourire que j'aime tant. À la limite, pendant un instant, j'ai douté de moi-même, oubliant qu'il avait de grandes difficultés. Puis, je me suis parlée, m'imposant le retour immédiat à la réalité, dans "sa" réalité à lui.
Nous avons passé de merveilleux instants, ri aux éclats, nous remémorant de doux moments passés ensembles. Puis, je me suis rappelée en ces mêmes instants à quel point le présent était le plus beau des cadeaux que je puisse recevoir du ciel, que là se trouvait le bonheur et qu'en jouissant pleinement de ses heureux moments, j'avais la certitude qu'ils demeureraient imprégnés à tout jamais, quelque part dans le temps, dans un lieu qui s'appelle l'amour. Préserver tous ce beaux instants avec lui pendant qu'ils passent... Là est le plus important.
Ça s'est passé il y a deux semaines. Depuis, il s'était trouvé du travail, avait décidé de lui-même d'assisté aux réunions de narcotiques anonymes. Et, ce week-end, tout a basculé, de nouveau. L'impulsivité destructrice du moment a repris le dessus, contrôlant entièrement sa vie et détruisant en rafale tout ce qu'il avait entrepris de constructif pour lui. Il se retrouve donc en centre pour une dizaine de jours encore, jusqu'à ses 18 ans, plus de travail, plus de petite amie et, seul avec sa détresse intérieure.
Je reste debout, les illusions n'étant plus ce qu'elles étaient auparavant me font demeurer en zone neutre, tout étant prévisible. N'empêche, me voilà confrontée de nouveau à cette dure réalité. Je tiendrai le coup, je le sais. Et pourtant le chagrin m'envahit . En cet instant même, je me permets de le vivre, comment pourrait-il en être autrement...
Ma lumière et ma force seront toujours là pour toi. Mon grand garçon, je t'aime tant...
28 commentaires:
Ouf, ma chère Nanou...
Bravo pour ton cheminement et votre courage à tous les deux, chacun grâce à l'amour entre vous.
Merci du fond du cœur pour les nouvelles.
Zed (warre!) xox
Bravo pour le courage.J'aimerai ajouter une chose, malgré la distance qui nous sépare il faut que tu sache que je suis avec toi avec mon cœur,je te dit ça car tu es pour moi une amie et l'une de mes première lectrices.
Bon courage.
Ton message m'a beaucoup touché Nanou. Il faut vraiment apprécier l'instant présent, chaque petit brin d'éternité.
Tu fais vraiment tout ce qu'il faut et ton fils fait vraiment tout ce qu'il peut.
Je vous envois à tous deux une pluie d'étoiles d'amour avec ma baguette de Fée.
C'est très touchant et je suis de tout coeur avec toi, tout n'est pas perdu, il a essayé il essaiera encore et il réussira.
Bonsoir Nanou,
En te lisant, je te voyais avec ton petit garçon qui est grand maintenant et la chanson d'Yves Duteil "Prendre un enfant par la main" flottait autour de moi.
Nanou, je t'offre ce couplet...
Prendre un enfant par le coeur
Pour soulager ses malheurs
Tout doucement sans parler sans pudeur
Prendre un enfant sur son coeur
Je sais que ta peine est grande...
Je t'embrasse et te serre sur mon coeur.
Chère courageuse et aimante Nanou, un jour tes efforts seront récompensés j'en suis certaine.
"à quel point le présent était le plus beau des cadeau " quelle belle vérité ! Tu as droit de te raccrocher à ce moment de bonheur.
Et puis si fiston a pu bien se comporter pendant un temps, c'est qu'il est capable et qu'il le refera encore, de plus en plus longtemps.
♥♥♥
Bonjour, Nanou.
Je sens tellement ce que tu ressens. Ce lien d'amour entre la mère et l'enfant, dans des circanstances si dures , que seul le coeur peut peut assumer .
Oui, il faut du courage.
Mais je sens que le tien est sans limites.
Et t'exprimer ainsi en toute franchise est aussi un acte de courage.
Je souhaite simplement me montrer digne de ce partage.
Bonne journée.
Je t'embrasse bien fort.
Ton texte et ceux des liens qui y étaient insérés m'ont bouleversée. J'y reconnais tellement le vécu d'un proche, de quelques proches, à vrai dire...
La souffrance de ces personnes n'a d'égale que celle de leurs parents aimants.
Je n'ai aucun doute, ton fils est bourré de charme, de qualités et de ressources, il sait se faire aimer, c'en est déstabilisant. Et envahissant. D'un autre côté, il soumet l'amour inconditionnel de son parent à rude épreuve. « Tough love », c'est ce drame quotidien qu'expérimentent les parents. Jusqu'à y laisser parfois leur santé, leur équilibre.
Le TPL est très difficile à vivre pour les proches. Le syndrome Gilles de la Tourette est du même ordre, à cheval entre la délinquance et la maladie mentale. Donc, entre notre système judiciaire et notre réseau de la santé. Ces jeunes survivent en s'auto-médiquant dans la rue...
Se protéger là-dedans, Nanou, au moins un peu, tant qu'on le peut, pour ne pas sombrer. Ne pas perdre espoir mais ne pas s'en créer non plus, c'est délicat. Et un peu contre-nature quand on est le parent. Vivre le moment présent, ne jamais rompre le lien de communication, ça, tu sais bien le faire. Et l'entourer de ton amour immense, tu le fais déjà.
Toujours sous le coup de l'émotion qui me submerge à t'avoir lue, je t'offre un gros bouquet de tendresse, d'espoir et de paix.
Chers vous tous,
je suis tellement touchée par votre amitié, vos encouragements, ouverture d'esprit et grande compassion... Je vous reviens pour commenter chacun d'entre vous. Aujourd'hui, je ne peux le faire, c'est trop difficile... Mon beau garçon va avoir 18 ans dans une semaine.Ils le gardent jusqu'à son anniversaire. Ensuite, je ne sais pas ce qui va advenir de lui, je ne sais pas...
Merci, merci du fond du coeur...
Chère Nanou
J'admire ta force et ton courage.
Tu sais vivre pleinement le moment présent et conserver tes plus beaux souvenirs. Hier ne reviendra pas et demain est un autre jour.
Je partage ta peine, ton espoir.
Gardes confiance.
Bises et gros calins
Je suis contente d'avoir des nouvelles de ton grand, heureuse que tu aies pu rire aux éclats avec lui, te délecter de son sourire.
Une mauvaise passe à présent.
On sait au moins que c'est passager. Jusqu'à la prochaine "rémission".
Bravo pour ton initiative de t'être outillée.
Je t'aime, chère amie.
Je penses à toi et à ton fils - j'ai aussi un fils de 18 ans. Je ne peux rien faire. Rien. Sauf, peut-être, te dire toute ma compassion....
- Mazz
On ne peut pas vivre leur vie à leur place, mais ça vous l'avez déjà compris. Être présente quand ils ont besoin de nous, s'effacer quand ce n'est pas le cas, se distancer tranquillement, que faire d'autre? Être heureuse, parce qu'on en a le droit et le devoir. Je pense à vous, chère Nanou.
Nanou, je te parle par courriel xoxox
Bon courage Nanou,
il n'y a pas de recettes, pas de remède-miracle. Il faut de l'amour, du courage. Tu en as beaucoup. Mais on en a toujours à trop faible dose lorsqu'on en a le plus besoin. Il faut avoir vu ça de près pour le savoir.
Le plus déroutant, c'est que la situation évolue sans arrêt d'un extrême à l'autre. Notre quotidien est fait trop souvent d'espoirs déçus.
Impossible de sentir un jour qu'on a enfin trouver le moyen de composer avec cette réalité. C'est comme un film d'horreur où on voit rebondir plusieurs fois un monstre qu'on croyait neutralisé.
Nos lois, nos institutions ne nous aident pas. Elles protègent davantage les institutions et les intervenants que la population elle-même. Ceux qui font le lois ne devraient pas être des hommes de lois. Mais plutôt des hommes de coeur et ce n'est pas le cas.
Il faut du temps, beaucoup de temps, des proches qui nous soutiennent par leur présence. Et ça au moins, Nanou, je crois que tu l'as. Si tant de personnes viennent partager ici ce que tu vis, c'est que tu inspires l'amitié.
C'est un bon ingrédient pour continuer à croire en l'avenir, ne pa perdre espoir. Je crois en toi, Nanou.
Grimimie Sue,
Comme par hasard, je vais voir Yves Duteuil à Sept-Iles lundi prochain.
À vous tous,
la tempête est passée. Je revois mon fils demain au centre. Il semble que son papa ait accepté de le reprendre après sa fête.
Alors un jour à la fois... comme il en est ainsi depuis bien longtemps. Nous irons passer la soirée chez un couple d'amis Yang et moi.
Je vous reviens demain soir pour commenter un à un tous vos gentils mots.
Merci, merci...
Demain, la fête des mamans. De quoi créer un moment de magie, peut-être. C'est bien de ne pas investir tout dans ce moment, de toujours considérer ce peut-être, malgré toute la difficulté de vivre sans attente, car après tout, on est humains.
Je suis tellement d'accord avec les propos de Jackss, Nanou.
C'est épuisant, ces deux contrastes. Dans mon entourage, la maladie bipolaire. Je ne crois pas pouvoir avoir plusieurs amis de ce type, je n'y survivrais pas. Pour survivre, j'ai dû laisser tomber un des deux, heureusement, très bien entouré. C'est aussi important que les personnes ayant de tels problèmes aient d'autres ressources que nous. Avec le temps, en vieillissant et en maturant, en se connaissant de mieux en mieux lui-même, je pense que Fafouin finira par développer un ensemble de ressources amies, aussi.
Aller puiser la vie là où elle se trouve afin de trouver le courage et surtout, savoir lâcher prise et comprendre que le plus grand courage puisse avoir ses limites. cela permet de courber au lieu de casser, je crois.
Continue à prendre soin de toi.
xoxox Zed ¦)
Tant que le navire n'est pas au fond de la mer, il y a de l'espoir. Il faut respirer l'air salé, sentir les vents et comprendre les formations de cellules orageuses mais seul lui à le gouvernail entre les mains... Son bateau, ses manoeuvres, il est maître à bords. Il doit cependant savoir qu'un port accueillant attendra toujours sa présence...
Petits plaisirs à la fois combleront l'attente...
P.s. je suis heureux de reconnaître des amis parmi tes lecteurs
Zed,
ce cheminement m'a permis de comprendre comment mon fils fonctionne et de m'ajuster à cette façon différente de percevoir, en laissant de côté les attentes et espoirs irréalistes en ce moment, tout en continuant d'avoir confiance en lui et en ses grandes forces. Zed, Jackss est sage...
La fête des mères. Oui, j'ai vu mon garçon aujourd'hui et pu difficilement composer avec son humeur changeante. J'ai conservé une partie de la journée un très grand stress derrière la nuque. J'ai espoir qu'il continue d'aller vers des ressources, comme il a déjà commencé. À moi seule, non, je n'y survivrais pas. C'est trop lourd et hors de mes capacités physiques et mentales.
Mon papa était atteint de ce que l'on appelait la psychose maniaco-dépressive, appelé aujourd'hui mal bipolaire.Ce fut l'enfer dans le vrai sens du mot. J'en parlerai un jour.
Merci Zed...
Simo,
un merci du fond du coeur pour tes paroles si touchantes...
Fée des Bois,
oui, les petits brins d'éternité. Se le rappeler, chaque instant qui passe. Je pense aussi qu'il fait ce qu'il peut. Sa souffrance intérieure est grande tu sais. Merci pour ton réconfort, vraiment...
Solange,
c'est réconfortant ce que tu dis: "Il a essayé et essaiera encore."Oui, je suis convaincu qu'il le fera, à sa façon à lui et à son rythme.
Grimimie Sue,
J'avais apporté des enveloppes de photos triées au hasard, des souvenir que nous avons pris le temps de regarder ensembles. Il sourit merveilleusement sur toutes les photos. Merci pour le couplet de cette belle chanson... Je fais ce que je peux, je l'aime tant et le lui dis. Mais cet amour à lui seul ne suffit pas. Merci de tes paroles de tendresse...
Éléonore,
tu sais, je ne pense pas aux efforts, je pense simplement à son bonheur. Il sait qu'il peut compter sur moi.
Il n'y a qu'à ces instants que je peux me raccrocher pour le moment. Pour le reste Éléonore, c'est beaucoup plus compliqué. C'est un duel constant avec lui-même et ses fantômes. Un gros merci pour tes gentils mots...
Herbert,
aujourd'hui, je prenais sa main dans la mienne, l'enveloppant contre mon épaule et me disais en moi-même que je n'y survivrais pas si un malheur lui arrivait.Mon courage doit donc avoir ses limites... Merci Herbert pour ton réconfort...
Zoreille,
oui, cette souffrance se partage à égalité. Et pour cette raison, il est extrêmement important pour le parent de lâcher prise et vivre, oui, vivre le moment présent et surtout de "continuer" à vivre pour soi, sinon, nous risquons de devenir de véritables "loques "humaines. et ici, je n'exagère pas.
On reconnaît de plus en plus la problématique du TPL mais, malheureusement, en centre jeunesse, personne n'est outillé. Les éducateurs manquent de formation et enferment les jeunes dans un système de punition-récompense complètement inadapté à
la problématique.
J'ai déjà sombré à deux reprises. la première fois, je me rappelle être tombée de fatigue au beau milieu de l'après-midi et en me relevant, avoir une grande difficulté à me tenir sur mes jambes.
Et comme tu le dis si bien" ne pas perdre espoir et en même temps ne pas s'en créer".
Aujourd'hui, je lui ai dit: " j'aimerais pouvoir toujours avoir la possibilité d'une communication avec toi, téléphone, courriel, net..."
Un immense merci pour tes bons mots...
Gelisa,
tu aurais sans doute la même attitude. Quand on est parent et dans le bain, on trouve toujours les moyens. Un gros merci pour tes encouragements...
Grande Dame,
oui, jusqu'à la prochaine rémission. Mais tu sais, ce sont de véritables montagnes russes, toujours...L'outillage est absolument nécessaire afin d'affronter le futur. Un gros merci de ton amitié et sache que c'est réciproque...
Mazz,
merci beaucoup, c'est très apprécié...
Une femme libre,
tes paroles sont sages, toi qui en a vécu des vertes et des pas mûres. Un gros merci...
Dominique,
merci...
Jackss,
"la situation évolue sans arrêt d'une extrême à l'autre". Je n'aurais pu mieux le décrire. Ce sont ces foutues montagnes russes. On ne sait jamais à quoi s'attendre, jamais. Le film d'horreur oui.Peux rester fort à ce point et ainsi braver toutes les tempêtes? Non. C'est pourquoi, à l'occasion, il faut savoir se retirer et reprendre son souffle et ses forces.
Les intervenants... Je peux t'affirmer que dans le cas qui nous intéresse ici, certains intervenants vont prendre une débarque...
Je me sens bien entourées, vraiment, j'ai une chance immense: mes amis proches, ma famille, mon conjoint et vous tous... je ne sais pas si j'inspire l'amitié mais me fais un devoir de demeurer vraie, avec mes forces et faiblesses. Jackss, un gros gros merci, ça me touche...
Daniel Paillé,
je te souhaite la bienvenue dans mon univers.
Il n,est pas rendu au fond de la mer. Mon Fafouin est fait très fort mais, il est aussi très souffrant.Tout est si bien expliqué en si peu de mots ... Alors oui, bien sûr, je demeurerai pour lui ce port accueillant.
Votre affection et votre amour pour lui seront les meilleurs remèdes.
Savoir que quelque part, quelqu'un l'aime tel qu'il est va beaucoup l'aider c'est certain.
Je pense comme Pur Bonheur : ton amour infini pour ton fils ne peut qu'être bon pour lui. C'est une chance qu'il ait une maman qui l'aime autant. Et puis, comme tu le dis si joliment, le présent est le plus important.
ca ne va pas t aidee mais je suis de tout coeur avec toi
Audrey
Bonne soirée
Bonjour Nanou
Entre Nanou...
surtout entre mères...
je t'ai vu de temps à autre...et récemment tu as cru qu'un desin pour moi t'était destiné...et de tout mon coeur je le partage avc toi...
Il m'a donc fallu comme tjs du temps pour venir sur ton blog...et lire ces deux derniers articles !
Je ne connais pas assez ton histoire, même aps du tout mais pour une première visite je voudrai juste te dire :
ne perds jamais espoir, garde tjs intacte en toi cette foi en ton enfant !
Je ne décrirai jamais sur mon blog ce que j'ai souffert aux 16-17 ans de ma fille ainée, la violence, l'humiliation, le rejet, d'une gamine folle amoureuse et ayant perdu tous repères d'éducation en quelques mois, jusqu'à lever la main sur moi et me jeter à terre sur ces mots : tu peux crever j'en ai rien à foutre" et ce dans une violence non descriptible
je passe ls détails, la séparation...
cette petite , brilant ingénieur aujourd"hui, fabuleuse maman, ne cesse et ne cessera jamais de nous dire "merci"
nous sommes FIERS d'elle, et elle aime la vie...
ton fils va s'en sortir,mais je veux d'abord lire le reste avant d'emettre d'autres pensées
juste une réaction à ces popos et Joyeux anniversaire , il a tout ton amour et c'est un , LE, plus beau cadeau qu'il puisse avoir
Avec sympathie
NanouB
Pur bonheur,
oui, l'aimer tel qu'il est. Nous avons dîné ensemble pour sa fête hier. Partager des parcelle de bonheur avec lui. C'est tout ce qui compte. Un gros merci de tes encouragements...
Joan Durand,
vous aimez tous vos enfants comme j'aime le mien. Je dois faire fit de ses choix à lui qui ne sont pas les miens et ça, il le sait très bien.
Nefertiti,
c'est très gentil à toi. Merci beaucoup...
France,
j'arrive tard, alors, bon week-end!
Nanoub973,
je te souhaite d'abord la bienvenue ici! Moi aussi, à l'occasion, je voyais ton petit avatar.
J'ai été touchée par ton approche et ta générosité à nous livrer un peu de parcelle de vie.
Si le coeur t'en dit, et lorsque tu auras le temps, je t'invite à lire mes libellés" mon garçon". Mon fils ne passe pas simplement une adolescence difficile, il a de grandes difficultés qui l'empêchent de fonctionner et qui atteint toutes les sphères de sa vie, sans exception et ce, depuis fort longtemps.
Un gros gros merci de ta générosité, encouragements et compassion
Bonsoir Nanou,
J'aimerais laisser les mots qui consolent mais ce soir j'en suis incapable. Excuse-moi de faire faux bond. Demain je reviendrai.
Je t'embrasse tendrement xxx
Sue
Grimmimi,
ne t'en fais surtout pas... Et merci de ton passage!
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