En cette journée de la St-Jean-Baptiste
Force est de constater
Qu'une grande majorité d'entre nous
Avons encore et encore oublié
Qui nous sommes.
Comme dit la chanson
"On y parle encore la langue de chez nous"
Peut-être... et pour combien de temps encore?
"Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs"
Alors, ici je viens chanter ma peine
Et mes espoirs aussi
PEINE
Ma peine de constater
Que le peuple québécois
De souche
Et de langue française,
Soyons francs
Ne jouons pas avec les mots,
S'est encore noyé dans la foule
Comme un pauvre idiot sans visage
Et se perd et se perd...
Ma peine de constater
Qu'on est si accommodant, si gentil
Au péril de perdre notre propre identité culturelle
Tellement on manque de colonne et de respect
Envers nos propres racines et traditions.
ESPOIR
Espoir qu'on se rappelle toujours d'eux
Braves et courageux
Et de ce qu'ils ont souffert
Afin de nous permettre à nous
D'être encore là
Ici et maintenant
Parce que sans eux
Nous serions déjà un peuple éteint
ESPOIR
Aurons-nous enfin notre fête
Notre vraie fête à nous un jour
Et... notre pays?
Et que ceux et celles
Qui viendront se joindre à nous
Pour venir fêter NOTRE langue et NOTRE culture
Soient les bienvenus!
Nanoulaterre
La chasse- galerie
..........
La langue de chez nous
(extraits)
"Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous
C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre des trésors de richesse infinie
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie
Et de l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie"
Yves Duteil
Force est de constater
Qu'une grande majorité d'entre nous
Avons encore et encore oublié
Qui nous sommes.
Comme dit la chanson
"On y parle encore la langue de chez nous"
Peut-être... et pour combien de temps encore?
"Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs"
Alors, ici je viens chanter ma peine
Et mes espoirs aussi
PEINE
Ma peine de constater
Que le peuple québécois
De souche
Et de langue française,
Soyons francs
Ne jouons pas avec les mots,
S'est encore noyé dans la foule
Comme un pauvre idiot sans visage
Et se perd et se perd...
Ma peine de constater
Qu'on est si accommodant, si gentil
Au péril de perdre notre propre identité culturelle
Tellement on manque de colonne et de respect
Envers nos propres racines et traditions.
ESPOIR
Espoir qu'on se rappelle toujours d'eux
Braves et courageux
Et de ce qu'ils ont souffert
Afin de nous permettre à nous
D'être encore là
Ici et maintenant
Parce que sans eux
Nous serions déjà un peuple éteint
ESPOIR
Aurons-nous enfin notre fête
Notre vraie fête à nous un jour
Et... notre pays?
Et que ceux et celles
Qui viendront se joindre à nous
Pour venir fêter NOTRE langue et NOTRE culture
Soient les bienvenus!
Nanoulaterre
La chasse- galerie
..........
La langue de chez nous
(extraits)
"Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous
C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre des trésors de richesse infinie
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie
Et de l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie"
Yves Duteil
12 commentaires:
En ce jour béni de la St-Jean, je m'assois pour penser un peu tout haut, avec toi, chère Nanou...
De la peine à l'espoir.
De l'espoir à l'action.
De l'action à la création.
De la création à la vie.
De la vie à l'amour.
De l'amour à l'épanouissement.
De l'épanouissement à l'évolution.
De l'évolution à la transformation.
De la transformation à la mutation.
De la mutation à la génétique.
De la génétique à l'ADN.
De l'ADN à l'infini.
De l'infini à maintenant.
De maintenant à la St-Jean.
De la St-Jean à la fête du Québec.
De la fête du Québec à la musique.
De la musique à la parole.
De la parole à l'expression de soi.
De l'expression de soi au partage.
Du partage à l'écoute.
De l'écoute à la compassion.
De la compassion à la connaissance.
De la connaissance à la conscience.
De la conscience à l'état d'être.
De l'état d'être à l'indépendance.
De l'indépendance à un pays!
Çà sent ma grande soeur cousine à plein nez, est-ce que je me trompe?
Sinon,
il faut signer au moins anonyme et ne pas avoir peur de ses convictions...C'est très beau ce que tu as écrit...
Je suis une enfant des deux solitudes... une mère québécoise de souche et un père anglophone... Mon coeur balance entre les deux... Mais mon français j'y tiens et pas n'importe comment : bien écrit et bien parlé !
Chère Touchatou,
je comprends très bien ton ambivalence, je le serais aussi. J'ai beaucoup de respect pour toi. Je vois par tes propos que tu as saisi le sens de ce billet. La colonne molle c'est pas l'anglais qui la porte mais le québécois francophone. J'écrirai sans doute un autre billet là-dessus...
Bizous Touchatou xxx
Beau texte Nanou,
@ Anonyme, c'est très beau !
À tous Bonne ST-Jean, en retard, je fêtait avec la famille... Bonne journée.
Bravo pour cet excellent billet, Nanou!
Parfaitement d'accord avec tout ce que tu y dis.
Pour la première fois, en voyant les actualités (je sais, les images sont bien choisies, mais tout de même), j'ai perdu beaucoup d'espoir dans notre jeunesse montréalisaie, vivant tous les jours à l'école des situations où les Québécois enracinés, peu en importe la couleur ou la teinte ou la langue d'origine de leurs arrière-arrière-grands-parents (nous sommes tous de vieux immigrants de l'Afrique, si on remonte bien loin), ces Québécois qui avaient des projets de société communs, défendaient notre langue, notre culture (je ne parle pas de ne pas la critiquer et de tout garder indifféremment), sont souvent en minorité dans leur classe ou dans leur école.
Ils VIVENT la mosaïque et l'indifférence à la différence QUELLE QU'ELLE SOIT, peu en importe la signification et les conséquences sociales.
Leur « (non)projet » est cette mosaïque à regarder de très loin, avec des tuiles qui ne se touchent jamais.
Bravo.
Et rebonne fête ici, tous les jours de l'année.
Maintenant, voici ton GPS personnel pour comprendre le filon qui mènera ton bateau à bon port, je crois. Clique une autre fois sur le dernier lien (lui) et il te mènera directement à la raison de cet anniversaire.
Zed ¦)
Ma douce Nanou, j'ai beaucoup réfléchit aujourd'hui à cette urgence que certains ressentent face au français et à sa protection... et du manque de ferveur partisane de nos régions.
Je vais commencer par te raconter une anecdote (ce message risque d'être long lol) : il y a environ un mois, dans le village voisin qui ne compte qu'environ 400 habitants, j'ai eu l'énorme surprise de me retrouver prise dans un bouchon de circulation !
Je stationne ma voiture et remonte à pied la filée des voitures, comme beaucoup d'autres, pour voir ce qui pouvait bien bloquer le trafic comme ça (j'ai beau venir de la ville, les moeurs des campagnards déteignent sur moi !). Des copains camionneurs sont là, debout, les bras croisés, et regarde un pauvre camionneur essayer de reculer sa remorque double sur une route pas du tout faite pour ça... Il n'a pas le choix parce qu'il ne peut plus avancer, bloquer par un pont minuscule.
Je regarde les copains et leur dit : "y en a pas un qui a pensé à l'aider ?" On me regarde, sourire en coin, avec un haussement d'épaules. C'est pas normal, la camaraderie routière est une loi parmi nous !
Je m'approche du pauvre camionneur suant et paniquant et lui dit : je peux t'aider ? Tu sais ce qu'il me répond, au bout de ses poumons et de plus en plus rouge ? Parce que je suis la combientième tu crois à lui poser la question ?
"I don't speak fffffrench !!!" Le fou rire me prend, le faisant rougir encore plus. "Don't worry, man, I do speak english, I'll help you." J'ai bien cru qu'il allait éclater en sanglots !
Tu sais ce qui lui était arrivé au bonhomme : il a frappé le mur de l'unilinguisme québécois ! En pleine face ! Et ça lui a fait très très mal ! lol
Comme mes copains camionneurs, je considère que de se pointer au Québec sans parler un mot de français, c'est une insulte impardonnable. Pour nous, Montréal est une aberration linguistique : on arrive pas à s'y faire servir en français ! Même moi, qui parle un anglais passable, je me donne pour mission de faire passer pour des imbéciles ceux qui ne me servent pas en français.
Il n'y a pas longtemps, j'ai entendu un montréalais dire aux infos que les régions ne comprenaient pas Montréal. Je suis d'avis que Montréal ne comprend pas les régions...
Nous n'avons pas cette ferveur partisane tout simplement parce que nous n'en avons pas besoin. Parce que les régions (que je déteste cette expression !) sont francophones unilingues. Et fières de l'être !
Ces régions, souvent ridiculisées, sont le porte-flambeau de notre langue. Gare à celui qui vient s'y installer : tu parles français ou bien tu crèves de faim ! lol
J'espère, ma gentille Nanou, avoir adouci la peine que je t'ai faite sans le vouloir...
Touchatou
Merveilleuse allégorie qui a le mérite d'être vraie! Vive les partisans des régions!
On a la même mission!
Quand quelqu'un parle amglais à la caiss, il m'arrive de demander avec mon plus beau sourire candide, accueillant et un GROS accent : You are tourist here?
Je suis tellement crédible qu'ils me répondent! Petite action citoyenne...
J'aime bien le mot « régions », moi. Le Québec, c'est immense. Youpi! Les régions c'est une grande, grande richesse à bien des points de vue et que j'apprends à connaitre grâce aux blogues et à la Toile.
Hihihi! Je cours me rouler par terre...
Zed ¦D
Touchatou,
mais quelle peine? Je ne comprends pas, vraiment!
Pour ce qui est de ta petite histoire, j'ose quasiment pas le dire mais...Çà me fait un "ti peu" de bien d'entendre un unilingue anglais...paniquer. Pauvr'tit pit...
Et pourtant, je ne suis pas méchante de nature mais là, çà me fait comme un petit velours...
Bon, bien ton histoire est vraiment très cocasse et...disons-le, un peu plus rassurante dans ses conclusions que ce qu'on peut entendre comme horreurs à Montréal...
Merci de nous la livrer. Par contre,je pense que çà mérite d'être lu sur ton blogue, dans un prochain billet!
Bizous Touchatou xxx
Zed,
ouf, çà c'est vraiment très...très recherché comme réponse, chapeau... Pour ma part, ma réponse est souvent: "Êtes-vous en Ontario ici?"
Pour faire une petite fin vite vite, c'est pour çà que je veux aller vivre aux Éboulements...
Bonjour ,
je viens de passer sur votre blog .Très bel hommage au pays . J'ai un ami qui habite dans votre merveilleux pays qui est chanteur et conteur et qui a fait une merveilleuse chanson sur l'ile d'Orléans .
je vous met le lien de son blog si vous voulez aller voir .
http://www.florianlambert.com/index.htm
merci et bonne journée
Françoise,
bienvenue et merci pour la référence. J'irai jeter un coup d'oeil!
Enregistrer un commentaire