-Nanou?
-Papa...
Il m'a réveillé brusquement de mon sommeil. Sa voix murmurait mon nom. Dans son intonation, j'avais le sentiment profond qu'il voulait bien s'assurer que je l'entendais, que son système de communication fonctionnait.
-Papa, tu es là...
Je n'ai pas cherché à savoir le pourquoi du comment. Depuis 3 jours, je m'endormais avec le nounours de mon garçon sur mon coeur, rituel de protection oblige. Et là, pour la première fois en 4 ans, papa était là, tout près de moi, si près... Je suis restée comme çà, me laissant transporter par sa présence, rassurée d'avoir enfin la certitude qu'il continue d'exister quelque part, encore et encore...
En ce matin, je regarde sa photo, mes larmes n'ont plus de fin. J'étais convaincue que ce papa, tourmenté par la maladie mentale et si déroutant dans la vraie vie, ne pouvait m'offrir une sécurité bienveillante dans l'au-delà. Secrètement, je me refusais cette ouverture, convaincue qu'il en était incapable, que sa souffrance terrestre avait été bien assez grande. Je n'osais le lui demander. Je m'étais résignée, je me suis trompée... Parce qu'à présent je sais, c'est une certitude... Il ne m'a jamais quitté, jamais oublié, m'enveloppant discrètement de sa présence.
Il n'attendait que mon signal. Il a vu juste...
-Papa...
Il m'a réveillé brusquement de mon sommeil. Sa voix murmurait mon nom. Dans son intonation, j'avais le sentiment profond qu'il voulait bien s'assurer que je l'entendais, que son système de communication fonctionnait.
-Papa, tu es là...
Je n'ai pas cherché à savoir le pourquoi du comment. Depuis 3 jours, je m'endormais avec le nounours de mon garçon sur mon coeur, rituel de protection oblige. Et là, pour la première fois en 4 ans, papa était là, tout près de moi, si près... Je suis restée comme çà, me laissant transporter par sa présence, rassurée d'avoir enfin la certitude qu'il continue d'exister quelque part, encore et encore...
En ce matin, je regarde sa photo, mes larmes n'ont plus de fin. J'étais convaincue que ce papa, tourmenté par la maladie mentale et si déroutant dans la vraie vie, ne pouvait m'offrir une sécurité bienveillante dans l'au-delà. Secrètement, je me refusais cette ouverture, convaincue qu'il en était incapable, que sa souffrance terrestre avait été bien assez grande. Je n'osais le lui demander. Je m'étais résignée, je me suis trompée... Parce qu'à présent je sais, c'est une certitude... Il ne m'a jamais quitté, jamais oublié, m'enveloppant discrètement de sa présence.
Il n'attendait que mon signal. Il a vu juste...
11 commentaires:
Je suis convaincu moi aussi de sa visite, je pense que parfois il attend de venir seulement lorsque nous sommes prets je t'ai laissé un commentaire sur ton dernier message ???? à savoir le titre et la maison édition du livre
Merci xx
Ces visites sont précieuses...
Parfois je me retourne brusquement, ayant l'impression d'une main sur mon épaule... Je suis certaine que c'est mon père qui me protège...
Et mon nounours est toujours là pour moi aussi en cas de besoin ;) Il a cet effet immédiat de réconfort qui me surprend à chaque fois.
Bisous, ma belle.
Je ne sais pas si cette force là vient de nous même où de ceux que nous avons aimés, mais il est dit que la confiance transporte des montagnes.
Quand on sent un vent léger sur notre joue, moi je pense que ce sont nos chers disparus qui sont aux alentours, et ça fait du bien!
Donc je dois encore y croire.....
J,ai cru l'autre nuit, mais ce devait etre un rêve, un autre impossible rêve...Mais oui je vais continuer d'espérer, rêver d'etre rassurée par mon père...
Cryzal,
oui, seulement lorsque nous sommes prêts...
Dominique,
précieuse car aussi, hors du temps.
Touchatou,
cette main est bien là et...te protège. Les nounours! Pas pour rien que Nanou la Terre c'est un nounours.
Ici, c'est le royaume des oursons. Et en plus, ils ont tous un nom et une fonction bien précise. Va falloir que j'écrive un billet là-dessus un jour...
Solange,
je crois que la force vient à la fois de nous et de ceux qui nous sont chers.
Pur Bonheur,
le vent léger, oui. Et l'odeur qui vient avec aussi. Le vent et l'odeur, je les sens lorsque j'ai la visite de ma grand-maman et de mon prof de piano...
Miss Lulu,
ils viennent quelques fois par l'entremise des rêves, et on le sens lorsque le rêve n'est pas un rêve comme les autres.Soyez assurée qu'il y est, assurément...
Ah papa mais pourquoi je n'ai pu te parler avanr que tu partes pourquoi avoir attendu. Mais c'était bien trop tard tu était parti. La maledie a été la plus forte. Si tu savais combien t me manques. Pas un jour sans penser à toi. Mais je sais je dois toujours me lever et continuer ma route. Tu vois Nanou, ton texte me touche je ne trouve plus mes mots
DSL
Je n'ai pas de mots... peut-être faut-il le laisser partir pour l'entendre enfin...
J'espere un jour pouvoir ressentir la meme sérénité et ainsi parler de ma chère mère... Sera t'elle là pour moi un jour ? C'est la question que je me pose depuis toute petite. Merci pour l'espoir Nanou.
Mel Alpa
Mel,
je crois que la première chose est l'acceptation. Accepter qu'on n'aura jamais le parent stabilisant que l'on aurait voulu avoir est déjà un grand pas. À partir de là, se choisir soi et, lâcher prise...
Mel, ta force est grande, je le sais. Un jour, tu pourras aimer ta mère telle qu'elle est, sans que cela ne te fasse souffrir et, apprécier ses qualités. Ne désespère jamais d'accord?
Je t'embrasse fort xxx
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