Après m'être battue contre moi-même, à fleur de peau durant 3 jours, en ce mercredi matin ,j'avais enfin retrouvé mon équilibre, fraîche et dispose, prête à affronter mers et mondes à la cour. Une forme du tonnerre quoi. Pour la première fois, en 9 ans, j'avais demandé à Yang de m'accompagner. L'heure venue, nous sommes entrés dans la salle d'audience. "Fafouin n'est pas là?", me demande la procureur de mon fils. Je lui fais signe que je ne sais vraiment pas. Elle demande une remise. Puis, au bout de 20 minutes, Fafouin et son père entrent sans la salle d'audience. Pause jusqu'à 10 hres 45.
En sortant, je me dirige vers mon fils et, discrètement, lui pose tendrement la main sur l'épaule. Je vais voir le délégué jeunesse, lui informant des derniers éléments que je souhaitais faire rajouter dans la probation de mon garçon . Il ne m'affichait pas son plus beau sourire,se contentant d'être bien poli tout de même. Qu'à cela ne tienne. Effectivement, j'ai dû faire un petit rappel à sa chef de service la semaine dernière car il tardait démesurément à me remettre le plan d'intervention de mon garçon.
Yang et moi sommes allés prendre un petit café puis, au retour, mon fils, et son procureur, en compagnie de son père, étaient en grande discussion dans un des petits cubicules. Je pouvais entrevoir pas une petite fenêtre étroite. Ça gesticulait, la conversation m'apparaissait assez houleuse...
De retour dans la salle d'audience, ce fut assez court. La procureur a appelé Fafouin à la barre et s'exprimant de vive voix au juge:
-" L'évaluation de la protection de la jeunesse n'est pas terminée. Le jeune a rendez-vous demain et le père semble avoir fait des démarches pour d'autres ressources. Je dois vous avouer madame la juge que c'est une situation extrêmement complexe."
Puis, se tournant la tête dans la salle d'audience, elle s'adresse directement au père assis tout au fond:
"Et j'ose imaginer monsieur que vous ne serez pas offusqué si j'informe ici à madame la juge que vous n'êtes pas un ami du système????"
Elle semblait en avoir raz-le-pompon... J'imagine très bien le genre de discussion qu'elle a pu avoir avec lui. Ça m'a rassuré de savoir que la procureur de mon fils avait osé dire enfin haut et fort la vérité et que, par ricochet, elle défendait bien mon fils en dénonçant la situation au juge. Pour la première fois, je sentais que je n'étais plus seule à me battre. Étant donné l'évaluation non complétée, la juge a préféré reporter le tout dans un mois. Je me suis avancée pour dire que je souhaitais un appartement supervisé pour mon fils mais, ce n'était pas le moment. Alors, j'attends le résultat de l'évaluation qui tarde à venir, mais, je dois demeurée patiente car j'ai demandé des vérifications poussées. N'empêche... Encore un long mois sans mesures, sans rien.... Je dois communiquer avec la responsable du comité des usagers lundi matin.
Lorsque nous sommes sortis, Fafouin n'y était pas. Je suis passée devant le papa, sereine et ouverte. Il était assis, l'air hagard et mort, comme un zombie sans réaction, le teint pâle. Je n'ai pas peur de le dire ici et je le crie maintenant haut et fort; cet homme est profondément malade et aurait besoin de soins qu'il n'ira jamais demander. Je suis une bonne personne, je ne lui souhaite pas de mal mais je ne crois pas pouvoir jamais lui pardonner un jour de ne pas s'être pris en mains pour l'amour de notre garçon.Tellement de haine, de violence, d'agressivité et de hargne intérieure. Comment un être humain peut-il vivre ainsi pendant tant d'années? Comment peut-on espérer que mon fils puisse être équilibré là-dedans, vivre et respirer sereinement? On a permis l'an dernier qu'il retourne avec son père pourtant, malgré mes protestations, on a permis... et... créé l'ouverture...
En sortant du Palais de Justice, Fafouin était à l'extérieur et fumait une cigarette. J'en ai profité pour aller le voir un instant...
-Comment vas-tu?
-Bien...
-Fafouin, il me manque certains papiers à ton dossier du centre et j'aurais besoin de ta signature.
-Je ne signerai rien.
-Très bien. Maintenant, tu sais, je ne peux plus renouveler aucun de tes médicaments pour ton asthme, ni l'Epipen car il faudrait que tu retournes voir ton médecin. Ça fait deux ans tu sais. Aimerais-tu que je prenne le rendez-vous et t'en informe par la suite?
-Non. je vais m'occuper de ça avec mon père.
Son regard était tellement terne et absent. Il y a longtemps que je n'ai vu son beau sourire, très longtemps. Pour les médicaments, peine perdue. Je sais très bien que ni l'un ni l'autre ne s'en préoccupera. On lâche prise. J'aurai essayé... Je suis repartie sans m'être fait de fausses attentes. Son comportement était prévisible. Il m'en veut, je suis présentement une menace à sa liberté car je parle, dénonce, me soucie de son bien-être. Comme la vie est ainsi faite. J'ai le mauvais rôle et le bon à la fois.
Aujourd'hui samedi, j'ai tenté d'avoir de ses nouvelles. Il avait couché chez une amie:
-Bonjour Fafouin. J'appelle simplement pour avoir de tes nouvelles et m'assurer que tu vas bien.
- N'appelle plus ici ni chez mon père. Je ne veux plus te parler.
- Fafouin, je me soucie simplement de toi. Je t'aime tu sais.
-Pas moi. N'appelle plus...
Puis, il a raccroché. Je sais qu'il n'est pas bien, qu'il a besoin de soins et d'aide. La communication est coupée pour de bon. Pendant combien de temps, je n'en sais rien.Yang est venu me réconforter mais je reste seule dans ma bulle et je sais que jamais rien ni personne ne pourra enlever la peine et la douleur immense qui habite en permanence mon coeur de mère.Va falloir que je me parle encore une fois...
En sortant, je me dirige vers mon fils et, discrètement, lui pose tendrement la main sur l'épaule. Je vais voir le délégué jeunesse, lui informant des derniers éléments que je souhaitais faire rajouter dans la probation de mon garçon . Il ne m'affichait pas son plus beau sourire,se contentant d'être bien poli tout de même. Qu'à cela ne tienne. Effectivement, j'ai dû faire un petit rappel à sa chef de service la semaine dernière car il tardait démesurément à me remettre le plan d'intervention de mon garçon.
Yang et moi sommes allés prendre un petit café puis, au retour, mon fils, et son procureur, en compagnie de son père, étaient en grande discussion dans un des petits cubicules. Je pouvais entrevoir pas une petite fenêtre étroite. Ça gesticulait, la conversation m'apparaissait assez houleuse...
De retour dans la salle d'audience, ce fut assez court. La procureur a appelé Fafouin à la barre et s'exprimant de vive voix au juge:
-" L'évaluation de la protection de la jeunesse n'est pas terminée. Le jeune a rendez-vous demain et le père semble avoir fait des démarches pour d'autres ressources. Je dois vous avouer madame la juge que c'est une situation extrêmement complexe."
Puis, se tournant la tête dans la salle d'audience, elle s'adresse directement au père assis tout au fond:
"Et j'ose imaginer monsieur que vous ne serez pas offusqué si j'informe ici à madame la juge que vous n'êtes pas un ami du système????"
Elle semblait en avoir raz-le-pompon... J'imagine très bien le genre de discussion qu'elle a pu avoir avec lui. Ça m'a rassuré de savoir que la procureur de mon fils avait osé dire enfin haut et fort la vérité et que, par ricochet, elle défendait bien mon fils en dénonçant la situation au juge. Pour la première fois, je sentais que je n'étais plus seule à me battre. Étant donné l'évaluation non complétée, la juge a préféré reporter le tout dans un mois. Je me suis avancée pour dire que je souhaitais un appartement supervisé pour mon fils mais, ce n'était pas le moment. Alors, j'attends le résultat de l'évaluation qui tarde à venir, mais, je dois demeurée patiente car j'ai demandé des vérifications poussées. N'empêche... Encore un long mois sans mesures, sans rien.... Je dois communiquer avec la responsable du comité des usagers lundi matin.
Lorsque nous sommes sortis, Fafouin n'y était pas. Je suis passée devant le papa, sereine et ouverte. Il était assis, l'air hagard et mort, comme un zombie sans réaction, le teint pâle. Je n'ai pas peur de le dire ici et je le crie maintenant haut et fort; cet homme est profondément malade et aurait besoin de soins qu'il n'ira jamais demander. Je suis une bonne personne, je ne lui souhaite pas de mal mais je ne crois pas pouvoir jamais lui pardonner un jour de ne pas s'être pris en mains pour l'amour de notre garçon.Tellement de haine, de violence, d'agressivité et de hargne intérieure. Comment un être humain peut-il vivre ainsi pendant tant d'années? Comment peut-on espérer que mon fils puisse être équilibré là-dedans, vivre et respirer sereinement? On a permis l'an dernier qu'il retourne avec son père pourtant, malgré mes protestations, on a permis... et... créé l'ouverture...
En sortant du Palais de Justice, Fafouin était à l'extérieur et fumait une cigarette. J'en ai profité pour aller le voir un instant...
-Comment vas-tu?
-Bien...
-Fafouin, il me manque certains papiers à ton dossier du centre et j'aurais besoin de ta signature.
-Je ne signerai rien.
-Très bien. Maintenant, tu sais, je ne peux plus renouveler aucun de tes médicaments pour ton asthme, ni l'Epipen car il faudrait que tu retournes voir ton médecin. Ça fait deux ans tu sais. Aimerais-tu que je prenne le rendez-vous et t'en informe par la suite?
-Non. je vais m'occuper de ça avec mon père.
Son regard était tellement terne et absent. Il y a longtemps que je n'ai vu son beau sourire, très longtemps. Pour les médicaments, peine perdue. Je sais très bien que ni l'un ni l'autre ne s'en préoccupera. On lâche prise. J'aurai essayé... Je suis repartie sans m'être fait de fausses attentes. Son comportement était prévisible. Il m'en veut, je suis présentement une menace à sa liberté car je parle, dénonce, me soucie de son bien-être. Comme la vie est ainsi faite. J'ai le mauvais rôle et le bon à la fois.
Aujourd'hui samedi, j'ai tenté d'avoir de ses nouvelles. Il avait couché chez une amie:
-Bonjour Fafouin. J'appelle simplement pour avoir de tes nouvelles et m'assurer que tu vas bien.
- N'appelle plus ici ni chez mon père. Je ne veux plus te parler.
- Fafouin, je me soucie simplement de toi. Je t'aime tu sais.
-Pas moi. N'appelle plus...
Puis, il a raccroché. Je sais qu'il n'est pas bien, qu'il a besoin de soins et d'aide. La communication est coupée pour de bon. Pendant combien de temps, je n'en sais rien.Yang est venu me réconforter mais je reste seule dans ma bulle et je sais que jamais rien ni personne ne pourra enlever la peine et la douleur immense qui habite en permanence mon coeur de mère.Va falloir que je me parle encore une fois...
21 commentaires:
C'est certain qu'il n'est pas content que vous demandiez des mesures qui vont l'aider à contrôler ses agissements. Mais vous le savez que vous agissez dans son intérêt. Le vrai amour, c'est d'accepter qu'il ne vous aime pas en ce moment et qu'il vous en veuille. Lâchez prise. La cour dans un mois se chargera de la suite des événements...
J'ai fait des démarches semblables aux vôtres pour que ma fille aînée soit encadrée à l'âge de votre fils. Elle avait réagi par des menaces. Aujourd'hui et même bien avant aujourd'hui, elle est la première à dire que je lui ai sauvé la vie. Lâchez prise mais en même temps, ne lâchez pas,ma chère Nanou. Et prenez soin de vous!
Le véritable amour, oui. Et bravo, bravo, bravo. Maintenant, il comprend de force que tu le sauves de lui-même, que tu l'aimes vraiment, toi. C'est exactement ce dont il avait besoin, même si cela lui prendra du temps à le réaliser.
Tout ceci et tes gestes pendant, après, sont exactement ce qu'il fallait. Et pour lui, et pour toi.
Je suis si contente que tu aies obtenu ce soutien de la procureure. Faut que ça continue. Stabilité, cohérence, aucune faille.
C'est parti, là.
Tu peux être ultra fière de toi.
traff Zed xoxoxox
"moi je ne t'aime pas" ça ne doit pas être facile à entendre ! Mais tu c'est que ce n'est pas vrai.
Son père a de l'emprise sur lui. Même si Fafoin t'en veux, tu sais que tu fais ce que tu as à faire et tu le fais bien.
Il faut qu'il sorte de chez son père et c'est à quoi tu travailles n'est-ce pas ?
Pense à toi, juste à toi jusqu'à lundi. Ordre de Dr Rayray.
Bises
"mais tu c'est"....voilà que j'écris comme une ado....c'est l'émotion.
Il ne comprend pas maintenant, mais comme femme libre le dit, un jour il te remerciera.
Courage ma belle Nanou.
Femme Libre,
tu as parfaitement raison et c'est ce que je pense aussi.C'est aussi pour cette raison que je me bats contre moi-même parce qu'une maman demeure une maman et que la peine de savoir son fils souffrant et de ne pouvoir rien faire est bien réelle et, je sais que tu es passée par là aussi.
J'apprécie toujours ta visite tu sais. Merci...
Zed,
je vais tâcher de savoir où il est, s'il est vivant mais, je ne demanderai pas à lui parler car en ce moment c'est complètement inutile. Une lueur pour les paroles du procureur de Fafouin. Elle en a marre elle aussi. Depuis le temps qu'elle suit le dossier... Mercredi elle a exprimé clairement que, ça suffisait... J'ai été la première surprise. Ce fut comme un cadeau inattendu pour moi.
Par contre, j'ai des réserves, ayant été si souvent déçue par la tournure des évènenements que je préfère m'attendre à rien.
Je ne sais plus si je suis fière, tout ce que je sais c'est que j'ai les ailes qui trempent dans la boue là...Zed, bizous xxx "Pablesse"
Rainette,
tu me fais rire! Vraiment. Merci...
Pour répondre à ton questionnement, oui, tu vois juste. Je le sais aussi. Fafouin ne pense pas ce qu'il dit et, oui, il faut qu'il sorte de cet enfer. C'est ce que je souhaite et c'est ce que je dis à la travailleuse sociale de l'évaluation; il faut qu'il sorte de chez son père... Aliénation parentale. J'espère que le mal n'est pas fait à tout jamais...
Bizous de tendresse xxx
Touchatou,
je ne sais pas si je souhaite être remerciée. Non, ce que je trouve le plus difficile présentement c'est d'être un parent stérile qui a pourtant beaucoup d'amour et de stabilité à donner à son jeune. Touchatou, merci...
Ma belle-soeur et mon beau-frère ont du faire interner mon neveu de force pour qu'il fasse une désintox car il se suicidait aux graines de datura (Un poison hallucinogène) et le disait à sa mère. Il se sauvait du centre ou il était en cure fermée et il débarquait à la maison et elle devait appeler la police. Il lui criait des injures et lui criait qu'il la haissait...
mais... il est toujours en vie grace à eux...
3 ans plus tard, il va beaucoup mieux, mais ce fut un dur moment :(
Je pense qu'il dit je ne t'aime plus, mais en fait il dit "je suis mal"
Il va comprendre un jour... faut être patient ♥
Ça doit être si difficile d'entendre ces mots...
***Gros, Gros calin***
Moi je pense que c'est encore plus difficile de les prononcer car ils signifient ici « Je ne m'aime pas. »
Ce qui n'est pas plus facile à entendre pour un parent qui aime son enfant, mais en même temps ouvre une autre porte, celle où le véritable problème apparait. Alors, on peut envisager de le régler.
Tout un « tedst »! Zed ¦)
Merci merci Nanou c'est magnifique un petit homme de plus les bras ouverts pour moi t'es génial . Je suis très heureuse de te connaitre. J'espére que tu vas bien que fais tu ce dimanche. Merci
Nanou,
La tristesse m'a envahi en lisant ton billet.
Ton fils est dans un tourbillon qui l'entraîne et il veut connaître où ça le mènera.
Tu as une si belle attitude en lui posant de petites questions mais sans lui faire la morale.
Même s'il t'a dit une phrase ingrate, il n'en demeure pas moins qu'il communique encore...
Refait tes énergies en prenant les combats essentiels seulement...
Grimimi Sue, je t'aime gros comme xxxxxxxxxxça.
Grimmimi Sue,
la morale n'est pas au rendez-vous dans l'été actuel des choses et depuis bien longtemps déjà. Il faut réduire à sa plus simple expression.
En même temps, quand je le peux, je lui tends un morceaux du puzzel. Bien entendu, à compte-gouttes...Mais le morceau du puzzel va toujours droit au but, même si ça risque de l'ébranler un petit brin. Il faut bien un guide quelque part, sinon, qui le fera...
Oui, les combats essentiels Grimmimi Sue...Merci infiniment...
éléonore,
j'ai l'impression d'entendre mon histoire en vous lisant... J'en garde cependant toute l'espérance qui transparait de votre conclusion. Merci beaucoup...
Magenta,
mais plus difficile de le savoir soufrant. Gros calin aussi à toi...
Zed,
oui, jamais aussi bien dit.Merci d'être toujours là, j'apprécie vraiment...
France,
alors, si ce petit homme te plaît j,en suis heureuse. En ce Dimanche? Préparation du terrain pour l'hiver; coupe des vivaces, ranger la balançoire, fermer la piscine et tout et tout, car vois-tu, l'hiver ici c'est vraiment froid...mais on a arrosé ça avec un bon souper...
Bonne nuit France, car je sais que tu dors présentement...
Oh, chère Nanou, quel coup de poignard que cette fermeture de sa part! Comme le dit Femme Libre, le vrai amour est d'accepter qu'il ne t'aime pas en ce moment mais pour un coeur de mère, par tous les Saints, pour un coeur de mère...!
Je comprends tout à fait que tu ne ferais rien de tout ça s'il n'en retirais pas ultérieurement des bénéfices. J'espère que comme la fille de Femme Libre, il réalisera plus tard à quel point cela a dû être dur pour toi de te marcher sur le coeur de la sorte.
Je suis en pensées avec toi, et si les pensées ne suffisent plus, tu sais où me trouver...xxx
Grande Dame,
le coup de poignard c'est surtout la perte de contact réelle avec lui, le sachant dans une souffrance sans fin.
je me demande si j,ai eu raison d'accepter sa demande de vouloir connaître son père à l'âge de 6 ans. Ça été si dévastateur finalement.Un papa malade, incapable de donner de l'amour. Un fils en manque d'amour et incapable de le garder lorsqu'il en reçoit. Il sabote tout tout tout...
J'ai vu le film Borderline ce week-end. C'est mon fils...
Merci de ton grand coeur et de ton amitié sincère. Je communique avec toi...
Plusieurs maman auraient baissés les bras, mais pas toi.
Dur dur de l'aider malgré lui, je connais! Mais il faut persévérer , il va bien finir par trouver un équilibre . Faut surtout garder le contact avec lui, même à son corps défendant. Qu'il sache qu'il n'est pas seul, et ça, il ne doit pas être inquiet à ce niveau, avec une mère comme toi...
Courage ma belle!
xoxo
Pure Bonheur,
je n'en peux plus. C'est tellement lourd. Je suis épuisée. Je lui ai laissé un message ce soir pour lui dire que je pensais simplement à lui et que je l'aimais.Un gros merci pour ton soutien et tes encouragements...
Dom,
merci beaucoup...
Bonjour Nanou la terre,
Nouvellement arrivée sur ton blogue, ton histoire me touche sincèrement.
Ta dernière réponse à Pur Bonheur m'incite à prendre le temps de t'écrire.
Tu n'en peux plus car ce qui t'es actuellement demandé dépasse tes capacités (et dépasseraient largement les miennes!!!). STOP. Arrête un peu Nanou. Nul ne sait pourquoi ton fiston doit traverser tout ce qu'il traverse aujourd'hui. Tout cela prendra son sens plus tard. Mais, pour l'instant, accorde-toi un répit. Aucun parent ne peut prendre la vie de ses enfants sur ses épaules. Et c'est très difficile à accepter. Mais pour le moment, retire-toi du combat et refais tes forces. Tu dois être si épuisée psychologiquement... Par la magie de la blogosphère (car ce monde contient une magie), je t'envoie une pensée de mère et de femme. Décides de te tourner vers toi, pour au moins quelques instants. Bonne chance.
Lairlibre,
bienvenue dans mon monde rocambolesque. Un gros merci de votre soutiens.
Vous savez, j'en ai passé des vertes et des pas mûres depuis plusieurs années et, des temps d'arrêt aussi.Vos conseils sont sages et c'est ce que je fais bien souvent lorsque tout est trop douloureux à supporter. Je m'écoute et change mes pensées avant de m'écrouler. C'est une lutte de tous les instants. Je dois souvent me parler très très fort et je réussis la plupart du temps. J'ai une rencontre très importante la semaine prochaine et là, on verra ce qu'il en sortira. Alors, une journée à la fois et,oui, je me fais plaisir et encore une fois, merci chère inconnue.
Je lis votre texte et j'ai mal partout. Mais en même temps, je sais que les enfants vieillissent tous et finissent toujours par comprendre qu'on leur veut du bien.
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